Fernando Clavijo Batlle

Fernando Clavijo
Illustration.
Fernando Clavijo en 2023.
Fonctions
Président des Canaries[a]
En fonction depuis le
(8 mois et 30 jours)
Gouvernement Clavijo II
Législature XIe
Coalition CC-PP-AHI
Prédécesseur Ángel Víctor Torres

(4 ans et 7 jours)
Gouvernement Clavijo I
Législature IXe
Coalition CC-PSOE (2015-2017)
CC (2017-2019)
Prédécesseur Paulino Rivero
Successeur Ángel Víctor Torres
Secrétaire général de la Coalition canarienne
En fonction depuis le
(3 ans, 4 mois et 15 jours)
Élection
Prédécesseur José Miguel Barragán
Sénateur aux Cortes Generales

(3 ans, 10 mois et 26 jours)
Circonscription Canaries
Législature XIIIe et XIVe
Groupe politique Nationaliste
Maire de San Cristóbal de La Laguna

(6 ans, 7 mois et 12 jours)
Coalition CC (2008-11)
CC-PSOE (2011-15)
Prédécesseur Ana Oramas
Successeur José Alberto Díaz
Biographie
Nom de naissance Fernando Clavijo Batlle
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance San Cristóbal de La Laguna (Espagne)
Parti politique CC
Diplômé de Université de La Laguna

Fernando Clavijo Batlle Fernando Clavijo Batlle
Présidents du gouvernement des Canaries
Maires de San Cristóbal de La Laguna

Fernando Clavijo Batlle, né le à San Cristóbal de La Laguna, est un homme politique espagnol membre de la Coalition canarienne (CC). Il est président des Canaries depuis 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Il étudie les sciences économiques et commerciales à l'université de La Laguna, travaillant en parallèle dans le secteur privé. Il devient ensuite conseiller auprès de l'organisme des activités musicales de San Cristóbal de La Laguna.

Engagement chez les nationalistes canariens[modifier | modifier le code]

Il adhère en 1992 au Regroupement ténérifain des indépendants (ATI). Devenu secrétaire général des Jeunes de l'ATI de San Cristóbal de La Laguna en 1997, il prend la tête de l'organisation de jeunesse en 2001.

Premiers mandats locaux[modifier | modifier le code]

Il abandonne l'ensemble de ses fonctions en 2003, à la suite de son élection au conseil municipal de San Cristóbal de La Laguna, où il est conseiller municipal délégué à la Sécurité. Après les élections du , la maire Ana Oramas le désigne, à 35 ans, premier adjoint, délégué à l'Urbanisme.

Maire de San Cristóbal de La Laguna[modifier | modifier le code]

À la suite de l'élection d'Oramas au Congrès des députés, Fernando Clavijo est investi maire de San Cristóbal de La Laguna le , la CC disposant de 15 élus sur 27. Candidat à sa propre succession lors du scrutin du , il ne remporte que 13 sièges. Il entame cependant un second mandat, grâce au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Le , il se présente à l'investiture de la Coalition canarienne pour les élections régionales du , contre le sortant Paulino Rivero. Au premier tour, il totalise 45 voix, contre 55 nécessaires et 40 à Rivero. Celui-ci décide alors de se retirer avant le second tour, et Clavijo obtient l'investiture par 66 voix sur 92[1].

Président du gouvernement des Canaries[modifier | modifier le code]

Lors du scrutin régional, la CC termine troisième en voix, avec 18,25 % des suffrages, mais totalise 18 députés sur 60, étant ainsi la première force parlementaire. Après avoir passé un accord avec le Parti socialiste des Canaries-PSOE (PSC-PSOE), Fernando Clavijo obtient l'investiture parlementaire le , par 36 voix contre 24, ayant bénéficié du soutien de trois élus divers gauche[2]. Il est officiellement nommé deux jours plus tard[3].

Après avoir perdu le pouvoir à la suite des élections de 2019 au profit d'une coalition de gauche, il est de nouveau candidat à la présidence du gouvernement régional lors des élections du . Le suivant, il conclut un pacte pour gouverner les Canaries avec le Parti populaire[4]. Ce pacte est rejoint à son tour par le Groupement indépendant d'El Hierro[5], tandis que le Groupement socialiste gomérien soutiendra l'investiture de Fernando Clavijo sans participer au gouvernement[6].

Le 12 juillet, il est élu président des Canaries avec 38 voix, soit deux de plus que la majorité absolue requise[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Président du gouvernement entre 2015 et 2019.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]