Géraldine Savary

Géraldine Savary
Illustration.
Portrait de Géraldine Savary (2015)
Fonctions
Conseillère aux États
Élection 21 octobre 2007
Réélection 23 octobre 2011
8 novembre 2015
Législature 48e, 49e et 50e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CSEC, CTT, CAJ, CPS et CdG
Prédécesseur Michel Béguelin
Successeur Adèle Thorens Goumaz
Vice-présidente du Parti socialiste suisse
Successeur Ada Marra
Conseillère nationale
Législature 47e
Successeur Ada Marra
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Bulle
Nationalité Suisse
Française
Parti politique Parti socialiste
Conjoint Grégoire Junod
Diplômée de Université de Lausanne
Profession Journaliste

Géraldine Savary, née le à Bulle (originaire de Sâles, double nationale franco-suisse), est une journaliste politique et une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Elle est députée du canton de Vaud au Conseil national de 2003 à 2007, puis au Conseil des États jusqu'en 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Double nationale franco-suisse[1],[2], Géraldine Savary a obtenu une maturité gymnasiale au collège du Sud à Bulle. Elle est licenciée en sciences politiques de l'Université de Lausanne.

De 1996 à 2002, elle est responsable de l'édition de l'hebdomadaire romand Domaine public. Elle est présidente de la Commission fédérale de la Poste (PostCom) du [3] au [4], puis devient rédactrice en chef du magazine Femina le [5].

En 2006[6], elle épouse une autre personnalité politique suisse, le syndic de Lausanne, Grégoire Junod[7]. Ils ont deux filles[8].

Géraldine Savary se déclare catholique romaine sans nécessairement être très pratiquante[9].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle adhère au Parti socialiste en 1994[10], puis est membre du Conseil communal de Lausanne de janvier 1998 à décembre 2003[11].

Elle occupe la présidence du Parti socialiste de Lausanne de à et la vice-présidence du Parti socialiste suisse de septembre 2012[12] à novembre 2018.

Assemblée fédérale[modifier | modifier le code]

Géraldine Savary siège au Conseil national de 2003 à 2007, puis au Conseil des États de 2007 à 2019, pour le canton de Vaud. Elle est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) de 2003 à 2015, qu'elle préside de 2013 à 2015, de la Commission des transports et des télécommunications (CTT) de 2007 à 2019, de la Commission des affaires juridiques (CAJ) de 2007 à 2015, de la Commission parlementaire de la politique de sécurité (CPS) de 2011 à 2019 et de la Commission de gestion (CdG) de 2015 à 2019.

Aux élections fédérales de 2011, elle arrive en tête du premier tour pour le Conseil des États, mais sans obtenir la majorité absolue. Le , à l'issue du second tour, elle est réélue avec plus de 56 % des suffrages[13]. Lors des élections fédérales de 2015, Géraldine Savary est réélue au Conseil des États, mais pas son colistier Luc Recordon[14].

Affaire Paulsen et démission[modifier | modifier le code]

En , elle essuie des critiques en raison de ses liens avec le milliardaire et homme d'affaires Frederik Paulsen (bénéficiant d'un forfait fiscal dans le canton de Vaud et proche de Vladimir Poutine). Celui-ci a notamment financé sa candidature de 2011 et 2015 au Conseil des États avec son colistier Luc Recordon : en 2011, il leur verse 8 000 francs au premier tour, puis 7 000 francs au second[15],[16] (ce deuxième don dépassant de 5 000 francs la limite autorisée par le règlement interne du Parti socialiste et ne lui ayant pas été annoncé[7]) ; en 2015, il finance leur campagne à hauteur de 10 000 francs (5 000 francs chacun)[15].

Reconnaissant des « erreurs d'appréciation », elle renonce à un quatrième mandat au Conseil des États et quitte son poste de vice-présidente du Parti socialiste suisse[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Gemischtes Echo der Politik auf die Wahl Sarkozys », NZZ,‎ (lire en ligne)
  2. « Présidentielle française: le PRD et l'UDC satisfaits », sur 20 minutes, (consulté le )
  3. « Commission fédérale de la poste PostCom [Le Conseil fédéral nomme Géraldine Savary à la présidence de la PostCom] », sur www.postcom.admin.ch (consulté le )
  4. « Le Conseil fédéral nomme Anne Seydoux-Christe à la présidence de la PostCom », sur www.admin.ch (consulté le )
  5. « L'ancienne sénatrice Géraldine Savary devient rédactrice en chef de Femina », sur rts.ch, (consulté le )
  6. « Grégoire Junod, une sève syndicale qui a la gagne », sur salem.blog.24heures.ch (consulté le )
  7. a b et c Yan Pauchard, « Épuisée, Géraldine Savary jette l’éponge », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Edgar Bloch, « Vaud met sur orbite des sénateurs de gauche », sur arcinfo.ch, (consulté le )
  9. Darius Rochebin, « Géraldine Savary » [vidéo], Pardonnez-moi, sur rts.ch, Radio télévision suisse, (consulté le )
  10. « L'éveil à la politique de cinq Romands qui s'apprêtent à quitter la Coupole fédérale », sur rts.ch, (consulté le )
  11. « Ratsmitglied ansehen », sur www.parlament.ch (consulté le )
  12. ATS, « Congrès de Lugano – Géraldine Savary élue vice-présidente du PS », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  13. « Canton de Vaud: Résultat officiel votation / élection », sur www.elections.vd.ch (consulté le )
  14. « Le Vaudois Olivier Français évince Luc Recordon du Conseil des États », Radio télévision suisse, (consulté le )
  15. a et b « Le milliardaire Paulsen a financé deux fois Géraldine Savary et Luc Recordon », rts.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Les liaisons dangereuses de Géraldine Savary », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]