Gabriel Pierné

Gabriel Pierné
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Gabriel Pierné en 1898.
Nom de naissance Henry Constant Gabriel Pierné
Naissance
Metz, France
Décès (à 73 ans)
Ploujean, France
Activité principale compositeur. Chef d'orchestre
Distinctions honorifiques Membre de l'Académie nationale Sainte-Cécile à Rome, commandeur de la Légion d'honneur, de l'ordre du Saint-Sauveur (Grèce), de l'ordre de la Couronne royale (Roumanie) et de l'ordre de la Couronne (Belgique), chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique) et de l'ordre de Saint-Olaf (Norvège), correspondant de l'Académie de Stockholm.
Signature de Gabriel Pierné

Gabriel Pierné, né le à Metz et mort le à Ploujean, est un organiste, pianiste, compositeur et chef d'orchestre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Stèle mortuaire de Gabriel Pierné, sculptée par Henri Bouchard au cimetière du Père Lachaise (division 13).
Plaque 8 rue de Tournon (Paris).

Gabriel Pierné naît à Metz en Moselle le [1] dans une famille de musiciens. Son père, Jean-Baptiste Pierné, est professeur de chant, sa mère est professeur de piano.

Le traité de Francfort de 1871 qui consacre la défaite française et donne Metz à l'Empire allemand amène la famille à opter pour la France et à s'installer à Paris.

Il entre au Conservatoire de Paris, où il a pour maîtres Albert Lavignac, Antoine-François Marmontel, Émile Durand, César Franck et Jules Massenet, et en 1882, il obtient, en même temps que le prix d'orgue, le Grand prix de Rome avec la cantate Édith. Au Conservatoire, il côtoie Claude Debussy avec lequel il restera toujours très lié.

À la mort de César Franck en 1890, il a vingt-sept ans. Il remplace son maître à la tribune de l’orgue de l'église Sainte-Clotilde pendant huit ans avant que Charles Tournemire ne prenne la relève en 1898.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1900, il est promu officier en 1926, puis commandeur en 1935.

La véritable carrière musicale de Pierné s'effectue à la direction d’orchestre. Il devient en 1903 adjoint d'Édouard Colonne à la tête des Concerts Colonne pour en assurer ensuite seul la direction de 1910 à 1934. Il obtient une grande célébrité comme chef d'orchestre et en profite pour imposer d'innombrables œuvres contemporaines : Claude Debussy, Maurice Ravel, Albert Roussel, Igor Stravinskyetc. Il assure ainsi, notamment, la création de la Symphonie no 3 de Georges Enesco en 1921 ; il s'attire les foudres de son ami Camille Saint-Saëns lorsqu'il dirige la Seconde suite de Darius Milhaud. Il a également dirigé la création d'Iberia de Debussy en 1910[2].

Parallèlement à sa carrière de chef d'orchestre, il est aussi l'auteur d'une œuvre musicale diversifiée. En 1924, il est nommé membre de l’Académie des beaux-arts au fauteuil de Théodore Dubois.

Gabriel Pierné s'éteint en Bretagne, à Ploujean, le , la même année que les musiciens Charles-Marie Widor[3], Albert Roussel[4], Henri Libert[5], Louis Vierne[6] et Maurice Ravel[7]. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 13), sous une haute stèle de pierre sculptée par Henri Bouchard, représentant les muses Euterpe et Thalie.

Gabriel Pierné est le père du peintre figuratif Jean Pierné (1891-1974). Ce dernier fut l'élève de Luc-Olivier Merson, grand ami de la famille Pierné depuis l'arrivée de cette dernière à Paris au début des années 1870.

Le Conservatoire à rayonnement régional de Metz est nommé « Gabriel Pierné » en l’honneur du compositeur lorrain.

