Flandre wallonne

Le territoire de la Flandre wallonne et de la Flandre maritime à la veille de la Révolution française.

Historiquement, la Flandre wallonne (Comitia Flandriae Wallonensis en latin) est la partie de l'ancien Comté de Flandre qui comprenait les territoires des « pays » de Lille, Douai et Orchies. Dans l'ancien comté de Flandre un « pays », ou « quartier », désignait la subdivision d'une châtellenie. Par exemple, la châtellenie de Lille comprenait les pays de Carembault, de Ferrain, de Mélantois, de Pévèle et des Weppes (ou la Weppe). Ses habitants étaient appelés « les Flamands wallons » et parlaient picard et français[1].

Elle désigne à peu près le même territoire, le bailliage de Douai et la Châtellenie de Lille, mais à deux époques différentes. À l'époque des Pays-Bas espagnols, c'est la partie de la Flandre romane qui a signé le Traité d'Arras le . Après le Traité de Nimègue, la Flandre wallonne est une intendance qui forme avec celle de la Flandre maritime la province française de Flandre.

C'est une dénomination principalement politique même si elle fut également de manière sporadique assimilée aux termes Flandre romane et Flandre gallicante qui sont purement linguistiques.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adrien Bavelier, Essai historique sur le Droit d'élection et sur les anciennes assemblée représentatives de la France, Éd. Mégariotis Reprints, Genève, 1979, p269 [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lebon, La Flandre Wallonne aux 16e et 17e siècle suivie... de notes historiques relatives à la Flandre flamingante et principalement à la ville de Bailleul..., , 220 p. (lire en ligne), p. 31.