Florennes

Florennes
Florennes
Le château des ducs de Beaufort.
Blason de Florennes
Héraldique
Drapeau de Florennes
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Bourgmestre Stéphane Lasseaux (Les Engagés)
(Contact 21)
Majorité Contact 21 - Ad 11
Sièges
Ecolo
PS
Ad 11
Contact 21
21
2
1
7
11
Section Code postal
Florennes
Corenne
Flavion
Hanzinelle
Hanzinne
Hemptinne
Morialmé
Morville
Rosée
Saint-Aubin
Thy-le-Bauduin
5620
5620
5620
5620
5620
5620
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5620
5620
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Code INS 93022
Zone téléphonique 071 - 082
Démographie
Gentilé Florennois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
11 320 ()
49,73 %
50,27 %
84,36 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
21,39 %
62,61 %
16,00 %
Étrangers 3,28 % ()
Taux de chômage 15,82 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 18 637 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 15′ nord, 4° 36′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
134,18 km2 (2021)
89,72 %
2,85 %
7,42 %
Localisation
Localisation de Florennes
Situation de la commune dans l'arrondissement de Philippeville et la province de Namur
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Florennes
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Florennes
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Florennes
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Florennes
Liens
Site officiel florennes.be

Florennes (en wallon Florene) est une ville de l'Entre-Sambre-et-Meuse et commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Namur, ainsi qu'une localité où siège son administration. Elle regroupe 11 anciennes communes qui fusionnèrent en 1977. Elle comprend le village de Chaumont qui faisait partie de l'ancienne commune de Florennes.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom Florennes signifie domaine de Florus, Florus étant un anthroponyme gallo-romain ou germanique commun[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La ville a des origines très anciennes. Ses armoiries (un château fort cossu et ajouré de nombreuses fenêtres) sont déjà présentes sur des sceaux anciens de 1560 et 1644. Ses châteaux, ses fermes, ses monuments témoignent des événements qui ont marqué son histoire.

Ses traditions folkloriques plus que centenaires, voient défiler de nombreux marcheurs habillés de costumes napoléoniens au son des fifres et des tambours.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les seigneurs de Florennes[modifier | modifier le code]

Le plus ancien seigneur du lieu connu est Eilbert (mort à Fleurus en 977 ; fils d'Ebroïn — fils du comte Bovo Sine-barba — et de Berthe, fille de Wigeric II, sans doute un proche parent de Wigerich III)[2], qui a construit le château de Florennes et dont les possessions s’étendaient sur une cinquantaine de villages de l’Entre-Sambre-et-Meuse.

Il épouse d’abord Hersende, dont le grand-père Ébroïn (ou bien plutôt est-ce Ebroïn, le père d'Eilbert ?) avait reçu des possessions du roi Lothaire II et du roi de France Louis le Bègue. Cette pieuse dame fonde les monastères de Saint-Michel en Thiérache, d'Homblières en Vermandois et de Waulsort, sur la Meuse.

En secondes noces, il s’unit à Alpaïde, une petite-fille de Charles le Simple, roi de France de 898 à 923, veuve de Godefroid Ier de Rumigny (Rumigny est un chef-lieu de canton du département des Ardennes, proche d'Aubenton et de Martigny qu'auront aussi les sires de Rumigny ; de Rumigny est nom donné à Godefroi par la tradition, mais cette terre appartenait sans doute alors aux Vermandois puis à leurs descendants Roucy : voir l'article Ebles et ci-dessous Avoise de Roucy, épouse de Godefroi IV), qui semble assimilable à Godefroid Ier, comte de Hainaut et duc associé de Basse-Lorraine († vers 958/964).

  • Les deux fils de cette dernière et du comte-duc Godefroid, Godefroid II († avant 981) et Arnould/Arnaud († vers 1002/1010), sont adoptés par Eilbert ; Arnould hérite donc du domaine de Florennes (à proximité se trouve Pesche, aussi possédé par les sires de Florennes). Désormais, on parlera de la Maison de Rumigny-Florennes, dont les possessions étaient importantes des deux côtés de la frontière actuelle entre la Belgique et la France[3]. Vers l’an 1000, Arnould Ier fait construire à Florennes une église qui reçoit les reliques de saint Gengulphe, conservées précédemment à Gedinne. Notger, évêque de Liège, vient consacrer le sanctuaire, qui devient en 1029 une collégiale abritant un chapitre de sept chanoines.
  • Arnould, époux d'Ermentrude de Verdun, est, entre autres enfants, le père de Godefroi III († vers 1050) ; d'Arnould II (assassiné en Thiérache en 1015) ; de Gérard († 1051 ; d’abord chapelain de l’empereur Henri II puis évêque de Cambrai) ; et d'Eilbert († 1047 ; abbé de Maroilles, de Florennes et de St-André du Cateau-Cambrésis). En 1010, Godefroid III, le nouveau seigneur, avec ses frères dont l'évêque Gérard, fonde l’abbaye bénédictine de Florennes, dont il devient l’avoué.
  • Il est le père de Godefroi IV († après 1077) et d'Arnould/Arnaud III († après 1086 ; tige des sires de Morialmé).
  • Godefroid IV, mari d'Avoise/Edwige de Roucy, dame de Rumigny et fille cadette d'Ebles, comte de Roucy et archevêque de Reims, est entre autres le père de Nicolas Ier († avant 1096) ; de Godefroid (V) ; et de Pétronille (femme de Raoul de Viesville sire de Gosselies : fondateurs de Sart-les-Moines vers 1110).
  • Nicolas Ier enfanta Nicolas II († après 1152) qui, de sa femme Adèle/Alix de Hainaut, eut entre autres enfants :
  • Nicolas III († avant 1179) ; Godefroid V ou VI († après 1152) ; Baudouin, archidiacre de Laon ; une fille qui maria Isaac de Barbençon ; Hawise qui épousa Gervais de Bazoches ; et Béatrix, femme de Gossuin III de Mons.

La Bataille de Florennes eut lieu le 12 septembre 1015.

Les seigneurs de Rumigny-Florennes vont jouer un rôle important au cours des siècles, deux d’entre eux participent aux croisades : Nicolas III à la 2e et Hugues Ier à la 3e en 1189. Ils vont doter des églises et … les spolier, avoir de bons contacts avec leurs puissants suzerains qui les invitent à être témoins en signant avec eux d’innombrables chartes, participer à de nombreux conflits…, se livrer à des méfaits comme Ébles de Viesville ou de Florennes, qui livre Gerpinnes et son église aux flammes en 1142.

  • Nicolas IV (né vers 1150/1155-† 1205) et son frère Hugues Ier († 1226) sont les fils de Nicolas III et d'Eve/Damison, dame de Chièvres, et ont pour sœurs : Julienne, femme de Renaud de Rozoy (fils de Clarambaud et d'Elisabeth de Namur-Porcien) ; Yolande, femme d'Henri de Hierges ; et l'épouse de Louis de Chiny de Lumain, avoué de Hesbaye
  • Nicolas IV a de son épouse Mathilde d'Avesnes (remariée veuve à Louis IV comte de Chiny), entre autres enfants : Nicolas V († 1257) ; Gaucher († 1254) ; Hugues († après 1248), co-seigneur de Chièvres, souche des sires de Fagnolles ; et Jacques († après 1254). Il semble que ces frères avaient un demi-frère aîné, autre Gaucher de Rumigny (vers 1170-après 1188), qui n'hérita pas.
  • Nicolas V, mari d'Isabeau de Boves-Coucy (petite-fille héritière de Robert de Boves, frère cadet d'Enguerrand II, sire de Coucy ; une lointaine cousine, puisque Robert et Enguerrand étaient les fils de Thomas de Marle, dont la mère Ade de Marle et Coucy était très probablement une nièce du comte-archevêque Ebles) et père entre autres de Nicolas VI († en 1249 à la guerre ; marié en 1214 sans postérité à Marguerite de Picquigny d'Amiens) ; Hugues II († 1270) ; Jacques Ier († après 1297), marié en 1253 à Agnès de Resson (à Pargny-Resson ?), d'où Jacques II († 1313, avec postérité) ; Robert († après 1262) ; Enguerrand († après 1297).
  • Hugues II épouse 1° 1266 Yolande de Nesle, fille de Jean II comte de Soissons, et 2° Philippa van Beveren de Dixmude, d'où du 2° : Isabelle/Isabeau (1263-1326 ; x 1270 et 1278 1° Thiébaud II duc de Lorraine, puis 2° 1313 le connétable Gaucher V de Châtillon-Porcien) et Marguerite de Florennes-Rumigny (x Jean IV de Nesle comte de Soissons : postérité).

En 1270, les seigneuries de Florennes, Pesche, Rumigny, Aubenton, Martigny, Boves passent dans la Maison de Lorraine avec le mariage d’Isabeau de Rumigny-Florennes avec Thibaut II, fils de Ferry III, duc de Lorraine (les deux époux n’ont que 13 et 7 ans… mais par la suite, ils auront au moins 8 enfants)[4]. Puis Florennes, Boves et Rumigny vont à la branche cadette de Lorraine-Vaudémont, issue de Ferry, fils du duc Jean (ce dernier étant fils du duc Raoul, lui-même fils de Ferry IV et petit-fils de Thiébaud II) et père d'Antoine (comte de Vaudémont, sire de Joinville, dont les descendants en lignée mâle assumeront le duché de Lorraine à partir de 1473 avec René II). Jean, bâtard de Vaudémont († 1509), fils naturel d'Antoine, hérite de Florennes et de Pesche, qui passent ensuite à son fils Claude, père de Renée de Vaudémont, dame de Florennes (qui épouse en 1546 Jean de Glymes-Stave et Spontin), et de Barbe de Vaudémont, dame de Pesche (femme de Henri de Ghoor). Au XVIIIe siècle, un mariage fit passer Florennes des Glymes aux Beaufort-Spontin (cf. l'article consacré au duc Alexandre).

Temps Modernes[modifier | modifier le code]

Les récollets[modifier | modifier le code]

En 1589, Jacques de Glymes († 1610), baron de Florennes, 2e fils de Jean et Renée de Vaudémont, donne un terrain au lieu-dit 'Chaufours' en vue d’ériger une maison pour les religieux franciscains. Seize ans plus tard, on en pose la 1re pierre. En 1606, le couvent est achevé. En 1700, on y enseigne la théologie et on y ouvre un noviciat et on enseigne la philosophie en 1715. On compte 17 pères, 7 convers et 6 étudiants en 1755. En 1796, le couvent est supprimé par les révolutionnaires français. Enfin en 1845, les bâtiments sont occupés par les Frères des Écoles chrétiennes[5].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

La ville possède des armoiries qui ne semblent ne jamais lui avoir été octroyées. Les armoiries sont inspirées par le sceau de la ville de 1560 à 1644. Le petit champ à côté du château montre les armoiries de Lorraine du fait que du XIVe siècle au XVIe siècle, la ville était gouvernée par la famille Vaudémont, une branche des Comtes de Lorraine.
Blasonnement : De gueules à une tour à toit pointu surmonté d'un trèfle et flanquée de deux tourelles à toit pointu, dans une enceinte fortifiée posée sur une terrasse, le tout d'argent, accosté de deux écussons d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent.
Source du blasonnement : Heraldy of the World.



Géographie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les principales rivières traversant la commune sont la Molignée et le Flavion vers la Meuse ainsi que la Thyria et le Ruisseau d'Yves vers l'Eau d'Heure, un affluent de la Sambre.

Topographie[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Quartiers et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Quartiers[modifier | modifier le code]

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • La Couture.
  • Prairée.
  • Campagne de la Trouée.
  • La Valette.
  • Le Cheslé.
  • La Tannerie.
  • La Maladrerie.
  • La Rotonde.
  • Le Tri Piette.

Sections[modifier | modifier le code]

# Nom Superficie.
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1 Florennes 28,55 3.751 131 93022A
2 Corenne 7,12 273 38 93022B
3 Flavion 13,99 684 49 93022C
4 Morville 14,67 663 45 93022D
5 Rosée 16,15 657 41 93022E
6 Hemptinne 6,96 308 44 93022F
7 Saint-Aubin 13,51 829 61 93022G
8 Morialmé 12,93 1.630 126 93022H
9 Thy-le-Bauduin 3,81 441 116 93022J
10 Hanzinelle 7,47 1.053 141 93022K
11 Hanzinne 9,03 977 108 93022L

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Florennes
Gerpinnes - Mettet
Walcourt Florennes Onhaye
Hastière
Philippeville - Doische

Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie: Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au , 12 273 habitants (6 300 hommes et 5 973 femmes), soit une densité de 91,47 habitants/km²[6] pour une superficie de 134,18 km².

