François Paradis

François Paradis
Illustration.
François Paradis en 2015.
Fonctions
Président de l'Assemblée nationale du Québec

(4 ans et 1 jour)
Législature 42e
Prédécesseur Jacques Chagnon
Successeur Nathalie Roy
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(7 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection 20 octobre 2014
Réélection 1er octobre 2018
Circonscription Lévis
Législature 41e et 42e
Groupe politique Coalition avenir Québec
Prédécesseur Christian Dubé
Successeur Bernard Drainville
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Sorel (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Coalition avenir Québec
Profession Journaliste

François Paradis, né le à Sorel (Québec), est un journaliste, animateur de télévision et de radio et homme politique québécois, président de l'Assemblée nationale du Québec de 2018 à 2022.

Il est élu député de Lévis à l'Assemblée nationale du Québec lors de l'élection partielle de 2014, qu'il remporte avec plus de 46 % des suffrages sous la bannière de la Coalition avenir Québec (CAQ). Réélu en 2018, il ne se représente pas à la fin de ce second mandat.

Biographie[modifier | modifier le code]

Détenteur d’un baccalauréat en sciences politiques et en journalisme de l’Université Laval et diplômé du Centre de perfectionnement des journalistes de Paris, il a fait sa marque en animation, en journalisme et en réalisation d’émissions d’affaires publiques et d’information.

Télévision[modifier | modifier le code]

Il travaille, entre autres, au réseau TVA, Radiomutuel, Radiomédia et Radio-Canada. Il y est, notamment animateur des émissions :

  • Café Show
  • L'enfer ou le paradis
  • Question santé
  • Citémag Québec
  • Première ligne (1993 - 1996)
  • TVA en direct.com (2003 - 2012)

Radio[modifier | modifier le code]

François Paradis anime en une émission quotidienne à la radio au 106,9 fm Mauricie (Trois-Rivières) les jours de semaine, de midi à 14 h : Paradis le midi. Un retour aux sources pour lui en Mauricie puisqu'il a déjà fait de la radio dans le passé. Au cours de sa carrière, il cumule également de l'expérience dans différentes stations de radio au Québec.

Livre[modifier | modifier le code]

Le , il publie un livre intitulé Ma job ou ma vie... dans lequel il relate son combat contre le cancer des cordes vocales. Il traite la question comme une « décision lourde de conséquences[1]. » Il mentionne notamment que « Pour tenter de sauver sa vie, il a mis ses activités professionnelles entre parenthèses, avec les risques d’oubli que cela comporte pour une personnalité publique. » Louis Cornellier, dans Le Devoir, souligne le « ton intime et chaleureux » avec lequel il « évoque ses inquiétudes, ses peurs, ses questionnements et ses espoirs »[2]. La publication de son livre reçoit une certaine couverture médiatique, notamment avec des entrevues à la radio[3] et une couverture dans les grands quotidiens[4].

Vie politique[modifier | modifier le code]

Le , il est annoncé comme candidat de la Coalition avenir Québec à l'élection partielle de Lévis[5]. Cette élection vise à remplacer Christian Dubé qui a quitté la vie politique pour devenir premier vice-président de la section Québec de la Caisse de dépôt et placement du Québec seulement quatre mois après sa réélection[6]. Le , il est élu député de Lévis à l'Assemblée nationale du Québec avec 10 110 voix (46,79 %), une confortable majorité de 3 096 votes sur sa plus proche rivale, Janet Jones du Parti libéral du Québec.

Dès son entrée à l'Assemblée nationale, il devient le porte-parole du deuxième groupe d'opposition pour les aînés et membre de la Commission de la santé et des services sociaux[7]. Puis, le , après une refonte du cabinet fantôme de la deuxième opposition, il se voit octroyer des responsabilités additionnelles. Il devient porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé et de services sociaux et en matière de santé publique. À cet égard, il a sévèrement critiqué le gouvernement sur le dossier des gicleurs dans la résidences pour aînés, révélant que seulement dix résidences en avaient installés, un an après l'incendie majeur de la Résidence du Havre[8]. À la fin de la session parlementaire, les médias ont reconnu « [qu'il] a vite montré des talents de parlementaire », tout en notant qu'« [il] a tapé dans le mille en dénonçant le racket syndiqué des bains aux personnes âgées, confinées dans les centres de soins de longue durée[9]. »

Il est réélu lors des élections de 2018 alors que son parti obtient un gouvernement majoritaire. Le , il est élu par ses pairs président de l'Assemblée nationale du Québec[10]. Le , à la fin de la session parlementaire, il annonce qu'il ne présentera pas sa candidature pour l'élection provinciale de l'automne 2022[11],[12].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est le père d'un garçon.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection générale québécoise de 2018 dans Lévis [13]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     François Paradis (sortant) Coalition avenir 19 417 57,3 % 14 516
     Abdulkadir Abkey Libéral 4 901 14,5 % -
     Georges Goma Québec solidaire 3 979 11,7 % -
     Pierre-Gilles Morel Parti québécois 3 475 10,3 % -
     Michel Walters Conservateur 931 2,7 % -
     Maude Bussière Vert 698 2,1 % -
     Lorraine Chartier NPD Québec 200 0,6 % -
     Nancy Fournier Citoyens au pouvoir 174 0,5 % -
     Stéphane L'heureux-Blouin Bloc pot 116 0,3 % -
Total 33 891 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 71,4 % et 525 bulletins ont été rejetés.


Élection partielle québécoise de 2014 dans Lévis
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     François Paradis Coalition avenir 10 110 46,8 % 3 096
     Janet Jones Libéral 7 014 32,5 % -
     Alexandre Bégin Parti québécois 1 788 8,3 % -
     Yv Bonnier Viger Québec solidaire 1 654 7,7 % -
     Adrien D. Pouliot Conservateur 503 2,3 % -
     Alex Tyrrell Vert 238 1,1 % -
     François Thériault Option nationale 168 0,8 % -
     Maxime Lapointe Indépendant 60 0,3 % -
     Daniel Lachance Unité nationale 30 0,1 % -
     Grégoire Bonneau-Fortier Parti indépendantiste (2008) 27 0,1 % -
     Guy Boivin Équipe autonomiste 13 0,1 % -
Total 21 605 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 46,3 % et 165 bulletins ont été rejetés.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Ma job ou ma vie… », sur editionsdruide.com (consulté le ).
  2. « Ma job ou ma vie, François Paradis », sur Le Devoir (consulté le ).
  3. « Choi 98,1 radio x : livre de françois paradis : ma job ou ma vie ... », sur radiox.com via Wikiwix (consulté le ).
  4. « La force de guérir » [vidéo], sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  5. « L'animateur François Paradis candidat pour la CAQ », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Christian Dubé quitte la CAQ pour la Caisse de dépôt », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  7. « François Paradis - Assemblée nationale du Québec », sur assnat.qc.ca (consulté le ).
  8. « Plus de la moitié des résidences pour aînés toujours sans gicleurs », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Palmarès parlementaire 2015 », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  10. « M. François Paradis est élu président de l’Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  11. TVA Nouvelles, « Pas de nouveau mandat pour François Paradis » Accès libre, sur tvanouvelles.ca
  12. Caralonie Plante, « Le caquiste François Paradis annonce son départ », LeDevoir,‎ (lire en ligne Accès limité)
  13. DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )