Free Fire

Free Fire
Description de cette image, également commentée ci-après
Le réalisateur Ben Wheatley accompagné du casting du film au Festival de Londres en 2016.
Titre québécois Hostiles et Armés
Réalisation Ben Wheatley
Scénario Ben Wheatley
Amy Jump (en)
Acteurs principaux
Sociétés de production Film4
BFI
Protagonist Pictures
Rook Films
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Comédie noire, action
Durée 90 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Free Fire ou Hostiles et Armés au Québec est une comédie d'action britannique coécrite et réalisée par Ben Wheatley, sortie en 2016. Le film a été présenté au festival international du film de Toronto en 2016[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Un soir, deux chauffeurs, Stevo et Bernie, roulent pour rencontrer deux membres de l'IRA, Chris et Frank. Sur la route, le premier raconte au second qu'il s'est fait frapper la veille par le cousin d'une femme qu'il a violée. Il rencontre les deux autres devant une entreprise désaffectée à Boston, accompagnés de leur intermédiaire Justine. Un représentant, Ord, arrive et les guide à l'intérieur. Ils sont venus pour acheter des armes à feu au trafiquant Vernon et de ses associés Martin, Gordon et Harry. Une tension s'installe entre les deux groupes, notamment entre Chris et Vernon à cause des mauvaises armes du second. Après les avoir testées, la bande de Chris les récupère finalement dans un van et donne l'argent dans une mallette à Vernon.

De son côté, Stevo reconnaît Harry, l'homme qui l'a frappé le jour précédent, et refuse de s'approcher de lui, énervant dès lors Frank. Harry l'aperçoit et les deux se provoquent mutuellement, entraînant une tension entre tout le monde. Stevo s'excuse auprès d'Harry mais le rend furieux en lui racontant ce qu'il a fait à sa cousine. Incontrôlable, Harry tire dans l'épaule de Stevo. Rapidement, la situation dégénère et une fusillade éclate, séparant les deux groupes et blessant par balles tout le monde. Martin, tenant la mallette, est blessé par une balle dans la tête. Désormais au centre du hangar, Vernon tente par tous les moyens de la récupérer.

Vernon tire dans le dos de Bernie, mourant sur le coup. Deux autres hommes cachés avec des carabines tirent sur les deux groupes. Un d'entre eux, Jimmy, est tué alors que le second, Howie, est reconnu par Ord qui lui raconte qu'il a été payé pour tous les tuer et récupérer l'argent. Avant qu'il ne révèle qui l'a engagé, il est tué par le groupe de Chris. Chris, défendant Justine à qui il a proposé d'aller boire à verre avant que le massacre ne commence, propose au groupe de Vernon de la laisser partir. Ord, désormais du côté des trafiquants, accepte. Gordon la suit pour l'assassiner.

Alors que la fusillade continue, un téléphone sonne dans un des bureaux de l'entrepôt. Réalisant qu'ils peuvent appeler de l'aide, Chris y envoie le blessé Frank, suivi par Vernon qui veut l'empêcher de l'atteindre. Gordon poursuit Justine à l'entrée du hangar mais elle réussit à le tuer. Au moment où Chris, Ord, Harry et Stevo s'engagent dans une autre fusillade, Vernon tue Frank, qui l'a immolé par du feu avant de mourir..

Martin reprend connaissance et tire sur son propre groupe. Il révèle que Howie et Jimmy travaillaient pour lui. Il récupère la mallette mais succombe à ses blessures. Après avoir esquivé les coups de feu d'Ord et d'Harry, Chris atteint le bureau et tire dans la tête de Vernon. Utilisant le téléphone pour appeler ses associés, Chris est coupé par Ord alors que Harry distrait Stevo. Retournant à l'entrepôt, Justine récupère la carabine de Jimmy mais perd connaissance.

Un des associés de Chris, Leary, entre dans l'entrepôt à la recherche de ses camarades de l'IRA mais se fait tuer par Harry. Prenant la mallette, il tente de s'enfuir avec le van alors que Stevo lui tire dessus. Harry l'écrase au sol avant qu'il ne décède. L'incendie déclenché par Frank se répand et allume les extincteurs automatiques à eau. Fatigués et manquant de munitions, les deux derniers survivants, Ord et Chris, acceptent ensemble d'arrêter de se battre, prennent l'argent et tentent de s'enfuir avant l'arrivée inévitable de la police.

  • Dénouement et révélations finales

Soudainement, Ord se fait tuer par Justine, qui blesse également accidentellement Chris. À terre et se vidant de son sang, il lui déclare qu'il aurait voulu mieux la connaître avant de mourir. Unique survivante de ce massacre, Justine récupère la mallette et se dirige vers la sortie de l'entrepôt au moment même où les gyrophares rouges de la police illuminent le hangar et les sirènes se font entendre.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

 Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[5]
 Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[6]

Production[modifier | modifier le code]

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

À l'origine, le rôle de Justine devait être interprétée par Olivia Wilde, qui a dû renoncer au projet pour cause d'incompatiblité d'emploi du temps[7]. Luke Evans devait, quant à lui, incarner le rôle finalement tenu par Sharlto Copley mais refusera pour les mêmes raisons.[réf. nécessaire]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage du film a commencé le [8]. Il a lieu à Brighton dans le Sussex de l'Est[9].

