Francis Patrick

Francis Patrick
Photographie en noir et blanc d'un joueur de hockey assis avec un V sur le maillot, V dans lequel est inscrit VANCOUVER
Frank Patrick avec les Millionnaires de Vancouver (PCHA) en 1914.
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Naissance ,
Ottawa (Canada)
Décès ,
Vancouver (Canada)
Entraîneur chef décédé
A entraîné Millionnaires de Vancouver (PCHA)
Maroons de Vancouver (PCHA et WCHL)
Bruins de Boston (LNH)
Activité 1920-1936
Joueur décédé
Position Défenseur
A joué pour Renfrew Hockey Club (ANH)
Millionnaires de Vancouver (PCHA)
Maroons de Vancouver (PCHA et WCHL)
Carrière pro. 1909-1924
Poste
Titre Président de la PCHA
Directeur général de la LNH
Activité 1911-1924
1933-1934

Temple de la renommée : 1958

Francis Alexis Patrick (né le à Ottawa au Canada – mort le à Vancouver dans la province de la Colombie-Britannique au Canada) débute comme joueur canadien de hockey sur glace. D'abord amateur, il devient professionnel puis avec son frère aîné, Lester crée une ligue de hockey sur glace dans l'Ouest du Canada. Il occupe alors tour à tour et parfois en même temps de joueur, propriétaire et entraîneur

Il est considéré comme l'auteur de vingt-deux changements de règles de jeu, dont entre autres, la ligne bleue, la passe avant, les numéros sur les chandails[1] Il est intronisé au temple de la renommée du hockey en tant que bâtisseur en raison de son rôle prépondérant dans l'histoire du hockey sur glace[2] en 1950[3]. Le , il meurt d'une attaque cardiaque à peine un mois après la mort de son frère Lester.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les premières années[modifier | modifier le code]

Portrait en noir et blanc de trois joueurs de hockey sur glace
Les trois vedettes des Creamery Kings de 1910 (de gauche à droite ) : Édouard « Newsy » Lalonde, Frank Patrick et Frederick « Cyclone  » Taylor.

Francis Alexis Patrick naît le dans la ville d'Ottawa au Canada. Il est le cadet de deux ans de Lester au sein d'une famille de 8 alors que Joseph, leur père, travaille dans l'industrie du bois du Canada[4]. Peu de temps après, la famille Patrick rejoint la ville de Montréal[5]. Il début sa carrière en jouant en 1901 avec l'équipe de Westmount où il passe deux saisons avant de jouer en 1904 avec les Victorias de Montréal de la Canadian Amateur Hockey League. La saison suivante, il retourne à Westmount qui vient de rejoindre la CAHL et il y est rejoint par son frère aîné[6]. Leur équipe finit cinquième sur six au classement avec seulement trois victoires et sept défaites[7]. Lors du congrès annuel de la Ligue fédérale de hockey amateur en , il est décidé de fusionner la CAHL avec certaines équipes de la LFAH pour former une nouvelle organisation : l'Eastern Canada Amateur Hockey Association[8].

Alors que Lester rejoint cette nouvelle ligue, Frank Patrick joue pour l'équipe de hockey de l'Université McGill pour deux saisons avant de rejoindre à son tour l'ECAH. Il signe ainsi un contrat avec les Victorias de Montréal pour la saison 1907-1908. Le , un match est joué en mémoire de William Stuart des Wanderers de Montréal (champion de la Coupe Stanley) noyé trois mois après la victoire de son équipe. Le match opposa les Wanderers à une sélection des meilleurs joueurs de l'ECHA. Lester ne joue pas le match mais ce n'est pas le cas de Frank Patrick qui inscrit deux buts alors que les champions en titre l'emportent sur le score de 10 buts à 7[9]. Il joue 8 des 10 matchs de son équipe, manquant les deux dernières rencontres et jouant son dernier match de la saison, une défaite 10 à 4 contre Ottawa, avec une épaule bandée[10]. Entre-temps, en 1908, toute la famille Patrick a déménagé près de Nelson en Colombie-Britannique[4]. Frank rejoint la famille après cette saison avec Montréal et joue la saison 1908-1909 avec le club de hockey de la ville[11].

En 1910, l'Association nationale de hockey est créée en remplacement de l'ECAHA sous l'impulsion de James Strachan, propriétaire des Wanderers, ainsi que de la famille O'Brien de Renfrew[12]. Cette dernière possède à elle seule quatre des nouvelles équipes et cherche donc à recruter les meilleurs joueurs du Canada[13]. En , Lester Patrick reçoit trois offres de contrats par télégrammes : d'Ottawa, de Montréal et de Renfrew. Il répond en demandant à chaque offre des contrats importants : 1 200 dollars pour les Wanderers, 1 500 pour les Sénateurs d'Ottawa et 3 000 à l'équipe de Renfrew[4]. Il est en effet prêt à revenir jouer avec les Wanderers mais n'est pas enthousiaste à l'idée de passer l'hiver dans le nord de l'Ontario dans la petite ville de Renfrew. Ce sont pourtant les dirigeants de cette dernière, les Creamery Kings de Renfrew, qui répondent les premiers en donnant leur accord. Lester tente d'éviter la petite ville de l'Ontario en exigeant qu'ils offrent également 2 000 dollars à son cadet mais la réponse, positive, ne tarde pas non plus et les deux joueurs signent donc avec les Creamery Kings pour la saison 1910 de l'ANH[14],[15]. Ils sont rejoints quelques semaines plus tard par Frederick « Cyclone » Taylor un des meilleurs joueurs de l'époque[16]. Leur équipe finit troisième au classement derrière les Wanderers et Ottawa[17]. La famille O'Brien se rend compte qu'elle a peut-être visé un peu haut avec tous ses salaires mirobolants et est forcée de réduire les contrats de la majorité des joueurs. Ceux des frères Patrick s'en trouvent donc affectés et, ne pouvant pas se permettre de rester loin de leur famille pour un montant inférieur, leur aventure dans l'ANH prend fin après une unique saison[16].

L'Association de hockey de la Côte du Pacifique[modifier | modifier le code]

Photographie en noir et blanc d'un joueur de hockey debout avec son équipement de hockey sur glace
Lester Patrick avec les Metropolitans de Seattle en 1917

De retour sur la côte Ouest du Canada, Lester et Frank Patrick se rendent compte que parmi les amis de leur père, nombres d'entre eux n'ont jamais vu le moindre match de hockey. Frank propose donc à son père et à Lester de construire trois patinoires et de lancer leur propre ligue de hockey, l'Association de hockey de la Côte du Pacifique – également connue sous son nom anglais de Pacific Coast Hockey Association ou sous son sigle PCHA[14]. Ainsi, Joseph Patrick achète pour 27 000 dollars des terrains dans les alentours de Vancouver ; aucun investisseur ne souhaitant placer son argent pour construire une patinoire, il ajoute 100 000 dollars de plus pour construire le Vancouver Arena qui lui coûtera finalement 270 000 dollars. Avec 10 500 places, la patinoire est la plus grande de l'époque mais également celle qui a les plus grandes dimensions[18].

Ils décident de mettre en place trois équipes, les Senators de Victoria, les Royals de New Westminster et les Millionnaires de Vancouver[19], mais n'ont pas encore de joueurs pour remplir leurs équipes. Les deux frères utilisent alors leurs relations et anciens coéquipiers pour faire venir de nombreux joueurs de l'ANH : Robert Rowe, Leslie Lindsay ou encore Don Smith[19]. En plus d'être président de la PCHA, Frank occupe le triple poste de directeur, entraîneur et joueur pour les Millionnaires de Vancouver alors que Lester occupe les mêmes fonctions pour l'équipe de Victoria[20]. La première saison de la PCHA voit la victoire de l'équipe de New Westminster avec seulement deux victoires de plus que les autres équipes, preuve que la répartition des joueurs décidée par les frères Patrick est bonne, au moins pour le suspens[19],[20]. Lors de la deuxième saison de la PCHA, Vancouver finit deuxième du classement, Frank Patrick étant le troisième meilleur buteur de la saison avec 15 réalisations[21].

Frank Patrick, nouveau président de la PCHA au début de la saison 1913-1914, met en place des lignes bleues pour diviser les patinoires. En effet, les patinoires de la PCHA mesurant 200 pieds (61 m) par 85 pieds (26 m), il décide de découper la patinoire en trois parties distinctes d'une vingtaine de mètres environ ; dans la zone neutre, la zone du milieu de la patinoire qui mesure alors 67 pieds (20 m), les passes en avant sont désormais autorisées[22],[23]. L'équipe de Patrick finit à la dernière place du classement avec vingt points inscrits par le Président de l'Association. Au début de la saison suivante, ce dernier met en place l'idée de l'ANH de mettre des numéros sur les chandails[Note 1] des joueurs afin de faciliter leur identification. Les mises en échec sont également interdites dans la PCHA à moins de 10 pieds (3 m) des bords de la patinoire afin de limiter des abus du passé[24]. Au cours d'un match à Victoria en février 1915, Frank Patrick oublie d'enlever les protections de ses lames de patins avant de rentrer sur la glace, tombant la tête la première sur la glace, à la grande joie des supporters locaux[24]. Avec 33 buts de Mickey MacKay et 45 points de Cyclone Taylor, l'équipe de Vancouver remporte les six derniers matchs de la saison et finit à la première place du classement[24]. En tant que champions de la PCHA, ils lancent un défi aux champions de l'autre ligue nord-américaine, l'ANH, afin de remporter la Coupe Stanley. L'ANH est représentée par les Sénateurs d'Ottawa au cours de cette finale 1915. Le premier match se joue le 22 mars avec une victoire 6 à 2 de l'équipe de la PCHA, Patrick inscrivant le deuxième but de son équipe[25]. Les deuxième puis troisième match tournent également à l'avantage des Millionnaires 8-3[26] et 12 à 3[27] pour donner la première Coupe Stanley de l'histoire de la PCHA[28].

