Forces armées émiriennes

Forces armées émiriennes
القوات المسلحة لدولة الإمارات العربية المتحدة
Emblème des Forces armées émiriennes
Emblème des Forces armées émiriennes
Fondation 1951
Forme actuelle 1971
Branches Armée de terre
Forces aériennes
Marine
Commandement
Commandant suprême Mohammed ben Zayed Al Nahyane
Ministre de la Défense Mohammed ben Rachid Al Maktoum
Chef d'État-major Lt. General Hamad Mohammed Thani Al Rumaithi
Main-d'œuvre
Âges militaires 15-49 ans
Disponibles au service militaire 3 658 577 hommes
Aptes au service militaire 3 072 125 hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 51 858  hommes
Actifs 100 000 (42e)
Réservistes 180 000
Budgets
Budget 23,1 milliards de dollars US (2021)
Industrie
Importations annuelles Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau du Brésil Brésil
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Drapeau de la Suède Suède
Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau du Canada Canada
Exportations annuelles Emirates Defence Industries Company

Les forces armées émiriennes sont constituées des forces fédérales des Émirats arabes unis réparties dans l'Armée de terre, les Forces aériennes (4 000 hommes), la Marine (2 500 hommes) et d'autres composantes de défense, ainsi que par les unités militaires propres aux sept Émirats.

Elles disposent d'un personnel d'active de 65 000 hommes et leur budget est de 14,3 milliards de dollars en 2015, soit 5,34 % du PNB et les dépenses militaires les plus élevées de la planète. Elles sont principalement équipées par les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Corée du Sud. Ses quartiers-généraux sont situés à Abou Dabi.

Les Émirats arabes présentent la particularité d'avoir, malgré une population extrêmement faible, une des armées les plus entrainées du Moyen-Orient au point d'être surnommée "La Mini Sparte" par James Mattis [1].

Historique et déploiements[modifier | modifier le code]

BMP-3 de l'armée de terre des Émirats arabes unis au Koweït, 7 mars 2003. Les Émirats arabes unis ont acheté 598 exemplaires de ce type à la Russie.
L'armée de terre émirienne dispose de 388 chars AMX Leclerc et de 370 M3 Panhard, achetés à la France.

À la suite de l’invasion du Koweït en 1990, les Émirats arabes unis ont entretenu de bonnes relations avec leurs alliés occidentaux dans le domaine militaire. Ils ont coopéré avec les forces occidentales afin de libérer le Koweït et ont signé des traités de défense et de coopération militaire avec la France et les États-Unis, lesquels lui ont fourni aide et matériel militaires[2]. Récemment, un traité de défense militaire a été signé aux termes duquel la France s’engage à protéger les Émirats en cas d’atteinte à leur souveraineté nationale. Les Français ont également ouvert une base militaire dans la capitale des Émirats et les deux pays ont signé un accord nucléaire civil. Les Émirats arabes unis sont également membres du Conseil de coopération du Golfe.

Les forces armées émiriennes furent déployées au Koweït durant la guerre du Golfe de 1991 en tant que membres du « Bouclier de la Péninsule » et prirent position dans Koweït City où elles fournirent un soutien logistique à l'armée américaine. En 1993, elles déploient un bataillon d'infanterie dans le cadre de la mission de l'ONU en Somalie. Durant la guerre d'Irak en 2003, un régiment fut déployé au Koweït. Par ailleurs, l'armée émirienne contribue à la protection du Golfe Persique et du détroit d'Ormuz contre les menaces terroristes. Elle participe à partir de septembre 2014 à la guerre contre l'État islamique.

Entre 2006 et 2010, les Émirats achètent plus d'armes que toutes les autres Monarchies du Golf combinées [3]

En janvier 2014, les Émirats instaurent le service obligatoire pour les nationaux âgés de 18 à 30 ans. Il est obligatoire pour les garçons, facultatif pour les filles, d'une durée de neuf mois pour les diplômés et de deux ans pour les autres[4],[5].

Le prince Mohammed ben Zayed juge : "J'ai lancé le service militaire car je veux que tout le monde dans ce pays se sente responsable. Il y a trop de gros qui ne foutent rien [6]"

L'armée émirienne s'engage depuis 2015 dans la guerre civile yéménite. Appartenant à la coalition alliée au gouvernement du président Hadi, elle combat notamment au côté de l'armée saoudienne.

Dépenses militaires par année[modifier | modifier le code]

  • 1999 : 2,1 mds $ (1,8 % du PNB) ;
  • 2000 : 2,6 mds $ (0,8 % du PNB) ;
  • 2005 : 3,8 mds $ (1,0 % du PNB) ;
  • 2010 : 10,0 mds $ (7,3 % du PNB) ;
  • 2015 : 14,375 mds $ (5,3 % du PNB)[7].
Soldats des forces armées émiriennes.

Liste des bases militaires[modifier | modifier le code]

Nom coordonnées

angulaires

dimensions de la base Pistes

d'atterrissage

Bunker

à avion

Bunker
Vide 23.649970, 53.822726 23.651247, 53.823884

23.688298, 53.869285

23.641171, 53.813600

23.663851, 53.838366

Vide 22.778998, 55.053307 22.774174, 55.063258 22.765692, 55.082656
Base aérienne 104 Al Dhafra

(Abou Dabi)

24.247063, 54.549485 24.230863, 54.551206

24.248840, 54.546868

24.255233, 54.530449 24.258693, 54.522539

24.222843, 54.535238

Base aérienne

au nord-est

d'Abou Dabi

24.518594, 54.876562 le périmètre clôturé de la

base est un

gigantesque rectangle

de 81 km de périphérie

et 369 km2 de superficie

24.523580, 54.976798
Al Ain International

Airport (AAN)

24.241420, 55.622708 24.261873, 55.609120 24.240412, 55.622786

À la suite d'un accord en février 2017[8], les Émirats Arabes Unis construisent une base navale dans le port de Berbera au Somaliland.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Ishaan Tharoor, « 3 ways the U.A.E. is the Sparta of the modern-day Middle East », sur Washington Post
  2. (en) 11:14 AM, « UAE Confirms Discussions With France On Purchase Of Rafale - Page 3 - Defence Talk Forum », Defencetalk.com (consulté le )
  3. (en) David D. Kirkpatrick, « The Most Powerful Arab Ruler Isn’t M.B.S. It’s M.B.Z. », sur New York Times,
  4. Marc Cher-Leparrain, « Deux monarchies du Golfe instaurent un service militaire obligatoire », sur Orient XXL, (consulté le )
  5. « Les Emirats Arabes Unis créent un service militaire obligatoire », sur Rfi.fr, (consulté le ).
  6. (en) Robert F. Worth, « Mohammed bin Zayed’s Dark Vision of the Middle East’s Future », sur New York Times,
  7. (en) http Dépenses militaires des Émirats.
  8. (en) « Somaliland agrees to UAE naval base in northern port », The National News,‎ (lire en ligne)


Liens externes[modifier | modifier le code]