Sortie et accueil[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis[10] 1 799 312 $ 4
Drapeau de la France France[11] 11 159 entrées 6[12]
Alt=Image de la Terre Mondial[13] 3 793 754 $ [14] 10

Free Fire sort au Royaume-Uni le dans 334 salles et prend la septième place du box-office britannique avec 603 218 $, pour une moyenne de 1 806 $ par salles[10], avant de connaître une baisse des recettes durant son exploitation sauf en huitième semaine, avant de finir avec 1 286 714 $ la semaine suivante[10]. Il s'agit de la meilleure recette - hors États-Unis - engrangée pour le long-métrage[10].

Le film est distribué aux États-Unis dans 1 070 salles le et se contente d'une dix-septième place au box-office lors de son week-end d'ouverture avec 994 430 $ et fait une sévère chute au box-office avant d'être retiré de l'affiche après quatre semaines, finissant son exploitation en salles avec 1 799 312 $[10]. En France, le film connaît une sortie limitée à la mi-juin 2017 dans 36 salles et débute avec 6 650 entrées lors de sa première semaine d'exploitation[11].

Réception critique[modifier | modifier le code]

Free Fire obtient un accueil globalement positif de la part des critiques anglophones, obtenant un taux d'approbation de 67% sur le site Rotten Tomatoes, pour 178 critiques collectées et une moyenne de 6,3/10[15]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 63/100, sur la base de 39 critiques collectées et la mention « commentaires généralement favorables »[16]. En France, l'accueil de la presse est relativement plus mitigé, obtenant une moyenne de 2,7/5 sur le site Allociné, pour 19 critiques collectées[17].

Parmi les critiques positifs, Caroline Vié de 20 Minutes, le film est « une pure décharge d’adrénaline ponctuée de rires macabres »[18], tandis que Maxime Lerolle de L'Humanité, il s'agit d'un « film d’action expérimental autant que jouissif, qui relève le défi de mettre en scène une fusillade de plus d’une heure »[19].

Parmi les critiques mitigées, François Forestier du Nouvel Observateur, lui reproche le côté « un peu répétitif, surtout vers la fin, mais l'humour noir fait tout passer »[20], Louise-Camille Bouttier de Rolling Stone note que ce « huis-clos aux accents Tarantiniens rafraîchissant mais qui finit par lasser entre pétarades incessantes et dialogues peu subtils »[17].

Parmi les critiques négatives, la rédaction du Figaro avoue avoir « rit beaucoup », tout en s'ennuyant un peu[17], Stéphane Belpêche du Journal du Dimanche « regrette l’audace et la fulgurance [des] premiers longs métrages [du réalisateur] », ajoutant que « son bain de sang est d’un ennui mortel »[17] et Emmanuel Raspiengeas de Positif juge le film paresseux[17].

La réception auprès des spectateurs est également positif mais relatif, obtenant un taux d'approbation de 55% sur le site Rotten Tomatoes, pour plus de 8 600 critiques et une moyenne de 3,3/5[15] et une moyenne de 6,7/10 sur le site Metacritic, pour 82 critiques[16]. Il obtient également une note de 6,5/10 sur le site IMDb, pour près de 21 000 votes[21]. L'accueil des spectateurs français est mitigé, avec une moyenne de 2,7/5 sur le site Allociné, pour 308 notes, dont 36 critiques[22].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Dates de sortie du film » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le 14 juin 2017).
  2. (en) Simon Thompson, « Free Fire Director Ben Wheatley Talks Making Movies For $7 Million And U.K. Tax Incentives », sur Forbes.com, (consulté le ) : « With a budget of just $7 million, the U.S. rights to the latest piece from the U.K.'s master of small budget cinema was the subject of one of the most competitive bidding wars at the American Film Market in 2015. It’s already made over $1.1 million at the U.K. box office and set to open domestically in the region of $3 million. ».
  3. (en) « Free Fire », sur Powergrid.thewrap.com, The Wrap (consulté le ).
  4. « FREE FIRE : Visa et Classification », sur CNC.fr, (consulté le ) : « Interdiction aux mineurs de moins de douze ans en raison de la violence du film, dont le second degré n'est pas forcément accessible à un jeune public, et de scènes susceptibles de heurter la sensibilité du jeune public. ».
  5. « Fiche de doublage français du film », sur RS Doublage (consulté le )
  6. « Fiche de doublage québécois du film », sur Doublage Québec (consulté le )
  7. « Brie Larson Joins Cast of Ben Wheatley’s Free Fire », sur Variety.com.
  8. « Shooting Free Fire », sur Facebook.
  9. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. a b c d et e (en) « Free Fire (2017) », sur Box Office Mojo (consulté le )
  11. a et b « Free Fire (2017) », sur JP's Box-office (consulté le )
  12. « FREE FIRE », sur CBO Box-office (consulté le )
  13. « Free Fire : International Box Office », sur The Numbers (consulté le )
  14. (en) « Free Fire », sur The Numbers (consulté le )
  15. a et b (en) « Free Fire (2017) », sur Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le )
  16. a et b (en) « Free Fire (2017) », sur Metacritic (consulté le )
  17. a b c d et e « Free Fire : critiques presse », sur Allociné (consulté le )
  18. Caroline Vié, « VIDEO. «Free Fire»: Quand Ben Wheatley tire à vue, rien ne va plus mais qu'est-ce qu'on se marre », sur 20 Minutes, (consulté le )
  19. Maxime Lerolle, « Cinéma. Pruneaux à gogo sans comptes à rendre », sur L'Humanité, (consulté le )
  20. François Forestier, « "Ce qui nous lie", "Nos patriotes" : les films à voir (ou pas) cette semaine », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  21. « Votes de Free Fire » (évaluations des utilisateurs), sur l'Internet Movie Database (consulté le 16 juin 2017)
  22. « Free Fire : critiques spectateurs », sur Allociné (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :