François de Signier

François de Signier
Seigneur de Piosin
Surnom le « Bailli de Piosin »
Naissance
Ollioules
Décès ou
(à 76 ans)
à Toulon ou
à Toulouse
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre
Années de service 1689 – 1751
Conflits Guerre de Succession d'Espagne
Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Faits d'armes Bataille navale de Vélez-Málaga
Siège de Gibraltar
Siège de Toulon
Siège de Barcelone
Siège de Dantzig
Bataille du cap Sicié
Autres fonctions Commandant des gardes de la Marine au département de Toulon

François de Signier, seigneur de Piosin dit le « bailli de Piosin », né à Ollioules (près de Toulon) le et mort à Toulon le [1] ou à Toulouse, le , est un officier de marine français du XVIIe et XVIIIe siècles. Il intègre la Marine royale pendant la guerre de Succession d'Autriche. Il termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils ainé de Jean-Baptiste-Henri de Signier (1648-1692), seigneur de Piosin et d'Evenos et de sa seconde femme Anne d'Arène de la Fourbine (v. 1660- morte après 1711). Le couple se marie par contrat passé devant Aubert, notaire royal a Toulon, le . Sa mère est la fille de Paul-Émile d'Arène, premier consul de la ville de Marseille. Le couple a trois autres filles.

Né à Ollioules, le [1] ou , il n'est baptisé que le suivant à Toulon. En 1681, il perd son grand-père Louis de Signier, seigneur de Piosin, d'Evenos et d'Orves (en partie), ancien viguier de Toulon (en 1648) ; ainsi que son vieux cousin, le chef d'escadre Jean-Baptiste de Valbelle[1].

Carrière dans la Marine royale[modifier | modifier le code]

Débuts dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[modifier | modifier le code]

Le , François de Signier et son cousin germain Louis de Martini d'Orves sont reçus gardes de la Marine le même jour[1]. Les deux adolescents ont exactement quinze ans, Signier depuis le , d'Orves depuis le .

En 1692, Signier perd son père. L'année suivante, il est fait seulement sous-brigadier des gardes de la marine, alors que d'Orves est promu lieutenant de vaisseau. Il y a cependant une forte différence entre les jeunes gens : Signier est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1690[2] ou 1698[3], d'Orves non, et Signier partira donc seul à Malte.

Guerre de Succession d'Espagne (1701-1714)[modifier | modifier le code]

La bataille navale de Vélez-Málaga, .

En 1702 décède son vieux cousin, le chef d'escadre Pierre-Bruno de Valbelle. En , Signier, le « chevalier de Piosin » est toujours mentionné sur les registres des Soldes et Revues du port de Toulon, comme sous-brigadier des gardes-marine, depuis neuf ans… Le , il est enfin fait enseigne de vaisseau, après quatorze ans de service dans la Marine. Son cousin germain d'Orves l'est depuis dix ans. Le , il part « pour les Cévennes ». Le , sa mère lui fait donation de son bien, par devant notaire. Le , il est de retour. Piosin embarque sur L'Entreprenant le jusqu'au . De retour, il part « pour les Cévennes » le . Il sert de « lieutenant à M. de la Borde, faisant fonction de lieutenant au bataillon Le Triton[1] ».

Il arrive des Cévennes le . En , il est l'enseigne de M. de Girenton et en , il est enseigne d'une compagnie de 88 hommes à Ollioules, sa terre natale[Note 1]. Le , il embarque sur Le Constant, un vaisseau commandé par le marquis de Sainte-Maure[Note 2]. Le marquis de Sainte-Maure appartient à l'avant-garde de l'escadre placée sous les ordres du comte de Toulouse (1678-1737), Amiral de France. L'escadre devait livrer le la célèbre bataille navale de Vélez-Málaga. Après la victoire, Piosin est « resté à Gibraltar ». Il n'arrive « du siège » à Toulon que le [1].

Carte de Toulon pendant le siège de 1707.

Le jour même, Piosin sert comme lieutenant « dans le 5e bataillon le Fier » en jusqu'au suivant. Le , il embarque sur Le Mercure, « en course », jusqu'au . Piosin reste sur Le Mercure, en « continue du pour le Roy », jusqu'au . Dès le , il embarque sur Le Parfait, jusqu'au . Puis il embarque à nouveau sur Le Mercure « en course » du au . Toulon est assiégée par les Impériaux. En juillet et août, Piosin est lieutenant de M. de Grandval dans le bataillon de M. de Grancey. À partir d'octobre, il est en service à La Ciotat et y reste au premier trimestre 1708[1].

Il est au Port Mahon à partir du jusqu'au mois d'octobre[Note 3]. Dès son retour à Toulon, une erreur de jeunesse[Laquelle ?][Note 4] l'envoie comme « prisonnier à la Tour » à partir du . Il n'en sortira que le après six mois de prison. À sa décharge, Piosin appartient à une famille provençale qui a le sang chaud, ses cousins Valbelle et Forbin en témoignent. Le chef d'escadre Jean-Baptiste de Valbelle(mort en 1681) avait été condamné à mort pour duel en 1660, puis gracié. Le comte Claude de Forbin-Gardanne (1656-1733) est lui aussi condamné à mort par le Parlement d'Aix, pour avoir tué en duel le chevalier de Gourdon. Lui aussi obtint des lettres de rémission et put rester dans la marine, où il devint chef d'escadre en 1707, en usurpant l'identité de son frère[1]

Sorti de la tour royale de Toulon, Piosin embarque sur Le Fendant du au . Il embarque sur le Toulouse « en course », du au . En 1711, il embarque sur La Vestale « en course », le . Ce navire fait une prise, le César-galère, et Piosin passe à son bord « pour le conduire à Marseille[1] ». Il arrive à Toulon le et « demande ses appointements du au compris, à 80 livres » et il touche ses sept mois, soit 560 livres, avec les 80 livres de novembre. Depuis 1708, l'Angleterre a repris Minorque, et Piosin participe à la seule activité du port de Toulon pendant les années 1709 à 1711 : la course[4].

Fait lieutenant de vaisseau le , peu de temps avant la signature de la Paix d'Utrecht (1713). En , Piosin est « destiné par l'artillerie ». Il passe « au siège de Barcelone, du  », et revient à Toulon le . À son retour, il est fait lieutenant de la compagnie des gardes de la marine de Toulon[5], le .

Retour de la paix[modifier | modifier le code]

Piosin part pour Malte le avec le Bailli de Vastan[Note 5]. Le séjour à Malte est bref. Vastan rentre à Toulon le et Piosin le suivant. Piosin est présent à Toulon lorsque le port apprend la mort de Louis XIV qu'il a servi pendant vingt-six ans.

Pendant toute l'année 1716, Piosin est présent à la compagnie des gardes-marine dont il est lieutenant à 83 livres, 6 sols, 8 deniers par mois, plus 50 livres à titre de gratification. L'année suivante, il embarque sur Le Henry, du au . Il a pour commandant Abraham Duquesne-Monier[Note 6], sous les ordres duquel il fait campagne en Barbarie, à Alger…. Entre 1718 et 1720, Piosin est toujours présent à terre, à la compagnie des gardes-marine.

L'épidémie de Toulon (1720-1721) et missions diplomatiques en Méditerranée[modifier | modifier le code]

En 1720 et 1721, Toulon et le sud de la France sont ravagés par une épidémie de peste. Piosin est mis à l'abri, « au jardin du roi, avec les gardes, de à [6] ». Mais plusieurs jeunes gens quittent provisoirement Toulon pour se rendre dans leurs familles à la campagne. Entre 1721 et 1723, il est toujours présent à terre aux gardes.

L'année suivante, il embarque sur Le Solide du au . Le vaisseau est commandé par Claude de Beaucaire[Note 7], il croise à Constantinople où il conduit l'ambassadeur de France, M. d'Andrezel. En 1725 et 1726, il est toujours présent aux salles des gardes.

Le , Piosin est fait capitaine de vaisseau, le même jour que son cousin germain, M. d'Orves. Garde-marine, en même temps, les deux hommes accèdent au grade d'officier supérieur en même temps malgré un parcours différent dans les grades subalternes. Tous deux ont alors 53 ans.

Le , Piosin est fait capitaine-commandant de la compagnie des gardes de la marine. Il succède au chevalier de Vastan, devenu commandeur depuis. Le , il embarque sur Le Léopard, jusqu'au . Il appartient à l'escadre d'Étienne Nicolas de Grandpré[Note 8] qui fait campagne en Barbarie, à Tunis, et est présente au bombardement de Tripoli. Au retour, le , Piosin est « mis en quarantaine ». En 1729-1730, Piosin est à terre, il commande les gardes-marine.

Il embarque à bord du Léopard du au . Il appartient à l'escadre de Duguay-Trouin[Note 9] qui fait campagne en Barbarie, à Alger, Tunis, et Tripoli. De retour, Piosin est légèrement souffrant, et il s'absente en et , « par permission du roi ». il se rend aux eaux de Digne, dont il revient en .

Guerre de Succession de Pologne (1733-1738)[modifier | modifier le code]

Il commande Le Tigre du au . Il appartient à l'escadre du chevalier de Luynes[Note 10] qui fait campagne en Méditerranée, à Gibraltar, dans l'océan Atlantique, puis en mer Baltique, au moment de Dantzig. Le , Piosin reçoit à diner, à bord du Tigre, le comte et la comtesse de Plélo… avant que l'escadre rentre à Toulon.

Il commande à nouveau Le Tigre du au . Il appartient à l'escadre de Claude de Beaucaire, terrassé à 76 ans par deux attaques d'apoplexie, à bord de son bâtiment, le . L'escadre est alors confiée au marquis d'Antin[Note 11].

En 1737, alors âgé de 63 ans, Piosin obtient « la permission de Monseigneur le comte de Maurepas, d'aller prendre les eaux de Montfrin en Languedoc, du  ». Comme beaucoup de ses collègues, Piosin aime à se rendre aux eaux, à Digne en 1732, à Montfrin en 1737. Il ne pouvait cependant ignorer que leur pouvoir était fort limité, puisque son cousin[Note 12], décède aux eaux de Balaruc en 1727, et Piosin le connut. En , Piosin rentre à Toulon. En 1739, il rachète la moitié du fief d'Evenos dont avait été contraint de se séparer dans sa jeunesse.

Guerre de Succession d'Autriche (1740-1748)[modifier | modifier le code]

Il commande Le Diamant du au . Il appartient à l'escadre du marquis de la Roche-Allard[Note 13] avec lequel il fait campagne aux Indes occidentales. Une épidémie de fièvre jaune ravage une partie de l'escadre. Au cours de cette campagne, il combat avec une rare intrépidité contre trois vaisseaux anglais qui l'avaient attaqué, en met un hors de combat, coule l'autre à fond, et s'empare du troisième. C'est par allusion à ce combat que Louis XV répond un jour à un courtisan qui lui vantait la beauté du diamant que le Roi avait à son chapeau : « Je conviens avec vous que ce diamant jette beaucoup de feu ; mais non pas encore autant que celui que commandait Piosin »[7].

Gravure représentant la bataille du cap Sicié, .

Piosin commande Le Saint-Esprit du au . Il appartient à l'escadre de M. de Court de la Bruyère[Note 14] qui croise en Méditerranée, au large de Barcelone, Carthagène, des îles d'Hyères et de la Spezzia.

Il commande Le Saint-Esprit du au , appartenant toujours à l'escadre de M. Court de la Bruyère. Il est au combat du cap Sicié du . Le , il passe sur Le Tonnant « pour le commander » et désarme à Rochefort le .

