Frappe de drones du 29 août 2021 à Kaboul

Frappe de drones du 29 août 2021 à Kaboul

Vidéo militaire américaine de la frappe de drones

Localisation Kaboul (Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan)
Date
16 h 53 (UTC+4:30)
Type Attaque de drones
Armes Missile Hellfire
Morts 10 civils, dont 7 enfants et Zemari Ahmadi
Auteurs United States Central Command (Forces armées des États-Unis)
Partie de Guerre d'Afghanistan (2001-2021)

La frappe de drones du à Kaboul survient lorsqu'un drone américain tue 10 civils, dont 7 enfants, à Kaboul, en Afghanistan. Quelques semaines après l'attaque, à la suite d'informations parues dans la presse, des responsables du gouvernement des États-Unis présentent des excuses et reconnaissent que seuls des civils sont morts lors de la frappe, contrairement à ce qui avait été annoncé auparavant.

Contexte[modifier | modifier le code]

L'attaque s'est produite peu après la chute de Kaboul qui a conduit à la fin de la guerre d'Afghanistan qui a duré de 2001 à 2021. Dans les jours qui ont suivi la chute de Kaboul, des évacuations massives de civils ont eu lieu à l'aéroport international Hamid Karzai. Lors de ces évacuations, l'aéroport a été attaqué par un kamikaze, faisant au moins 183 morts.

Frappe de drones[modifier | modifier le code]

Anticipant les prochaines attaques imminentes de la province khorassanienne de l'État islamique, les forces américaines pensaient qu'une Toyota Corolla blanche de 1996 et son conducteur étaient liés à un complot terroriste. Le conducteur de la voiture, Zemari Ahmadi, était un employé de Nutrition and Education International (en), une ONG américaine luttant contre la malnutrition en Afghanistan[1]. Après qu'Ahmadi se soit arrêté dans un entrepôt, six drones Reaper ont encerclé le complexe et à 16 h 53, un seul missile Hellfire a été lancé, tuant 10 personnes. L'armée américaine a reconnu son erreur après avoir examiné des images montrant trois enfants venant saluer Ahmadi dans sa berline avant d'être tués[2].

L'attaque a été menée par le groupe Over-the-Horizon Strike Cell de l'US Central Command[1].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le , le Pentagone a offert une compensation monétaire aux familles des victimes. Le Pentagone a également proposé aux familles de les aider à déménager aux États-Unis[3].

Le Pentagone décide de pas sanctionner les militaires impliqués[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Eric Schmitt (en), « A Botched Drone Strike in Kabul Started With the Wrong Car », The New York Times,
  2. (en) Eric Schmitt et Helene Cooper, « Pentagon acknowledges Aug. 29 drone strike in Afghanistan was a tragic mistake that killed 10 civilians. », The New York Times,
  3. (en) Eric Schmitt, « U.S. Pledges to Pay Family of Those Killed in Botched Kabul Drone Strike », The New York Times, (consulté le )
  4. Belga, « Pas de sanctions contre des militaires américains après la mort de civils dans une frappe à Kaboul », RTBF, (consulté le )