La PCHA accueille une quatrième équipe dans ses rangs pour la saison suivante, les Metropolitans de Seattle, et Patrick voit l'opportunité de recruter de nouveaux joueurs de l'ANH : Harry Holmes, Frank Foyston, Jack Walker, Cully Wilson[28]. Malgré les 35 points de Taylor pour Vancouver, ce sont les joueurs de Portland qui sont sacrés champions à la fin de la saison régulière. Patrick en froid avec le président de l'ANH, Emmitt Quinn, remplit tout de même le formulaire officiel afin que la PCHA lance un défi aux champions de l'ANH pour la Coupe Stanley au nom de Portland, la première équipe basée aux États-Unis à jouer une finale du fameux trophée[28]. Avant les débuts de la saison 1916-1917 de la PCHA, l'équipe de Victoria est déménagée et devient les Canaries de Spokane dans l'État de Washington ; il ne reste alors qu'une seule équipe sur le territoire canadien pour trois équipes aux États-Unis mais les Canaries n'attirent pas les foules et l'équipe est dissoute à la fin d'une seule saison[28]. Afin de tenter de relancer l'engouement, Patrick décide de mettre en place un nouveau système pour consacrer le vainqueur de la saison. Celle-ci est séparée en deux phases : une saison régulière composée de 18 matchs pour chacune des trois équipes et une série finale qui oppose les deux premiers de la première partie de saison. Un autre changement fait qu'il n'est désormais plus possible de remplacer un joueur pénalisé dans les trois premières minutes de l'équipe. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, Patrick ne joue qu'un match de la saison avant de se retirer du jeu tout en conservant son rôle de Président de l'Association[28]. Il est d'ailleurs élu pour la sixième fois Président de la PCHA au début de la saison 1919 alors que, sous l'impulsion de leur nouvel entraîneur / joueur, Lester Patrick, l'équipe de Victoria revient au jeu[28]. Carol Wilson est exclu de la PCHA pour la saison 1919-1920 pour une mise en échec vicieuse portée sur la vedette de Vancouver Duncan MacKay. Wilson fait une demande pour revenir au jeu en 1920-1921 mais il essuie un refus de Patrick[29].

Le président de la PCHA a également passé un accord avec la Ligue nationale de hockey stipulant que tout joueur professionnel venant de l'ouest de la région de Lakehead (Thunder Bay) appartiennent à la PCHA. Il lorgne alors les joueurs du Big four, ligue de la région de l'Alberta et de la Saskatchewan[29].

En 1926, Frank Patrick est à la base de la vente de la totalité de la WHL aux intérêts de clubs de l'est des États-Unis dans le cadre de l'expansion de la LNH[19].

Statistiques[modifier | modifier le code]

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Joueur[modifier | modifier le code]

Statistiques par saison[11]
Saison Équipe Ligue PJ  B   A  Pts Pun
1901-1902 Académie de Westmount QAHA
1902-1903 Académie de Westmount High Quebec
1902-1903 Académie de Westmount MCJHL
1903-1904 Académie de Westmount 2 CAIHL
1904 Victorias de Montréal CAHL 5 4 0 4 -
1905 Westmount Academy CAHL 2 4 0 4 0
1906 McGill Redmen MCHL 3 6 0 6 0
1907 McGill Redmen MCHL 4 6 0 6 12
1907-1908 Victorias de Montréal ECAHA 8 8 0 8 6
1908-1909 Nelson Hockey Club WKHL
1910 Renfrew Hockey Club ANH 12 9 0 9 23
1910-1911 Nelson Hockey Club WKHL
1912 Millionnaires de Vancouver PCHA 15 23 0 23 0
1912 PCHA All-Stars Exhib. 2 2 0 2 0
1912-1913 Millionnaires de Vancouver PCHA 14 12 8 20 17
1913-1914 Millionnaires de Vancouver PCHA 16 11 9 20 3
1914-1915 Millionnaires de Vancouver PCHA 4 2 2 4 6
1915 Millionnaires de Vancouver Coupe Stanley 3 2 1 3 8
1914-1915 PCHA All-Stars Exhib. 2 2 0 2 0
1915-1916 Millionaires de Vancouver PCHA 8 3 1 4 3
1916-1917 Millionaires de Vancouver PCHA 23 13 13 26 30
1917-1918 Millionaires de Vancouver PCHA 1 1 1 2 0
1922-1923 Maroons de Vancouver PCHA 2 0 1 1 0
1923-1924 Maroons de Vancouver WCHL 4 0 1 1 0

Entraîneur[modifier | modifier le code]

Statistiques par saison[30]
Saison Équipe Ligue PJ  V   D  N % V Séries éliminatoires
1920-1921 Millionaires de Vancouver PCHA 24 13 11 0 54,2 %
1921-1922 Millionaires de Vancouver PCHA 24 12 12 0 50,0 %
1922-1923 Maroons de Vancouver PCHA 29 16 12 1 56,9 %
1923-1924 Maroons de Vancouver PCHA 30 13 16 1 45,0 %
1924-1925 Maroons de Vancouver WCHL 28 12 16 0 42,9 %
1925-1926 Maroons de Vancouver WHL 30 10 18 2 36,7 %
1934-1935 Bruins de Boston LNH 48 26 16 6 60,4 % Défaite au premier tour
1935-1936 Bruins de Boston LNH 48 22 20 6 52,1 % Défaite au premier tour

Trophées et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le terme québécois de « chandail » correspond au terme francophone de « maillot ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Petites histoires de hockey », sur www.rds.ca, (consulté le ).
  2. (en) « Patrick, Frank, honoured member », sur Legends of Hockey Net (consulté le )
  3. a et b « 9 New Members Join Hockey Hall of Fame », Montreal Gazette,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  4. a b et c Frayne 1974, p. 166.
  5. (en) Kevin Shea, « Legends of Hockey - Spotlight - One on One with Lester Patrick », sur www.hhof.com, (consulté le )
  6. Coleman 1966, p. 102.
  7. Diamond 1998, p. 384.
  8. « La Ligue est formée », La Patrie,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  9. « Les Champions gagnent », La Patrie, no 263,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Pour le championnat de la E.C.H.A. », La Patrie, no 300,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b (en) « Patrick, Frank, statistics awards and career, honoured member », sur Legends of Hockey Net (consulté le ).
  12. Zweig 1998, p. 32.
  13. Zweig 1998, p. 32-33.
  14. a et b Frayne 1974, p. 167.
  15. McKinley 2000, p. 74.
  16. a et b Zweig 1998, p. 33.
  17. Bruneau et Normand 2003, p. 40.
  18. McKinley 2006, p. 79.
  19. a b c et d Picard 1998, p. 35.
  20. a et b Frayne 1974, p. 168.
  21. Coleman 1966, p. 243–244.
  22. McKinley 2006, p. 85.
  23. Picard 1998, p. 34.
  24. a b et c Picard 1998, p. 36.
  25. (en) « Vancouver won first of series », The Gazette,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  26. (en) « Vancouver won second of series », The Gazette,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  27. (en) « Vancouver won The Stanley Cup », The Gazette,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  28. a b c d e et f Picard 1998, p. 37.
  29. a et b Picard 1998, p. 38.
  30. (en) « Francis Patrick hockey statistics & profile », sur The Internet Hockey Database.
  31. (en) « Hall of famer - Frank Patrick », sur www.sportshall.ca (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Trent Frayne, The Mad Men of Hockey, New York, Dodd, Mead and Company, , 191 p. (ISBN 0-396-07060-4), chap. 11 (« The Patricks Were Crazy Like Foxes »), p. 165-175
  • (en) Dan Diamond, Total Hockey: The Official Encyclopedia of the National Hockey League, Total Sports, (ISBN 978-0836271140)
    • (en) Eric Zweig, The National Hockey Association, chap. 10, p. 32 à 35
    • (en) Thomas D. Picard, The Pacific Coast Hockey Association, chap. 11, p. 35 à 41
  • (en) Michael McKinley, Hockey : A People's History, McClelland & Stewart, , 384 p. (ISBN 978-0-7710-5769-4)
  • (en) Charles Coleman, The Trail of the Stanley Cup vol. 1, 1893–1926 inc., Sherbrooke Daily Record Company Ltd., NHL, , 807 p.
  • (en) Wayne Norton, Women on Ice: The Early Years of Women's Hockey in Western Canada, Ronsdale Press, (ISBN 978-1-55380-073-6)
  • (en) Eric Whitehead, The Patricks: Hockey's Royal Family, New York City, Doubleday, (ISBN 0-385-15662-6)
  • (en) Michael McKinley, Putting a Roof on Winter : Hockey's Rise from Sport to Spectacle, Vancouver, Greystone Books, , 320 p. (ISBN 1-55054-798-4)
  • Pierre Bruneau et Léandre Normand, La glorieuse histoire des Canadiens, Montréal, Éditions de l'Homme, , 823 p. (ISBN 2-7619-1860-6)