François Joseph de Riquet de Caraman-Chimay

François Joseph de Riquet de Caraman
Fonctions
Sénateur à la Première Chambre des États généraux‎
-
Député des Ardennes
-
Titres de noblesse
Prince de Chimay
-
Prédécesseur
Philippe Gabriel de Hénin-Liétard (d)
Successeur
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité
Famille
Père
Mère
Marie Anne de Hénin-Liétard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfants
Joseph de Riquet de Caraman
Alphonse de Riquet de Caraman Chimay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

François Joseph Philippe de Riquet de Caraman (né le à Paris et mort le à Toulouse), prince de Chimay en 1824, est l'arrière-arrière-petit-fils de Pierre-Paul Riquet, constructeur du Canal du Midi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le 3e fils et 8e enfant de Victor Maurice de Riquet de Caraman (1727-1807) et de Marie Anne de Hénin-Liétard (1728-1800), princesse héritière de Chimay.

Il émigra durant la Révolution française, revint en France sous l'Empire et fut nommé chef de cohorte par Napoléon.

A la Restauration, le roi Louis XVIII le promut colonel de cavalerie et lieutenant de louveterie, et le fit chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Le 22 aout 1815, il fut élu député par le collège du département des Ardennes[1]. Il siégea dans la minorité de la chambre introuvable, et ne se représenta pas aux élections qui suivirent la dissolution du .

Sa principauté de Chimay et le canton du même nom ayant été cédés par le royaume de France au royaume uni des Pays-Bas par le second traité de Paris signé le , il suivit le sort de ses propriétés. Il devint membre de la Première Chambre des États généraux des Pays-Bas en 1820, et fut incorporé en 1824 dans la noblesse de ce royaume en étant titré prince de Chimay par le roi des Pays-Bas Guillaume Ier.

François Joseph de Riquet de Caraman est mort à Toulouse le . Il a été inhumé aux côtés de son épouse dans la crypte de la collégiale de Chimay, qui se trouve sous l'actuelle sacristie.

Famille[modifier | modifier le code]

Le 22 aout 1805, il avait épousé Doña Juana María Ignacia Teresa dite Thérésia de Cabarrus (1773-1835) (Madame Tallien), ancienne épouse de Jean-Lambert Tallien.
Ils eurent quatre enfants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Élu à 103 voix sur 120 votants et 239 inscrits, soit 85,83 % des voix et une participation de 50,21 %.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]