Global Change Observation Mission

GCOM
Description de cette image, également commentée ci-après
GCOM-W (vue d'artiste).
Données générales
Organisation Drapeau du Japon JAXA
Domaine Observation de la Terre (eau et climat)
Lancement GCOM-W : 17 mai 2012
GCOM-C : 23 décembre 2017
Durée 5 ans (mission primaire)
Caractéristiques techniques
Masse au lancement environ 2 000 kg
Orbite
Orbite Orbite héliosynchrone
Principaux instruments
AMSR-2 radiomètre (série W)
SeaWinds scattéromètre (à confirmer)
GLI capteur photographique infrarouge et visible (série C)

GCOM, (Global Change Observation Mission), est un programme spatial d'observation de la Terre, de l'eau, de la biomasse et du climat terrestre, impliquant le lancement de 6 satellite de télédétections japonais.

Les 6 satellites GCOM, qui pèsent environ deux tonnes chaque, sont placés sur une orbite héliosynchrone à une altitude comprise entre 700 et 800 km d'altitude. Ils doivent être lancés par le lanceur japonais H-IIA.

Début 2010, seuls les 3 premiers satellites de la série sont budgétés à la suite de restrictions budgétaires liées à la crise économique mondiale des années de 2008 et suivantes[1].

Objectifs[modifier | modifier le code]

GCOM prend la suite des deux missions ADEOS-I (1996) et ADEOS-II (2002) qui échouent à la suite de la défaillance de ces deux satellites. GCOM est la principale contribution de l'agence spatiale japonaise (JAXA) au programme GEOSS (Global Earth Observation System of Systems ou « Système mondial des systèmes d'observation de la Terre »).

Segment spatial[modifier | modifier le code]

Le projet GCOM doit comporter 6 satellites :

  • 3 satellites GCOM-W (W signifiant « Water »), ils doivent permettre de mieux comprendre et mesurer le cycle de l'eau (incluant l'observation de la banquise, ou de la température de surface des océans), notamment au moyen du radiomètre AMSR-2.
    • GCOM-W1 (Shizuku, 「しずく」), est lancé le [2] et est inclus dans le « A-train » (la série de satellites (américains et français) tournant sur une même orbite pour observer les mêmes zones à quelques minutes d'intervalle, ce qui permet de mesurer des évolutions fines et rapides.
    • GCOM-W2 : la JAXA envisage d'inclure un scattéromètre américain sur ce satellite ainsi que sur le suivant de cette série, en 2020.
    • GCOM-W3.

Contexte[modifier | modifier le code]

La modélisation numérique des processus climatiques à l'échelle de la planète nécessite de nombreuses données à une précision suffisante pour permettre une prédiction du changement climatique qui constitue de nos jours un enjeu sociétal important.

Déroulement du programme[modifier | modifier le code]

GCOM-W1, baptisé Shizuku après son lancement, est lancé le par un lanceur H-IIA. Il circule sur la même orbite que la constellation A-train pour permettre une synchronisation de la collecte des données. Celle-ci débute le . Le satellite est conçu pour fonctionner durant au moins 5 ans, mais l'agence spatiale japonaise espère le voir fonctionner bien au-delà de cette échéance.

GCOM-C1, baptisé Shikisai après son lancement, est mis en orbite le par un lanceur H-IIA qui emporte également le micro-satellite expérimental Super Low Altitude Test Satellite (SLATS) également développé par l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise qui a pour objectif de tester le recours à un moteur ionique pour compenser la traînée générée par l'atmosphère résiduelle[3].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. BE Japon numéro 528 (1/02/2010) - Ambassade de France au Japon (ADIT)
  2. (en) Annonce du lancement (la date et l’heure indiquées correspondent au fuseau horaire du Japon)
  3. (en) Patric Blau, « SLATS », sur Spaceflight101.com,