Françoise d'Orléans (1816-1818)

Françoise d’Orléans
Description de cette image, également commentée ci-après
Françoise d'Orléans.
Biographie
Titulature Princesse du sang (1817-1818)
Dynastie Maison d’Orléans
Nom de naissance Françoise Louise Caroline d’Orléans
Surnom Mademoiselle de Montpensier
Naissance
Orleans House, Twickenham, Londres, Royaume-Uni
Décès (à 2 ans)
Neuilly-sur-Seine (France)
Sépulture Chapelle royale de Dreux
Père Louis-Philippe Ier
Mère Marie-Amélie de Naples et de Sicile
Religion Catholicisme romain

Description de l'image CoA of unmarried Princess of Orléans.svg.

Françoise Louise Caroline d'Orléans, née à Twickenham (Londres) au Royaume-Uni le et morte à Neuilly-sur-Seine le , princesse du sang, est membre de la maison capétienne d’Orléans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Françoise d’Orléans, titrée Mademoiselle de Montpensier, est le cinquième des dix enfants du roi des Français Louis-Philippe Ier et de Marie-Amélie de Bourbon-Siciles. Elle nait dans la villa de Orleans House lors de l'exil de ses parents en Angleterre. Elle est baptisée dans la chapelle privée de ses parents à Twickenham, le et tenue sur les fonts baptismaux au nom de François, prince héréditaire des Deux-Siciles[1].

Tombeau de Françoise d'Orléans (1816-1818).

Venue au monde prématurément, un mois avant terme, elle est d'une santé fragile. Lorsque ses parents reviennent en France, la santé de Françoise décline : toux, fièvre et amaigrissement. Elle meurt au château de Neuilly à l’âge de deux ans en 1818. Son corps est ensuite déposé à la chapelle du Palais-Royal de Paris, résidence officielle de ses parents.

Françoise d'Orléans est inhumée à la chapelle royale de Dreux alors en construction[2], [1]. Elle y est définitivement inhumée dans le déambulatoire Sud, en 1844, tandis que son gisant, réalisé par James Pradier, et taillé dans le marbre par Poggi, est érigé en 1847, concomitamment à celui exécuté pour son frère Charles, duc de Penthièvre, lui aussi mort prématurément[3].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Van Kerrebrouck 1987, p. 550.
  2. Enache 1999, p. 673.
  3. James Pradier et Douglas Siler, Correspondance : Textes réunis, classés et annotés par Douglas Siler, t. III, Genève, Librairie Droz, , 417 p. (ISBN 978-2-60003-644-3), p. 223.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Enache, La Descendance de Marie-Thérèse de Habsbourg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France : La Maison de Bourbon, vol. IV, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 795 p. (ISBN 978-2-95015-091-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.