Frank Hall Standish

Frank Hall Standish
Frank Hall Standish with the Quorn Hunt
par John Ferneley, Snr, 1819
Biographie
Naissance
Décès
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CadixVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Frank Hall Standish, né Frank Hall, est un propriétaire terrien et collectionneur anglais, né à Blackwell, Darlington, comté de Durham le , mort à Cadix le (à 41 ans).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Charlotte Key et son mari Anthony Hall. Son père meurt l'année de sa naissance. En 1812, à l'âge de treize ans, il a reçu la succession de Sir Frank Standish, baronnet, un cousin éloigné (il est le petit-fils de Margaret Standish, fille de Sir Thomas Standish, et la tante de Sir Frank Standish[1]), qui comprenait le manoir de Duxbury et Duxbury Hall près de Chorley, Lancashire. Cet héritage a fait l'objet de constestations par Thomas Standish[2]. Il a obtenu le droit de porter le nom de famille et les armes de son bienfaiteur, mais a échoué dans ses tentatives pour réussir à reprendre le titre de baronnet qui a été éteint.

En 1817, Standish a été admis St John's College de Cambridge, mais n'en a pas été diplômé.

Il a passé les premières années d'adulte à beaucoup voyager sur le continent, dépensant une part très substantielle de ses revenus dans l'achat d'œuvres d'art et de livres. Il a vécu en France jusqu'en 1830, puis à Séville où il a reçu Richard Ford et Benjamin Disraeli. Il a profité de son séjour en Espagne pour acheter un grand nombre de tableaux de l'école espagnole. Il a publié un certain nombre de longs poèmes et des livres de voyage.

Frank Hall Standish est mort en 1840 à Cadix, célibataire et probablement sans descendance. Il a été enterré dans la crypte Standish de l'église St-Laurence de Chorley. Le manoir de Duxbury et les domaines sont passés à son cousin, William Standish Carr.

Piqué par le refus du ministère anglais de relancer le baronnetage qui s'est éteint à la mort de son cousin, ou pour marquer son respect pour les Français, il a donné ses collections de livres et d'art au roi des Français Louis-Philippe. Les tableaux ont été exposés dans la galerie Standish[3] et ont augmenté le nombre de tableaux de l'école espagnole du musée du Louvre faisant mieux connaître cette école de peinture en France. Après la Révolution de 1848, Louis Philippe en a demandé la restitution comme étant sa propriété privée et l'ensemble a été vendu en 1852-3, les dessins et autres objets, à Paris et les peintures à Londres. Les livres transmis à son fils, Henri d'Orléans, duc d'Aumale, faisaient partie de la collection qu'il a légué à l'Institut de France avec le château de Chantilly. Ils sont toujours détenus au Musée Condé.

Publication[modifier | modifier le code]

  • The Life of Voltaire With Interesting Particulars Respecting His Death, and Anecdotes and Characters of his Contemporaries, John Andrews, Londes, 1821 (lire en ligne)
  • The Bride of Palencia. A Poem, Whittaker, Treacher & CO., Manchester, 1837 (lire en ligne)
  • The shores of the Mediterranean, Edward Lumley, Londres, 1837 (lire en ligne)
  • Notices on the northern capitals of Europe, Black and Armstrong, Londres, 1838 (lire en ligne)
  • Seville and Its Vecinity, Black and Armstrong, Londres, 1840

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Burke, A genealogical and heraldic history of the extinct and dormant baronetcies of England, p. 502-503, Scott Webster Geary, Londres, 1838 (lire en ligne)
  2. The Law Journal Reports for the Year 1845, Volume 14, p. 322-324 (lire en Ligne)
  3. Ch. Tissot, Coup d'œil sur la collection Standish, p. 35-44, dans Journal des beaux-arts et de la littérature, 31 juillet 1842, no 3 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Catalogue des tableaux, dessins et gravures de la collection Standish légués au roi par M. Frank Hall Standish, Imprimerie de Crapelet, Paris, 1842 (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]