Une plaque commémorative lui rend hommage 8 rue de Tournon (7e arrondissement de Paris), où il vécut de 1900 à 1937. Dans le 6e arrondissement, un square porte son nom.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Il aborde tous les genres avec succès : selon la légende, c’est à douze ans qu’il aurait composé sa célèbre Sérénade pour violon et piano opus 7 (en réalité, la partition daterait plutôt de 1879). Parmi ses envois de Rome, d’abord une Suite d’orchestre, opus 11, puis Les Elfes, légende dramatique en trois parties et une Ouverture symphonique, opus 10 (1885), toutes trois très appréciés par la critique, font de lui, à la fin des années 1880, l'un des nouveaux espoirs de la très influente école française.

Mais il faut rechercher le meilleur de Pierné dans sa musique de chambre. On s’intéressera d’abord à sa Sonate pour violon et piano composée en 1900 en Bretagne et surtout à son Quintette pour piano et cordes composé durant la première guerre mondiale, entre août et . Pour le piano, on lui doit un recueil de Quinze pièces composé à Rome et publié dès 1883, un recueil de six pièces Album pour mes petits amis, opus 14 (1887), Trois pièces formant une suite de concerts, opus 40 (1903), un trio pour violon, violoncelle et piano en do mineur, opus 45 (1920-1921), un Scherzo-Caprice en ré majeur pour piano et orchestre, opus 25 (1890).

Il compose une Pièce en sol mineur pour piano et hautbois (1883); une Canzonetta pour clarinette et piano, opus 19 (1888); un Solo de concert pour basson et piano (1898) ; une Fantaisie impromptu ; une Berceuse ; un Impromptu-caprice pour harpe, opus 9 ; une Sonate, opus 36. Sa Sonata da Camera pour flûte, violoncelle et piano montre, probablement le mieux, l'originalité de ses constructions rythmiques et de l'emploi des timbres.

Il écrit aussi de nombreuses mélodies, notamment Le Petit Rentier, Les Petits Lapins (Jean Aicard, 1891), Les Trois Petits Oiseaux (Jean Richepin), ou Les Trois Poèmes de Klingsor. On retiendra enfin la Sonate pour violoncelle et piano de 1919 dont le caractère franckiste est si évident qu’on pourrait la croire écrite par Franck lui-même par certains endroits.

On lui doit aussi de belles pages pour orchestre avec ou sans soliste : Paysages franciscains ; Fantaisie basque pour violon et orchestre, dédiée à Jacques Thibaud, qui est représentée aux concerts Colonne en  ; la musique de scène Ramuntcho, d'après le drame de Pierre Loti (Théâtre de l'Odéon, ) ; le Divertissement sur un thème pastoral qu'il dédie en 1934 à « ses amis collaborateurs, les artistes des Concerts Colonne ».

Ses oratorios et le théâtre tiennent la part la plus importante de sa production. Le est joué aux Concerts de l'Opéra un épisode lyrique sur un livret d'Eugène Morand intitulé La Nuit de Noël 1870. En 1897, L'An Mil, poème symphonique avec chœurs; La Croisade des Enfants sur un livret de Marcel Schwob (1902) reçoit le Prix de la Ville de Paris en 1903 et Les Enfants de Bethléem, poème de Gabriel Nigond, oratorio qui est exécuté à Amsterdam le  ; Saint-François d'Assise, oratorio donné en première audition au Châtelet le .

Pour le théâtre, il écrit Le Chemin de l'amour (un acte), Don Luis (opéra en trois actes), Vendée[8].

Gabriel Pierné, extrait du Konzertstück pour harpe (ou piano) et orchestre op. 39 (1900)

Il compose aussi de nombreux opéras-comiques : La Fille de Tabarin (comédie lyrique en trois actes, 1901), On ne badine pas avec l’amour (comédie lyrique en trois actes, 1910), Fragonard (comédie musicale en trois actes et quatre tableaux, livret d'André Rivoire et Romain Coolus représenté au théâtre de la Porte-Saint-Martin en et dirigé par Maurice Lehmann), Salomé et des musiques de scène (Ramuntcho). Il laissa aussi quelques œuvres concertantes dans un célèbre et splendide Konzertstück pour harpe et orchestre (1903). Ses quelques œuvres pour orgue (Choral, Fugue, Trois pièces) et pour piano (Variations) sont d’une grande qualité d’écriture qui fait regretter que l’on ne les entende pas plus souvent en concert.

Les partitions chorégraphiques sont également importantes : Le Collier de saphirs (1891) ; Bouton d'Or (1895) ; Cydalise et le Chèvre-pied (1923), Impressions de music-hall, Images, sont restés au répertoire de l'Opéra.

Giration écrit pour un enregistrement phonographique est donné sans orchestre au théâtre des Champs-Élysées en 1934 par Serge Lifar, Mlle Kergrist et Dynalyx aux Concerts Colonne sous la direction de Paul Paray.

Tout au long de sa vie, la carrière de chef d'orchestre de Gabriel Pierné éclipsera quelque peu ses talents de compositeur auprès de ses contemporains. René Dumesnil d'écrire : « Tous ceux qui se tourneront vers les partitions de Gabriel Pierné sont sûrs d'y trouver grand profit en même temps que grand plaisir. »

Catalogue des œuvres[modifier | modifier le code]

L'œuvre de Gabriel Pierné a fait l'objet d'un catalogue publicitaire publié en 1901 par les éditions Leduc. Un exemplaire de ce dernier, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (en provenance d'Henri Büsser, dossier Pierné), fut complété après la mort du compositeur par sa fille Annette. Bien qu'incomplet, c'est ce dernier qui a servi de base à l'établissement du présent catalogue.

Par ordre chronologique[modifier | modifier le code]

Concernant la période de composition, les dates en italique sont tirées des manuscrits autographes.

