Franz Seraph Cramer

Franz Seraph Cramer

Naissance
Munich, Drapeau de l'Électorat de Bavière Électorat de Bavière
Décès (à 52 ans)
Munich, Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Lieux de résidence Munich
Activité principale Compositeur, flûtiste
Style Musique romantique
Lieux d'activité Munich
Maîtres Eberle
Gerhard Rudolph Dimler
Joseph Graetz
Peter von Winter

Franz Seraph Cramer, né le à Munich dans l'Électorat de Bavière et mort le à Munich dans le Royaume de Bavière, est un compositeur et flûtiste allemand du début de la période romantique.

Il ne doit pas être confondu avec son cousin, le compositeur britannique d'origine allemande Franz Cramer, né à Schwetzingen en 1772 et mort à Londres en 1848[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Franz Seraph Cramer est né le à Munich : son père Johann Cramer (1749-1824) était timbalier et copiste à la cour de Munich[3],[4],[5],[6].

Il est le neveu du compositeur Wilhelm Cramer, le cousin de Johann Baptist Cramer et de Franz Cramer et le frère du violoniste Gerhard Cramer (1784–1829)[4],[6],[7].

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Dès l'âge de 6 ans, Cramer commence à étudier le piano et, à 7 ans, il a fait tellement de progrès qu'il est en état de jouer au concert des amateurs avec succès[6]. Son professeur de clavier est Eberle et, par la suite, son oncle maternel Gerhard Rudolph Dimler (1761-1816)[8], musicien de l'électeur de Bavière, lui donne des leçons de flûte[3],[6].

Ayant montré de grandes dispositions pour la composition par de jolies variations de piano qu'il écrivit à l'âge de 15 ans, son père lui fait suivre des cours de composition auprès de Joseph Graetz, maître de piano de la cour et, peut-être, de Peter von Winter[3],[6],[7],[9].

En 1795, Cramer devient flûtiste de l'orchestre de la cour de Munich (Münchner Hofkapelle)[3],[6],[7].

En 1809, il épouse la soprano Sophie Klotz (1779-1863)[3],[4].

De 1817 à 1835, Cramer est professeur de musique à Munich[3].

Franz Seraph Cramer meurt le à Munich[3],[4],[5], qui est alors devenue la capitale du Royaume de Bavière.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Selon François-Joseph Fétis (Biographie universelle des musiciens, deuxième édition, tome deuxième, 1861), Franz Cramer a écrit plusieurs concertos pour divers instruments, des airs variés, des rondos, etc.[6],[7]. Il a composé au moins trois compositions concertantes pour le clarinettiste Heinrich Baermann[3].

Cramer a composé plusieurs opéras[5] :

  • Das Lustspiel im Lustspiel (La Comédie dans la comédie) (5 mai 1812, Munich) ;
  • Hidalan der Harfner (Hidallan la harpiste), opéra en 2 actes (4 mai 1813, Munich) ;
  • Die Verbannten (Les Exilés), Singspiel en 2 parties (13 octobre 1815, Munich) ;
  • Die Mäntel (Les Manteaux) (mars 1827, Munich) ;
  • Der ewige Jude (Le Juif éternel) (12 août 1827, Munich).

On connaît également de lui quelques autres compositions qu'on a quelquefois attribué à son cousin de Londres[6],[7].

Cramer a également publié quelques recueils de chansons allemandes avec accompagnement de piano[6],[7].

Enregistrement[modifier | modifier le code]

  • 1987 : Romantische Konzertstücke für zwei Klarinetten, Bassethorn und Orchester, œuvres de Carl Baermann, Franz Cramer et Felix Mendelssohn, par Dieter Klöcker et Waldemar Wandel (clarinettes), avec le Sinfonieorchester des Südwestfunk, dir. Arturo Tamayo (Koch Schwann Musica Mundi 311 158 G1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Cramer, Franz », sur Weber Gesamtausgabe (consulté le ).
  2. (de) Ludwig-Maximilians Universität München, « Cramer (Krammer), Franz Seraph », sur Bayerisches Musiker-Lexikon Online (BMLO) (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h (de) « Cramer, Franz Seraph », sur Weber Gesamtausgabe (consulté le ).
  4. a b c et d (de) Ludwig-Maximilians Universität München, « Cramer (Krammer), Franz Seraph », sur Bayerisches Musiker-Lexikon Online (BMLO) (consulté le ).
  5. a b et c (de) « Cramer, Franz Seraph », sur Operone.de (consulté le ).
  6. a b c d e f g h et i François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, deuxième édition, tome deuxième, Librairie De Firmin Didot Frères, Fils et Cie, (lire en ligne), p. 385-386.
  7. a b c d e et f (en) John Denison Champlin Jr, William Foster Apthorp, Cyclopedia of Music and Musicians, Volume I, Charles Scribner's Sons, , p. 370.
  8. (de) Ludwig-Maximilians Universität München, « Dimler (Dümler, Dimmler, Dümmler), Gerhard Rudolph », sur Bayerisches Musiker-Lexikon Online (BMLO) (consulté le ).
  9. Dieter Klöcker, notice du CD Romantische Konzertstücke für zwei Klarinetten, Bassethorn und Orchester, Koch Schwann Musica Mundi 311 158 G1, 1987.

Liens externes[modifier | modifier le code]