Front du Levant

Front du Levant
Image illustrative de l’article Front du Levant

Idéologie Islamisme sunnite, nationalisme syrien
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Statut Actif
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Syrie
Actions
Zone d'opération Gouvernorat d'Alep
Organisation
Chefs principaux Houssam Yassine[1]
Membres 7 000[2]
Fait partie de Armée syrienne libre
Fatah Halab (2015-2017)
Chambre d'opérations Hawar Kilis (depuis 2016)
Armée nationale syrienne (depuis 2017)
Guerre civile syrienne

Le Front du Levant (arabe : الجبهة الشامية, al-Jabhat al-Sham) est une alliance de groupes rebelles formée le dans le gouvernorat d'Alep pendant la guerre civile syrienne.

Composition[modifier | modifier le code]

Le Front du Levant est formé le par les groupes rebelles suivants[3] :

Cependant, la plupart de ces groupes quittent ensuite le Front du Levant. Début 2017, ce dernier est constitué des groupes suivant :

Affiliations[modifier | modifier le code]

Le Front du Levant est affilié à l'Armée syrienne libre[9],[10].

Il fait partie des mouvements qui intègrent la chambre d'opérations Fatah Halab le [11],[12].

Il intègre la Chambre d'opérations Hawar Kilis en avril 2016[13].

Fin 2017, il intègre l'Armée nationale syrienne[14].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Les idéologies des groupes qui composent le Front du Levant sont diverses, incluant des tendances salafistes, islamistes proches des Frères musulmans ou apolitiques[3].

Commandement[modifier | modifier le code]

Le Front du Levant est dirigé par Hussam Yassine[1] et son porte-parole est Mohammed Ahmed[15].

Zones d'opérations[modifier | modifier le code]

Le Front du Levant est surtout actif dans le gouvernorat d'Alep. Le 25 janvier 2017, ses forces dans le gouvernorat d'Idleb intègrent Ahrar al-Cham pour obtenir sa protection après des attaques du Front Fatah al-Cham[16],[17],[18],[19],[20].

Le Front du Levant participe à la bataille d'Alep, il affronte l'État islamique au nord d'Alep et prend part à l'Opération Bouclier de l'Euphrate[21],[15]. Vers la mi-février 2017, il affirme détenir 300 combattants l'État islamique, dont des combattants étrangers en soulignant qu'aucun gouvernement étranger ne cherche à récupérer ses ressortissants[22].

Exactions[modifier | modifier le code]

Dans un rapport publié le , Amnesty International accuse le Front du Levant de crimes de guerre et dénonce des cas de tortures, d'enlèvements et d'exécutions sommaires commis par des membres de ce groupe[1],[23].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Syrie : des horreurs commises par des groupes armés », Amnesty International,
  2. Ryan O'Farrell, « Mapping Syria’s Armed Opposition: Rebel Groups by Theater », sur Medium.com,
  3. a b c d e f et g (en) Aron Lund, « The Levant Front: Can Aleppo’s Rebels Unite? », Carnegie,
  4. (en) Jennifer Cafarella et Genevieve Casagrande, « Syrian Armed Opposition Forces in Aleppo » [PDF], Institute for the Study of War,
  5. « Les rebelles syriens du Hazzm rejoignent le Front du Levant », Reuters,
  6. Le Monde avec Reuters, « Un groupe syrien non djihadiste rejoint les islamistes »
  7. (en) Charles Lister, « New sign of unity in key rebel front #Aleppo. Maybe more to come. Thuwar al-Sham merges into Al-Jabhat al-Shamiya: », sur twitter,
  8. a b c et d Cody Roche, « Factions Fighting in the Syrian Civil War »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Bellingcat,
  9. France 24 avec AFP et Reuters, « Les rebelles lancent une contre-attaque en Syrie pour briser le siège d'Alep »,
  10. Ryan O'Farrell et badly_xeroxed, « Syrian Opposition factions in the Syrian Civil War »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  11. (en) « "Infographic: "Fatah Halab" military operations room – coalition of 31 rebel factions" », Archicivilians,
  12. Luc Mathieu, « Libération : Syrie : l’Armée de la conquête sur le chemin de Damas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Libération,
  13. (en) @badly_xeroxed, « #Infographic of #FSA groups and related factions in #EuphratesShield/#FıratKalkanı/#درع_الفرات North #Aleppo #Syria »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Twitter,‎
  14. « انفوغراف »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), NORS Studies,‎
  15. a et b Allan Kaval, « Les brigades syriennes du « Bouclier de l’Euphrate » », Le Monde,
  16. Lisa Barrington et Tom Perry, « Regroupement de factions rebelles syriennes face au Front Fateh al Cham », sur challenges.fr, Reuters,
  17. Caroline Hayek, « En Syrie, une trêve aux accents de guerre intestine rebelle », L’Orient-Le Jour,
  18. (en) Charles Lister, « Today, the following have joined Ahrar al-Sham:- Tajamu Fastaqim - Thuwar al-Sham - x5 Jaish al-Islam & Jaish al-Mujahideen brigades », sur twitter,
  19. Romain Caillet, « Pour mieux lutter contre #JFS, tous les groupes "rebelles modérés" de la région d'#Idlib rejoignent Ahrar ash-Sham », sur twitter,
  20. Romain Caillet, « Face à #JFS, les Faucons du Levant, Jaysh al-Islam(Idlib), Jaysh al-Mujahidin, Fastaqim & le Front du Levant(Idlib) intègrent Ahrar ash-Sham », sur twitter,
  21. Delphine Minoui, « En Syrie, la Turquie veut repousser à la fois l'État islamique et les milices kurdes », Le Figaro,
  22. Madjid Zerrouky et Benjamin Barthe, « Les « revenants » à la merci des rebelles syriens », Le Monde,
  23. « Syrie. Enlèvements, torture et exécutions sommaires aux mains des groupes armés », Amnesty International,