Parti de Rochefort, Piosin arrive à Toulon en . Il apprend qu'il est chef d'escadre des armées navales depuis le [8]. Il n'est plus commandant de la compagnie des gardes de la marine de Toulon, place qu'il a occupée pendant dix-sept ans. Depuis le , il a été remplacé par Joseph d'Hélie de Villarzel (v. 1687-1760), futur chef d'escadre en 1756. Cet officier languedocien assure d'abord le commandement de la compagnie par intérim, étant lieutenant des gardes, puis en pied. Ce même , son cousin, M. d'Orves, est promu lui aussi chef d'escadre des armées navales. Piosin est son cadet immédiat dans le corps depuis la mort de deux « anciens » : le capitaine de vaisseau de Marandé, mort le et le comte Marquèze de la Garde, capitaine de vaisseau d'origine sicilienne, mort le à Toulon, ayant été débarqué le du Borée qu'il commandait.

Le , Piosin est nommé « commandant en second du port de Toulon ». Le commandant en pied est son cousin germain, M. d'Orves. Piosin a alors 500 livres d'appointements mensuels en tant que chef d'escadre, et 250 livres, en tant que commandant en second. Il a en outre une pension annuelle de 1 500 livres[9],[Note 15], qui lui a été accordée le , en remplacement d'une autre de 1 000 livres, qui lui avait été octroyée le . Piosin est alors un septuagénaire aisé et respecté. Il joint à ses appointements et pensions du roi et comme commandeur les revenus de la commanderie de Canebières, en Rouergue, et les fermages de ses terres de Piosin et Evenos, seigneurie qu'il possède en entier depuis l'achat qu'il fit en 1739 à son neveu, de la moitié de ce fief. Officier louis-quatorzien, combattant de Velez-Malaga en 1704 et du cap Sicié, quarante ans plus tard, Piosin est un chef d'escadre en activité de service, mais qui ne prendra pas la mer en tant qu'officier général. Il passe ses dernières années de marin à Toulon, souhaitant que « notre infortunée marine puisse prendre sa revanche ». C'est ce qu'il écrit à Rouillé, ministre de la Marine, le [Note 16]. Officier intègre, il avait été particulièrement outré de rencontrer, pendant la guerre de Succession d'Autriche, sur des navires anglais, des déserteurs français, alors qu'il croisait au large de Lisbonne.

Au second trimestre de 1750, le commandeur de Piosin, ancien « chevalier de Piosin », prend le titre sur les registres des Soldes et revues du port de Toulon, de « Bailli de Piosin ». Le bailli de Piosin, toujours commandant en second du port de Toulon, s'éteint chez lui le , à l'âge de 77 ans. Il était au service depuis 62 ans.

Jugement et postérité[modifier | modifier le code]

Dans l'étude détaillée qu'il consacre au bailli de Piosin, intitulée « Un Bailli de l'Ordre de Malte : M. de Piosin (1674-1751) », l'historien de la Marine Michel Vergé-Franceschi écrit :

« Il laisse le souvenir d'un « bon officier général, ayant très bien servi[10] ». Cet homme que la fièvre jaune et les épidémies n'avaient pu abattre, qui avait résisté à la peste de 1721, aux fièvres infectieuses de 1744-45, à la précarité de l'hygiène et des conditions sanitaires, est terrassé par l'âge, la vieillesse et peut-être le chagrin : M. d'Orves, 77 ans, mourut à Toulon, le , quelques mois à peine après son cousin germain, le bailli de Piosin, le compagnon de toute sa vie, familiale et maritime.

En conclusion, le bailli de Piosin fut un officier distingué de la marine de Louis XIV et de Louis XV, de 1689 à 1751. Affilié à l'Ordre de Malte comme deux de ses oncles paternels, et deux de ses oncles maternels, il appartient à une famille qui a donné chez les Valbelle, nombreux chevaliers, commandeurs, bailli et Grand Croix de Malte.

Provençal, Piosin le fut : de par ses ancêtres, de par ses biens, à Evenos ou à Orves, de par sa carrière, en tant qu'officier du département de Toulon. C'est surtout en Méditerranée qu'il servit, allant parfois jusqu'aux Antilles et en Baltique. Mais c'est les côtes de la Méditerranée qu'il connait le mieux, les régences de Barbarie, Minorque et Gibraltar.