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[7] :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier

Patrimoine[modifier | modifier le code]

La collégiale Saint-Gangulphe (1755-1756).
  • Collégiale Saint-Gangulphe. Oratoire fondé v. 1002 par Arnould I de Rumigny, seigneur du lieu, transformé en collégiale et agrandi v. 1026 par Wery. abbé de St-Jean, qui y installa peut-être déjà la paroisse. Devancé par une tour d'allure baroque, sobre édifice classique construit en 1754-1756 sur les plans de l'architecte Chermanne, au départ de la vieille bâtisse romane qui ne transparaît plus à l'extérieur. L'édifice du déb. du XIe s. se trahit, à l'intérieur, par le rythme des cinq premières arcades en plein cintre de la nef centrale, qui retombaient sur des piliers carrés. Sous les combles, fenêtres hautes partiellement remaniées au XVIe s., mais toujours encadrées d'arcades aveugles sur lésènes. Gros œuvre des trois premiers niveaux de la tour contemporain de la nef, notamment le r.d.ch, jadis fermé vers l'extérieur et la tribune de l'étage, accessible à l'origine par une tourelle d'escalier greffée au N. Substructions du transept saillant et du chœur à abside semi-circulaire, ajoutés v. 1026, repérées à l'occasion de sondages archéologiques. Tour largement retouchée en 1595 : suppression de la tourelle d'escalier, construction de l'étage actuel des ouïes et réfection des parements en moyen appareil de calcaire, striés par des cordons-larmiers et des bandeaux plats. R.d.ch. transformé en porche par le percement dans les faces libres de grandes arcades en plein cintre, celle de l'O. profondément moulurée sur pilastres refaits en 1827, et par la pose d'une voûte d'ogives nervurées retombant sur des culots prismatiques ou à feuilles de plantain. Ouïes en plein cintre sous la corniche en cavet portée par des modillons en quart-de-rond. Flèche baroque probablement de 1665, surmontée d'une croix en fer forgé ne et d'un coq[9].
  • Ferme de la Chapelle. Au chevet de la chapelle St-Pierre, ancienne ferme semi-clôturée, principalement de la 2e moitié du XVIIIe siècle, divisée aujourd'hui en plusieurs propriétés et encombrée par une série de hangars et d'annexes du XXe s[10].
Chapelle Saint-Pierre (1821).

Chapelle Saint-Pierre.

  • Edifice en moellons de calcaire, daté de 1821 sur une dalle fortement érodée au-dessus de la porte, rappelant sa fondation en 1221 par le seigneur du lieu, Hugues de Rumigny, et sa reconstruction au XIXe s. par Louis Ladislas de Beaufort[10].
  • Presbytère. Construction en L en moellons de calcaire. Perpendiculaire et en retrait de la rue, aile du XVIe siècle agrandie d'une travée vers la g. en 1597 comme le laissent supposer les deux ancres aux chiffres de 9 et 7, conservées dans cet ajout. À l'étage, sous arc de décharge. trois fenêtres chaînées et biseautées, privées de leur croisés, celle de dr. à congés. Une fenêtre semblable conservée au r.d.ch. ainsi qu'une porte de cave en anse de panier, remaniée. Frise dentée avec consoles d'angle en pierre[11].
Le château.

Château féodal.

  • Actuellement école et Justice de Paix. Implanté sur un promontoire rocheux s'étirant à l'O. du cœur de la vieille ville, ensemble castral d'origine médiévale cerné jadis par les ruisseaux des Forges au N. et des Récollets au S., aujourd'hui tous deux déviés. Seigneurie liégeoise aux mains de l'importante famille de Rumigny-Florennes (v. 1000-1270) dont le « castrum » est signalé en 1155 ; passe ensuite par héritage à la maison de Lorraine (1270-1556), puis à celle de Glymes-Jodoigne (1556-1771) et enfin, à celle de Beaufort-Spontin (1771-1896). Acquisition du château par les jésuites français (1902-1951) qui construisirent un important bâtiment du côté N. Aspect actuel résultant de multiples interventions des temps modernes et du XIXe siècle, mais qui trahit encore le parti médiéval sur deux côtés. Flanc O. de la cour fermé par une courtine courbe, seul vestige bien visible d'un rempart peut-être du XIIe siècle. Appareil en petits moellons principalement de grès, laissant apparaître quatre arcades en plein cintre qui élégissaient sans doute le pied de la muraille. Mur crénelé reconstruit en 1868 après incendie[12].
Rue de la Tannerie, entrée du parc du château (1736).
  • Hôtel de Ville. Solide bâtisse néo-classique à double corps, construite dans les années 1840-1841 en brique et pierre bleue sur soubassement en grand appareil de calcaire, malheureusement privée de son enduit. Au-dessus des caves, façade striée par des cordons-larmiers en pierre ou en brique entre les deux niveaux, à hauteur des impostes des baies et sous la corniche, délimitant ainsi une sorte d'attique. De part et d'autre de la travée centrale en légère avancée, deux travées de fenêtres en plein cintre à encadrement de brique. Précédé d'un perron à deux volées, portail axial inscrit dans un encadrement saillant en grand appareil de calcaire qui soutient le balcon en fer forgé de l'étage. Fronton triangulaire refait. Bâtière d'ardoises à croupes avec crête en fer forgé postérieure[13].
  • Vestiges d'une abbaye (XIe siècle).
  • Musée Spitfire Colonel-Aviateur Lallemant DFC.
  • Liste du patrimoine immobilier classé de Florennes.

Folklore et événements[modifier | modifier le code]

  • Marches militaires et folkloriques : Marche Saints-Pierre-et-Paul.
  • Foire du Muguet et brocante du 1er mai.
  • Marché artisanal à Florennes (week-end précédant la Noël).
  • Relais pour la vie (depuis 2013), reprise 2014 et ce chaque année.
  • Théâtre Wallon par les élèves de 6e primaire de l'école Ste-Thérèse, et une pièce en plusieurs actes de Florennois.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.
Conseil communal
Bourgmestre Stephane LASSEAUX
Premier Échevin Antonin COLLINET
Échevins Grégory CHINTINNE (MR)
Jacques PAULY
Catherine BARTHELEMY
Quentin MASSAUX
Présidente du CPAS Marie-Christine PIERARD
Majorité Contact 21
Ad 11
Sièges
Contact 21
Ad 11
21
11
7

Liste des bourgmestres de Florennes[modifier | modifier le code]

Avant fusion[modifier | modifier le code]

Après fusion[modifier | modifier le code]

Liste des bourgmestres successifs
Période Identité Étiquette
-2000 Louis Timmermans Union des Onze Communes
2000-2006 Pierre Helson Union des Onze Communes
2006-2009 Stéphane Lasseaux Contact 21
2009- 2018 Pierre Helson Union des Onze Communes
2018- Stéphane Lasseaux Contact 21
Un vieux quartier de la ville.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs et touristiques[modifier | modifier le code]

  • promenades ;
  • pêche ;
  • salle omnisports ;
  • musée Spitfire.
  • avia golf club
  • château des ducs de beaufort

Economie[modifier | modifier le code]

La gare de Florennes-Central, construite au début du XXe siècle sur une ligne d'interconnexion entre les ex-gares de différentes compagnies privées (la "Compagnie de l'entre Sambre et Meuse", la "Compagnie de l'Est Belge") et dans une moindre mesure la compagnie de l'Etat Belge qui rachètera progressivement ses consœurs.

Base aérienne de Florennes[modifier | modifier le code]

Constatant une faille dans le système de défense aérienne de la Luftwaffe entre les aérodromes de Saint-Trond et de Laon-Athies, les Allemands ont entrepris la construction de la base militaire aérienne de Florennes en 1942[14]. Durant la guerre, les unités de chasse de nuit de l'armée allemande y étaient abritées (Messerschmitt Bf 110, Focke Wulf 190 et Junkers Ju 88).

Deux pistes composent cette base.

En 1956, elle prend le nom de Jean Offenberg, as belge de la RAF mort en 1942.

La base de Florennes accueille le 2e Wing Tactique composé de la 1ère Escadrille (opérations offensives conventionnelles et reconnaissance aérienne) et de la 350e Escadrille (défense aérienne), volant toutes les deux sur F-16 Fighting Falcon, ainsi que le Musée Spitfire.

Depuis , le T.L.P. (Tactical Leadership Programme), cours de haut niveau pour pilotes de chasse de l'OTAN, installé depuis dans une partie des infrastructures laissées libres par les Américains, a déménagé de la base aérienne de Florennes vers la base aérienne espagnole d'Albacete, ce qui a provoqué la perte d'une cinquantaine d'emplois.

Du au , la base abrite les missiles du 485th Tactical Missile Wing[15] de l'USAF.

En 2025 la base aérienne de Florennes sera la première en Belgique à recevoir les avions de combat furtifs de nouvelle génération Lockheed Martin F-35A Lightning II de la composante air[16].