Œuvre Formation Opus Période de composition Poème/livret Première édition Dédicataire Commentaires
Musette Piano seul Vers 1870 ? Inédit Sans doute son œuvre la plus ancienne
Le Souhait de la violette Voix et piano 1872 Inconnu Inédit Jean-Baptiste Pierné
Promenade Voix et piano Inconnu Inédit
Andante Violon et piano Vers 1880 Paris, Jules Heinz, vers 1880, cotage J.H. 947(1) Deux pièces caractéristiques, no 1
Sérénade Violon et piano 7 Vers 1880 Paris, Jules Heinz, vers 1880, cotage J.H. 947(2) Deux pièces caractéristiques, no 2
Chanson d'avril Deux voix de femmes et piano Vers 1880 Adrien Dézamy Paris, Jules Heinz, vers 1880, cotage J. H. 952 Thérèse Merson Réédité chez Leduc sous le titre L'Hiver s'envole (cotage A. L. 6667)
Berceuse Violon et piano 8
À Saint-Blaise Voix et piano Vers 1880 Alfred de Musset Paris, Richault et Cie, 1883, cotage 17137. R. Hippolyte Belhomme
Aubade Voix et piano Vers 1880 Inconnu
Dernier vœu Voix et piano Vers 1880 Augustine-Malvina Blanchecotte Paris, Richault et Cie, 1882, cotage 16959. R. Mlle Louise Planès
Chanson Voix et piano Vers 1880 Inconnu
Nouvelle chanson Voix et piano 1881 Inconnu
Renaud dans les jardins d'Armide Cantate, voix et orchestre [1881] Inconnu Inédit Exercice pour le Prix de Rome
Intermède Violon et piano Inédit
Hymne Chœur mixte et piano Victor Hugo Inédit
Le Repos en Égypte Chœur à deux voix de femmes et piano E. Tavernier Paris, Richault et Cie, cotage 16797 R. Luc-Olivier Merson D'après le tableau homonyme de Luc-Olivier Merson, ami du musicien
Fugue sur un thème de Gounod Quatre voix Inédit Pour les premières épreuves du Prix de Rome
Le Printemps Chœur à deux voix de femme et orchestre Pour les premières épreuves du Prix de Rome
Chœur à deux voix de femmes et piano Vendredi [1882] Marquis de Ségur Paris, Leduc, 1882 ? À la société chorale « La Concordia » Parution sans mention du prix de Rome
Édith Cantate pour trois voix et orchestre Édouard Guinand Paris, Leduc, 1882, cotage A.L. 6647 (réduction chant-piano) Jules Massenet Pour le Prix de Rome
Découragement Voix et piano J. Chailley Paris, Richault et Cie, 1883, cotage 17136. R Mlle Jeanne Huré
Veni Sponsa Christi Chœur Inédit Inachevé (deux pages d'esquisses subsistent)
Première suite pour orchestre Orchestre 11 1883-1884
Bonsoir Voix et piano 84 Armand Silvestre Paris, Leduc, cotage A.L. 7744 Madame Le Vasseur
Pièce pour hautbois Hautbois et piano 5 Edmond Dreyfus
Hautbois et orchestre 5 Juillet-aout 1884 Edmond Dreyfus
Ouverture symphonique Orchestre 10 1885 A.F. Gorguet
Deux pianos (10) 1885 Paris, Leduc, cotage A.L. 8215 A.F. Gorguet
Fantaisie-impromptu Violon et piano 4 1885-1886 Paris, Leduc, 1886, cotage A.L. 7641 Achille Dien
Provence Voix et piano Édouard Guinand Mlle Adèle Isaac Recueil de Vingt mélodies (Paris, Leduc, 1890), no 19
Fantaisie-Ballet Piano et orchestre 6 1885
Deux pianos (6) Août-
Hymne d'amour Voix et piano Charles Grandmougin Jean-Alexandre Talazac Recueil de Vingt mélodies (Paris, Leduc, 1890), no 11
Hymne à la vierge Deux voix de femmes, piano et harmonium ad lib. Édouard Guinand Paris, Leduc, cotage A.L. 7626 Mme Pauline Roger
Impromptu-caprice Harpe 9 1886 Mme Provinciali-Celmer
Piano 9bis
Harpe 9ter « Version de concert »
Concerto pour piano Piano et orchestre 12 Octobre- Mme Marie Roger-Miclos
Humoresque Piano 17 Paris, Leduc, 1888, cotage A.L. 8086 Francis Planté
Marche Solennelle Orchestre d'harmonie 23 1889
Orchestre symphonique 23bis
Don Luis Opéra en trois actes 1889-1890 Inédit Jamais orchestré ; manuscrit achevé le
Pièce Piano Inédit « Tempo di valz »
Scherzo-Caprice Piano et orchestre 25 1890 Caroline de Serres
Tes yeux bleus Voix et piano Lucien Solvay Paris, Leduc, 1892, cotage A.L. 9022 Mme Édouard Colonne
Les Petits lapins Voix et piano Jean Aicard Paris, Leduc, 1892, cotage A.L. 9024 Georges Cain
Le Docteur blanc Orchestre fin 1892 - début 1893 Catulle Mendès Paris, Choudens, 1893, cotage A.C. 9066 (réduction piano : aucun conducteur n'a été gravé) Oscar de Logoanère « Mimodrame fantastique en douze tableaux », créé le à Paris, Théâtre des Menus-Plaisirs (direction : O. de Logoanère)
1er Nocturne Piano 31 Nov. 94 Paris, Enoch & Cie, cotage E. & C. 2431
Sérénade à Colombine Piano 32 Nov. 94 Paris, Enoch & Cie, cotage E. & C. 2432 Titre primitif (selon l'autographe) : Sérénade d'Arlequin
Orchestre Mai 95 Paris, Enoch & Cie, cotage E. & C. 2864 (matériel : cotage E. & C. 2865)
Entrée dans le style classique Grand orgue Octobre 95
Concours de contrebasse Contrebasse et violoncelle 1896 Pièce de déchiffrage pour le concours du Conservatoire de 1896
Sérénade vénitienne Piano
L'An Mil Chœur et orchestre 1898
Boutique japonaise Voix et piano 1899 Louis Gallet Paris, Enoch & Cie, 1899, cotage E. & C. 4083 Sans
Saint François d'Assise Voix , chœur et orchestre 1912
Quintette avec piano Quatuor à cordes et piano 41 Août- Paris, J. Hamelle, 1919, cotage J. 6963 H. Gabriel Fauré Trois mouvements
Variations en ut mineur Piano 42
Paysages franciscains Orchestre 43
Trio avec piano Piano, violon et violoncelle 45 1920-1921 Paris, Durand, 1922, cotage D. & F. 10131 Henri Rabaud Trois mouvements
Sonate pour violoncelle Piano et violoncelle 46
Impressions de music-hall Orchestre 47
Sonata da camera Piano, flûte et violoncelle 48 Paris, Durand, 1922, cotage D. & F. 11324 À la mémoire de Louis Fleury Trois mouvements (Prélude, Sarabande, Finale)

