Franck Chante

Franck Chante
Fonctions
Sénateur de l'Ardèche

(6 ans, 7 mois et 12 jours)
Président du Conseil général de l'Ardèche

(2 ans, 10 mois et 22 jours)
Prédécesseur Marcel Astier
Successeur Joseph Allauzen
Conseiller général du canton d'Antraigues

(48 ans, 2 mois et 4 jours)
Prédécesseur Albert Roux
Successeur Louis Berthon
Biographie
Nom de naissance Franck Arthur Auguste Chante
Date de naissance
Lieu de naissance Vallon
Date de décès (à 96 ans)
Lieu de décès Vallon-Pont-d'Arc
Nationalité Française
Parti politique Radical puis MRG
Profession Industriel

Franck Chante, né le à Vallon et mort le à Vallon-Pont-d'Arc, est un homme politique français qui fut Président du Conseil général de l'Ardèche de 1947 à 1950 et Sénateur de 1948 à 1955.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Vallon, Franck Chante est le fils d'Auguste Chante (Industriel) et de Marie-Julie Montchamp[1]. Chante se marie le avec Louisa Alix Valladier. Après ses études, le jeune Chante revient à Vallon prendre la suite de son père dans l'industrie et c'est tout naturellement qu'il se lance en politique en étant candidat aux élections législatives de 1924 comme tête de liste des radicaux, mais il sera battu. L'année suivante, il est élu au conseil municipal de son village natal dans la majorité du maire SFIO Sully Eldin puis le suivant, il devient conseiller général d'Antraigues (ou il était propriétaire à Juvinas) avec 52,80 % des voix contre 47,20 % pour Louis Faure[2] et Chante gardera cette fonction jusqu'au (avec une interruption de 1940 à 1945). De nouveau candidat lors des législatives de 1932 et de 1936, il échouera à prendre un siège de député et il sera même battu au Sénat en 1938.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Franck Chante se retire chez lui à Vallon ou il s'occupera de ses affaires industrielles. De retour en politique en 1945, Franck Chante succède à Marcel Astier à la présidence du conseil général en 1947 et il est ensuite élu sénateur de l'Ardèche le contre le communiste Édouard Sauvertin[3] mais Chante perd la présidence du département en 1950 à la suite d'une grève des conseillers généraux concernant le régime appliqué à l'Ardèche en matière d'impôts sur les bénéfices agricoles et c'est Joseph Allauzen qui lui succède[4]. Le il est battu de justesse aux sénatoriales par l'ancien député Alphonse Thibon en obtenant 419 voix contre 432 pour Thibon. Tête de liste du Parti Radical lors des élections législatives de 1956 mais sa liste est nettement battu avec un score de 7,40 % et Franck Chante sera de nouveau battu lors de sénatoriales de 1959 face à Marcel Molle et Paul Ribeyre. Devenu le doyen du Conseil général de l'Ardèche en 1967 Chante s'oppose à la politique gaulliste et continu de défendre ses idées radicales et c'est tout naturellement qu'il rejoint le MRG quelques semaines avant de quitter la scène politique le quand le maire d'Asperjoc Louis Berthon lui succède comme conseiller général d'Antraigues. Franck Chante décède chez lui à Vallon-Pont-d'Arc le à l'âge de 96 ans.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

  • -  : Conseiller municipal de Vallon
  • -  : Conseiller général d'Antraigues
  • -  : Conseiller général d'Antraigues
  • -  : Président du Conseil général de l'Ardèche
  • -  : Sénateur de l'Ardèche

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevés Ardéchois, relevés ardéchois.
  2. Mémoire et actualité en Rhône-Alpes, le Journal d'Aubenas 1er août 1925.
  3. Franck Chante, sénat.fr.
  4. Joseph Allauzen, assemblée nationale.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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