Les Filles de Marie Auxiliatrice

Les Filles de Marie Auxiliatrice
Image illustrative de l’article Les Filles de Marie Auxiliatrice
Devise : Da Mihi Animas Cetera Tolle.
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 23 janvier 1876
par Mgr Sciandra
Approbation pontificale 4 avril 1922
par Pie XI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité salésienne
But enseignement, soins des malades, œuvres sociale
Structure et histoire
Fondation 5 août 1872
Mornese
Fondateur Jean Bosco et Marie-Dominique Mazzarello
Abréviation F.M.A.
Autres noms Salésiennes de Don Bosco
Patron Notre-Dame Auxiliatrice,
saint Joseph,
saint François de Sales
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Filles de Marie Auxiliatrice (en latin : Congregatio Filiarum Mariae Auxiliatricis) ou plus couramment salésiennes de Don Bosco sont une congrégation religieuse féminine enseignante, hospitalière, et sociale de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

Après la fondation des Salésiens en 1859 pour venir en aide aux jeunes garçons, Jean Bosco (1815 - 1888) est encouragé par le pape Pie IX à étendre son œuvre aux jeunes filles et d'instituer à cet effet une congrégation féminine.

En 1864, Don Bosco ouvre une chapelle à Mornese et rencontre l'union des Filles de Marie Immaculée fondée en 1854 par le prêtre Dominique Pestarino, devenu salésien. Parmi les jeunes femmes, Bosco repère Marie-Dominique Mazzarello (1837 - 1881) et décide qu'elle sera la fondatrice de la branche féminine de sa congrégation. Le 5 août 1872 a lieu la première prise d'habit des mains de Mgr Giuseppe Maria Sciandra, évêque de Acqui, qui leur accorde l'approbation diocésaine le 23 janvier 1876.

La congrégation se développe rapidement dans toute l'Italie en commençant par les régions du Nord puis une maison est ouverte en Sicile dès 1880, huit ans seulement après la fondation. De la Sicile, d'autres fondations se font dans le Sud. En 1891 est fondée une maison à Rome, de cette maison de la congrégation s'élargit vers la Toscane mais aussi à Naples (1901), les Pouilles et Basilicate (1907). De cette époque, date la caractéristique de la congrégation pour la promotion sociale. Elles donnent également une impulsion à un fort sentiment d'esprit italien : l'enseignement est donné en langue italienne même dans les régions où la langue nationale est encore rare ; même dans leurs maisons étrangères, les Filles de Marie Auxiliatrice restent attachés à l'italien, langue du pape et de leur fondateur.

La congrégation reçoit de Pie X le décret de louange le 7 septembre 1911 et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le 4 avril 1922.

À partir de 2008, Yvonne Reungoat est la 9e et première Supérieure générale non italienne des Salésiennes de Don Bosco[1],[2].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les Filles de Marie Auxiliatrice se dédient à l'enseignement, aux jeunes, aux œuvres sociales, soins de santé et animation spirituelle. Instruction de divers niveaux : écoles primaires, collèges, universitaires ou professionnelles et centre d'alphabétisation, cours du soir. Aux jeunes : résidences étudiantes, activités extrascolaires, colonies de vacances, maison pour jeunes en difficulté, réinsertion de jeunes délinquants et de toxicomanes. Œuvres sociales : centre de promotion de la femme, promotion culturels, communauté insérés dans les quartiers marginalisés des grandes villes. Soins de santé : centre de santé et dispensaires, éducation sur la santé et assistance alimentaire. Animation spirituelle : œuvres paroissiales, catéchisme et animation liturgique, centres spirituels et formation religieuse.

Elles sont présentes dans 94 pays dont :

En 2017, la congrégation comptait 12773 sœurs dans 1390 maisons[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Figlie di Maria Ausiliatrice » (voir la liste des auteurs).
  1. « Madre Yvonne Reungoat (2008) - FMA Daughters of Mary Help of Christians », sur archive.cgfmanet.org (consulté le ).
  2. Youna Rivallain, « Yvonne Reungoat, une religieuse française nommée au Dicastère pour les évêques », La Vie,‎ (ISSN 0151-2323, lire en ligne).
  3. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1556

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]