Par numéro d'opus[modifier | modifier le code]

En réalité assez peu attentif à la numérotation de ses œuvres, l'existence d'opus dans le catalogue de Pierné reste parcellaire et imparfaite (on constate notamment quelques numéros manquants : op. 1 et 2, 44 et 50 — et deux en double : op. 3 et 49), liée avant tout à l'édition progressive de ses ouvrages, notamment chez Leduc et Hamelle. C'est ainsi que la Berceuse, pourtant composée en 1880, reçu un numéro supérieur aux Quinze pièces pour piano, de trois ans postérieures. Toutefois, ce phénomène tend à s'estomper à partir des années 1890. De fait, moins d'un tiers de ses compositions reçurent un numéro, dont aucune œuvre scénique ou dramatique.

Opus Œuvre Formation
Opus 1 Néant Néant
Opus 2 Néant Néant
Opus 3 Fugue en sol mineur Grand orgue
Opus 3 Quinze pièces Piano
Opus 4 Fantaisie-Impromptu Violon et piano
Opus 5 Pièce en sol mineur Hautbois et piano
Opus 6 Fantaisie-ballet Piano et orchestre
Opus 7 Sérénade Violon et piano
Opus 8 Berceuse Hautbois et piano
Opus 9 Impromptu-Caprice Harpe
Opus 9bis Impromptu-Caprice Piano
Opus 9ter Impromptu-Caprice (édition de concert) Harpe
Opus 10 Ouverture symphonique Orchestre
Opus 11 Première suite d'orchestre Orchestre
Opus 12 Concerto en ut mineur Piano et orchestre
Opus 13 Étude de concert Piano
Opus 14 Album pour mes petits amis Piano
Opus 15 Deuxième valse Piano
Opus 16 Caprice Violoncelle et piano
Opus 17 Humoresque Piano
Opus 18 Almée (air de ballet) Piano
Opus 19 Canzonetta Clarinette et piano
Opus 20 Rêverie Piano
Opus 21 Expansion Violoncelle et piano
Opus 22 Improvisata Piano
Opus 23 Marche Solennelle Orchestre d'harmonie
Opus 23bis Marche Solennelle Orchestre symphonique
Opus 24 Pantomime Piano
Opus 25 Scherzo-caprice Piano et orchestre
Opus 26 Barcarolle Piano 4 mains
Opus 27 Valse impromptu Piano 4 mains
Opus 28 Ariette dans le style ancien Piano
Opus 28bis Mazurka Piano
Opus 29 Trois pièces Grand orgue
Opus 30 Pastorale variée Piano
Opus 31 Nocturne Piano
Opus 32 Sérénade à colombine Piano
Opus 33 Bagatelle Piano
Opus 34 Sérénade vénitienne Piano
Opus 35 Solo de concert Basson et piano
Opus 36 Sonate pour violon et piano Violon et piano
Opus 37 Poème symphonique Piano et orchestre
Opus 38 Ballet de cour Orchestre
Opus 39 Konzertstück Harpe et orchestre
Opus 40 Trois pièces pour piano formant suite de concert Piano
Opus 41 Quintette pour piano et cordes Piano et quatuor à cordes
Opus 42 Variations Piano
Opus 43 Paysages franciscains Orchestre
Opus 44 Néant Néant
Opus 45 Trio avec piano Piano, violon et violoncelle
Opus 46 Sonate pour violoncelle Violoncelle et piano
Opus 47 Impressions de music-hall Orchestre
Opus 48 Sonata da camera Flûte, violoncelle et piano
Opus 49 Divertissement sur un thème pastoral Orchestre
Opus 49 Fantaisie basque Violon et orchestre
Opus 50 Néant Néant
Opus 51 Variations libres et finale Flûte, violon, alto, violoncelle et harpe
Opus 52 Passacaille Piano
Opus 53 Prélude Basson et piano