Il fut présent aux grands moments de la marine française de la première moitié du XVIIIe siècle, à Malaga et au cap Sicié, en 1704 et en 1744. Combattant sur mer, il le fut aussi sur terre, au moment du siège de Toulon, en 1707 par exemple. Soldat et marin, il fut aussi instructeur, et servit comme lieutenant des gardes de la marine pendant quatorze ans, puis comme commandant des gardes-marine pendant dix-sept ans.

Homme d'action, le travail de cabinet ne le rebutait point, et il passa les cinq dernières années de sa vie, à terre, comme commandant en second du port de Toulon.

Célibataire robuste, il résista aux maladies du temps, à la peste comme aux fièvres infectieuses, et les eaux semblent avoir été le remède aux maux et aux fatigues de cet officier général de distinction qui, toutefois, ne devait jamais naviguer en tant que chef d'escadre, grade qu'il atteignit d'ailleurs à 71 ans, six ans seulement avant sa mort. »

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En 1703, sur L'Entreprenant, il était enseigne de M. de Mauvens, il l'avait été d'une compagnie de 103 hommes
  2. Charles d'Augé de Sainte-Maure (1655-1744), capitaine de vaisseau depuis 1682, futur chef d'escadre en 1712, lieutenant général en 1720 et vice-amiral en 1730
  3. Le royaume de France a pris Minorque en 1707
  4. Piosin n'a alors que 34 ans
  5. Le chevalier Claude Aubery de Vatan (1664-1738), chevalier de l'Ordre de Malte depuis 1678, étant déjà page du Grand-Maitre, futur commandeur de Montchamp, futur grand-bailli de Lyon, futur chef d'escadre des armées navales en 1728. Mais ce jeune chevalier normand n'est alors que capitaine de la compagnie des gardes de la marine de Toulon
  6. Abraham Duquesne-Mosnier (1653-1726), chef d'escadre depuis 1715, neveu du « Grand Duquesne ».
  7. Claude de Beaucaire (1659-1735), futur chef d'escadre des armées navales en 1734
  8. Étienne Nicolas de Grandpré (1661-1731), chef d'escadre depuis le
  9. René Duguay-Trouin (1673-1736), lieutenant général des armées navales depuis 1728.
  10. Charles-Hercule d'Albert de Luynes (1674-1734), chef d'escadre des armées navales depuis 1722, fils du duc de Luynes (1620-1690), et descendant comme lui des Glandevès
  11. Antoine-François de Pardaillan de Grondin, marquis d'Antin (1709-1741), futur vice-amiral en 1737
  12. Cosme de Valbelle (1663-1727), arrière-petit-fils de Barthélémy de Valbelle
  13. Charles-Gaspard de Goussé, marquis de la Rochalard (v.1672-1748), chef d'escadre depuis 1728, et lieutenant général le
  14. Claude-Élisée de Court de la Bruyère (1666-1752, futur vice-amiral de France en 1750
  15. Cette pension appartenait avant le à Pierre Gabaret d'Angoulin (v. 1674-1744), fait chef d'escadre des armées navales le .
  16. Lettre citée par P. Magry, dans son étude sur les Beaussier, in Revue maritime et coloniale, 1881, t. 68, pp. 92 à 118.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i « Un Bailli de l'Ordre de Malte : M. de Piosin (1674-1751) »
  2. Grasset 1869, p. 107
  3. La Roque 1891, p. col. 230
  4. V. Brun, Guerres maritimes de la France, port de Toulon, Paris, Plon, 1861.
  5. Archives du Port de Toulon, 2E4, 15
  6. Archives du Port de Toulon, 2E4 18
  7. La Chenaye-Aubert 1778, p. 540-541.
  8. Archives du Port de Toulon, Provisions de chef d'escadre pour le commandeur de Piosin, I, L 190, f° 52.
  9. Archives du Port de Toulon, I L 188, f° 103 v°
  10. Note de la matricule citée par G. Lacour-Gayet, op. cit., p. 465.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages récents[modifier | modifier le code]

Ouvrages anciens[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]