Sports[modifier | modifier le code]

Principales équipes[modifier | modifier le code]

  • Football : Royal Cercle Sportif Florennois ;
  • Mini-Foot : florennes united (P1,P4), sporting florennes (P3), futsal sharks florennes (P4), Espace team florennes (P4)[17].

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

  • Base militaire : la base Jean Offenberg abritant notamment la 2e wing de la composante air.
  • Omnisports : centre sportif Paul Rolain abritant une piscine de 25 m ;
  • golf : Florennes Avia Golf Club (FAGC) - Ce club de golf, créé en 1995, possède un parcours 9 trous par 36 pour une longueur de 2 557 m aménagé sur le domaine de la base aérienne de Florennes ;
  • tir Sportif : Avia Offenberg Club - Stands 10 m - 25 m - 50 m et 100 m.

Centre d'accueil Fedasil[modifier | modifier le code]

Ouvert en urgence le , le centre d'accueil pour demandeurs d'asile de Florennes a accueilli 9 000 demandeurs d'asile de 90 nations différentes. Il est géré par Fedasil. Une convention en limite la capacité à 10 % de la population de Florennes-Centre.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Florennes est jumelée avec :

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, , 752 p. (ISBN 978-2-87386-733-1), p. 273.
  2. « Seigneurs de Florennes », sur MedLands
  3. Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté d’Archéologie de Namur, tomes 19 (1891) et 20 (1893), et réédition en 1982.
  4. Abbé Auguste Soupart, Les 24 premiers seigneurs de Florennes, d'Elbert († 977) à Claude de Vaudémont († 1556), Cahier du Musée de Cerfontaine n° 456, , 37 p., p. 1-19.
  5. Abbé Gustave Mauclet, Le couvent des récollets de Florennes (1605-1797), 1906; réédition du Musée de Cerfontaine, 1999, 34 pages avec une liste des religieux.
  6. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  7. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fr/population/statistiques-de-population/
  8. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  9. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 1 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (A-F), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 320 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 249 et 252
  10. a et b Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 1 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (A-F), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 320 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 253
  11. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 1 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (A-F), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 320 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 256
  12. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturelle, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 1 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (A-F), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 320 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 256 et 257
  13. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 1 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (A-F), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 320 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 261
  14. Historique de la base de Florennes.
  15. Les Ailes Militaires Belges, Unités navigantes .
  16. « Les F-35A Lightning II belges seront livrés en premier au 2ème Wing tactique. - avionslegendaires.net », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
  17. Liste des clubs de sports.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles-Gérard Roland, « Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes », Annales de la Société archéologique de Namur, nos 19 et 20,‎ 1891 et 1893
  • L. Lahaye, « La vie intime dans une abbaye au XVIIe siècle », Annales de la Société archéologique de Namur,‎ , p. 285
  • Gustave Mauclet, Le couvent des récollets de Florennes (1605-1797), Namur, Servais et fils,
  • Norbert Begasse de Dhaem, Un trésor à Florennes : Saint Gangulphe de Varennes : sa véridique histoire, Florennes, Librairie Bertrand, , 78 p., 185 × 140 mm
  • Jacques Lambert, « L’église de Florennes au cours des âges », Florinas, Société Archéologique du Florennois, no 4,‎ (ISSN 2031-8235)
  • Roland Charlier, La région de Florennes au début de la seconde guerre mondiale 1940-1941, Chez l'auteur, , 543 p., 205 × 145 mm (ISBN 978-2-8052-0086-1)
  • Roland Charlier, Florennes Raum Sieben 1942 - 1944, Chez l'auteur, , 470 p., 205 × 145 mm, broché (ISBN 978-2-9601495-0-0 et 2960149505, OCLC 916511823)
  • Josiane Masuy (dir.) et al., Chapelles et Potales de chez nous. Expression de la piété populaire en Florennois., Florennes, Éditions Foyer Culturel de Florennes asbl, , 105 p.
  • Itinéraire des gares rurales, vol. 4, Société Royale Belge de géographie, coll. « Hommes et paysages », , 45 p.
  • André Lanotte et Luc-Francis Genicot, « L'ancienne collégiale Saint-Gengulphe à Florennes : Monographie archéologique », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Bruxelles, Commission royale des Monuments et des Sites, vol. XV,‎ , p. 157-205 (lire en ligne [PDF])
  • Joseph Gonze, « Florennes. Les 3.475 décès du 19esiècle », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 394,‎
  • « Florennes. Notes d’histoire », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 456,‎

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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