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Sonate pour violon et piano op. 36 ; Quintette pour piano et cordes op. 41 - Jean Hubeau, piano ; Olivier Charlier, Quatuor Viotti (1983, Erato)
  • Impromptu-Caprice pour harpe (1885) - voir récitals Laskine, Nordmann, Zabaleta, Drake, Roblès, Berghout, Ceysson, De Maistre…
  • Voyage au Pays du Tendre, Variations libres et finale - L. Beydts, Pierre Jamet et son Quintette (1942/1933, Timpani) (OCLC 828914619)
  • Concerto pour piano et orchestre - Marylène Dosse, piano ; Orchestre philharmonique de Stuttgart, dir. Matthias Kuntzsch (décembre 1976, Vox Records) (OCLC 960153588)
  • Concerto pour piano et orchestre ; Bouton d'Or ; Ramuntcho - Raës/Douai/Vachey (1987, Solstice)
  • Œuvre pour piano et orchestre : Concerto, Poème, Fantaisie-Ballet, Scherzo-Caprice - Coombs/BBC/Corp (2002, Hyperion)
  • Concertstück pour harpe et orchestre op. 39 :
    1. Laskine/ORTF/Martinon (1970, Erato)
    2. Moretti/Südwestfunks/Arp (1992, Koch)
    3. Ceysson/Avignon-Provence/Jean (2014, Naïve)
    4. De Maistre/Rhénanie-Palatinat/Lu (2001, Claves)
  • Marche des Petits soldats de plomb :
    1. orchestre : Orch. de Paris/Jacquillat (1974, EMI)
    2. 6 harpes : Sextuor de Harpes de Paris (1989, Adda)
  • Images, ballet ; Viennoise ; Paysages Franciscains ; Les Cathédrales - Orchestre des Pays de Loire/Dervaux (1978, EMI)
  • Cydalise et le Chèvre-Pied, deux suites d'orchestre ; Ouverture de Ramuntcho - Orchestre de l'Opéra de Paris, dir. Jean-Baptiste Mari (9-11 juin 1976, EMI) (OCLC 658331017)
  • Cydalise et le Chèvre-Pied, ballet intégral - Orchestre philharmonique du Luxembourg, dir. Shallon (2000, Timpani)
  • Impressions de Music-Hall ; Fantaisie Basque ; Izéïl ; Divertissement pastoral : Philippe Koch, violon ; Orchestre philharmonique du Luxembourg, dir. Bramwell Tovey (septembre 2005, Timpani) (OCLC 85195927)
  • L'An Mil ; Les Cathédrales ; Paysages Franciscains - Lionel Peintre, baryton ; Chœur Nicolas de Grigny et Orchestre national de Lorraine, dir. Jacques Mercier (novembre 2006, Timpani) (OCLC 937033369)
  • Les Enfants à Bethléem, mystère (1907) - Jocelyne Charmonin, Hanna Schaer, Norah Amsellem, Raphaëlle Hazard, Daphné Kupferstein, sopranos ; Jean-Claude Orliac, ténor ; Jean-Marie Frémeau, baryton ; Paul-Emile Deiber, narrateur ; Georges Delvallée, orgue ; Orchestre philharmonique de Radio France, dir. Michel Lasserre de Rozel (10 décembre 1987, Erato) (OCLC 988337618)
  • Sophie Arnould, opéra en 1 acte (1927) Ballet de cour pour orchestre - Sophie Marin-Degor, soprano (Sophie) ; Jean-Sébastien Bou, baryton (Dorval) ; Doris Lamprecht, mezzo-soprano (Babel) ; Orchestre philharmonique du Luxembourg, dir. Nicolas Chalvin (2007, Timpani) (OCLC 872623815)
  • Saint François d'Assise, oratorio (1912), L'An Mil, poème symphonique (1898) - Jean Giraudeau (François), Lucien Lovano (le Lépreux), Berthe Monmart (Claire), Freda Betti (Lucia), Raymond Amade, ténor, Bernard Demigny (Léon), Choeurs de la RTF, Orchestre Radio-symphonique de Paris, René Alix, Orchestre national de la RTF, dir. Jean Fournet (enregistré en 1953 et 1964). 2 CD Solstice 2021 Diapason d'or

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mairie de Metz, « Acte de naissance n° 759 du 17/08/1863 photo 257 1E/b625 », sur Archives en ligne de Metz (consulté le ) : « Henry Constant Gabriel Pierné, né hier à 9h du soir »
  2. Anne-Charlotte Rémond, « Paris, 1910 : Création d'Iberia de Claude Debussy », sur France Musique, (consulté le )
  3. « WIDOR CHARLES MARIE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  4. Archives de Paris 17e (arrondissement de son domicile), transcription de l'acte de décès no 1898, année 1937 (page 4/31)
  5. « Henri Libert (1869-1937) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  6. Léopold Tobisch, « 10 décès les plus macabres des compositeurs classiques », sur France Musique, (consulté le ).
  7. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 2448, vue 6/9.
  8. « Vendée ! : drame lyrique en trois actes et quatre tableaux : Partition piano et chant », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Masson, Gabriel Pierné, musicien Lorrain, Metz, Éditions Serpenoises, 1987.
  • « Gabriel Pierné », dans Sax, Mule & Co, Jean-Pierre Thiollet, H & D, Paris, 2004.
  • Cyril Bongers, Gabriel Pierné, correspondance romaine, Symétrie, Lyon, 2006 (ISBN 978-2-914373-12-8).
  • Cyril Bongers, « Dans l’ombre de César Franck : Gabriel Pierné à l’orgue » dans L’Orgue, no 278, 2007-II/III, p. 33-61. (ISSN 0030-5170).
  • Cyril Bongers, « Histoire de girations, introduction à la discographie de Gabriel Pierné » dans Tempus Perfectum, no 4, , p. 15-19. (ISSN 1950-8700).
  • Cyril Bongers, « Le Verbe et le Son, l’Image et le Souvenir… Les chemins de l’extase dans l’œuvre franciscaine de Gabriel Pierné » in Le Paon d’Héra, no 4, , p. 75-94.
  • Cyril Bongers, « De l'union des contraires à l'opposition des semblables : les Édith de Georges Marty et Gabriel Pierné » in Le Concours du prix de Rome de musique (1803-1968), Symétrie & Palazzetto Bru-Zane, collection Perpetuum mobile, Lyon, 2011, p. 255-300. (ISBN 978-2-914373-51-7).
  • Cyril Bongers, « Gabriel Pierné et Marcel Schwob : itinéraires d'une collaboration interrompue » dans Spicilège, Cahiers Marcel Schwob, numéro 4, 2011, p. 61-79.
  • Cyril Bongers, « Autour d'une dédicace de La Croisade des enfants de Gabriel Pierné » dans Spicilège, Cahiers Marcel Schwob, numéro 7, 2014, p. 140-149.

Correspondances[modifier | modifier le code]

  • Cyril Bongers, Gabriel Pierné, correspondance romaine, Symétrie, Lyon, 2006 (ISBN 978-2-914373-12-8)
    Ensemble des lettres envoyées par Pierné à ses parents alors qu'il effectuait son séjour romain (1883-1885)
  • Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052)
    Contient 15 correspondances de Maurice Ravel à Gabriel Pierné (1907-1924), 2 correspondances de Gabriel Pierné à Maurice Ravel (1924) et 2 correspondances de Gabriel Pierné sur Maurice Ravel (1921-1935)
  • Claude Debussy, Correspondance 1872-1918, édition établie par François Lesure et Denis Herlin, Paris, Gallimard, 2005 (ISBN 2070772551) n 5.

Liens externes[modifier | modifier le code]