Fernandel

Fernandel
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Fernandel donnant une interview en mars 1970.
Photographie d'André Cros, Archives de Toulouse.
Nom de naissance Fernand Joseph Désiré Contandin
Naissance
Marseille (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 67 ans)
Paris 16e (France)
Profession Acteur
Chanteur
Réalisateur
Humoriste
Films notables voir filmographie

Fernand Joseph Désiré Contandin, dit Fernandel, est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français, né le à Marseille[1] et mort le à Paris 16e.

Issu du music-hall, durant plusieurs décennies, il représente l'une des plus grandes vedettes du cinéma français ; véritable champion du box-office, il parvient au cours de sa longue carrière à attirer plus de 200 millions de spectateurs dans les salles.

Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, il joue dans nombre de films devenus des classiques, parmi lesquels on note Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante Voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages récurrents, à l'image de celui de la série de films Don Camillo. Il tient également avec succès certains rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs à ses débuts puis La Vache et le Prisonnier en 1959 ou encore, à la fin de sa vie, Heureux qui comme Ulysse.

Chanteur populaire, il laisse une discographie importante, parsemée là aussi de célèbres chansons faisant souvent partie de la bande originale de ses films ou de ses apparitions à la télévision ou à la radio, telles que notamment On m’appelle Simplet, Ignace, Félicie aussi ou Le Tango corse. Reconnaissable à ce qu'il désigne lui-même sa « gueule de cheval », il acquiert une popularité internationale, telle que le 3 mai 1968, le général de Gaulle déclare lors d'une réception à l'Élysée que cet acteur est « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde »[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et enfance[modifier | modifier le code]

Fils de Denis Charles Contandin, comptable et de Désirée Françoise Bédouin, couturière-tailleuse, Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 70 boulevard Chave à Marseille[1],[3]. La famille est piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), dans la province de Turin, précisément de Méan/Meano (aujourd'hui subdivision de la commune de la Pérouse/Perosa Argentina), où on peut toujours voir la maison de ses ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) est due à une erreur de transcription des actes italiens[4].

Son père, Denis Contandin est employé comme comptable mais il est aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de « Sined » dénomination inversée ou anacyclique de « Denis » et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue de Marseille, montant lui-même sur les planches. À l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs, il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille[5].

Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire[6] avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus peur d'affronter le public[7]. ».

Fernandel a deux frères, Auguste-Marcel (1897-1961) , son aîné de six ans (avec lequel il se produit un temps sous les noms de Marcel et Fernand Sined) et Francis dit Fransined (1914-2012) plus jeune que lui de onze ans, ainsi qu'une sœur, Marguerite (1910-2006).

Jeunesse[modifier | modifier le code]

En 1915, à la fin de l'école primaire, le père de Fernand le place pour un bref passage, à l’agence marseillaise de la Banque nationale de crédit[8] (groupe BNP), dont il ne tarde pas à se faire congédier[9].

Il enchaîne ensuite les petits boulots, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans plusieurs banques[10],[11].

Parallèlement, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets ou sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar[12]). Il a du succès, mais ne se prend pas au sérieux. Son profil chevalin marque les esprits, mais son caractère volage ne lui permet pas de s'assurer une situation stable.

Il prend finalement un emploi à la savonnerie du Fer-à-cheval, qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux. Le , à 22 ans, il épouse Henriette Félicie Manse (1902-1984), la sœur de son ami, le parolier Jean Manse[13], avec laquelle il a trois enfants. C'est la mère d'Henriette qui serait à l'origine de son pseudonyme « Fernandel ». Le jeune Fernand est si empressé auprès de sa fille, qu'un jour le voyant arriver dans la rue depuis sa fenêtre, elle dit fort : « Tiens, voilà le Fernand d'elle ! » ; la phrase fait mouche. Elle est alors adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène[3]. Il est aussi probable que Fernandel vienne du provençal, qui signifie « petit Fernand. »

Un mois après son mariage, il commence son service militaire au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble. Il est libéré le 29 avril 1926.

Trois semaines avant cette date, le directeur de l'Odéon de Marseille l'engage pour remplacer une vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramount dont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit[14]. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.

Débuts parisiens[modifier | modifier le code]

Le , Fernandel fait ses premiers pas parisiens à Bobino. Grâce au succès de sa prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Il est également engagé au théâtre de l'Empire par Émile Audiffred. Malgré la mort de son père le , il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là qu'Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse.

Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir[3]. L'année 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.

L'année suivante, en 1931, Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il côtoie Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. C'est l'année suivante qu'il est pour la première fois la vedette d'un film, Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.

Vedettariat[modifier | modifier le code]

Avec sa fille Josette Contandin, durant le tournage du film Josette.

Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz[15] (1938), La Fille du puisatier (1940) et plus tard Topaze (1951).

Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il tient un rôle dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des tubes, comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.

En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir[16].

Fernandel et Totò dans La loi, c'est la loi (1958).

En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du Train, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde[17], puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entre-temps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande[18].

Fernandel en 1949, extrêmement populaire, pose pour le Studio Harcourt.

Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental Films[19],[20], société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue d'exercer sa profession et chante dans des cabarets, se fait applaudir à l'opéra (Grand Casino) et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio-Paris[21].

Don Camillo[modifier | modifier le code]

Don Camillo parlant avec Jésus, dessin de Stefan Kahlhammer (2008).

Dans les années 1950, il retrouve le succès avec des films comme L'Auberge rouge (1951) de Claude Autant-Lara, Ali Baba et les Quarante Voleurs (1954) de Jacques Becker, ainsi que La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il réalise également Adhémar ou le Jouet de la fatalité, en 1951, sur un scénario de Sacha Guitry.

La série des Don Camillo assoit sa notoriété. L'adaptation est tirée de l'œuvre de Giovannino Guareschi, dans laquelle le curé et le maire communiste d'un petit village italien se livrent à une lutte d'influence feutrée. Son interprétation bon enfant en ces temps de guerre froide confirme son succès populaire. Il tourne, au total, six épisodes : Le Petit Monde de don Camillo (1951) et Le Retour de don Camillo (1953) de Julien Duvivier, puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et ses contestataires, qu'il commence en 1970. Il ne peut achever ce tournage en raison du cancer qui va l'emporter l'année suivante[22].

Le 18 janvier 1953, alors qu'il est à Rome avec sa fille Janine, Pie XII le prie de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Un Fernandel de cire en Don Camillo dans son confessionnal est également installé en bonne place au musée Grévin.

Lors d'une entrevue où un journaliste lui demande de parler du succès du premier Don Camillo, il répond : « D'abord, la surprise. La surprise du personnage qu'on ne connaissait pas. La surprise de parler à Jésus. Ça fait un drôle de partenaire vous savez. J'en ai eu dans ma vie mais, je dois dire que celui-là, je lève ma barrette »[23].

Fernandel remporte parallèlement un grand succès public et critique avec les enregistrements discographiques des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet (La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornilleetc.).

En novembre 1951, Fernandel enregistre avec l'orchestre dirigé par Albert Wolff le conte de Sergueï Prokofiev Pierre et le Loup (opus 67).

En 1963, il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer d'après la première syllabe de leurs pseudonymes[24]. Leur première production est L'Âge ingrat de Gilles Grangier[25] mais elle compte aussi des succès parmi lesquels en 1968, L'Homme à la Buick de Gilles Grangier et Le Pacha de Georges Lautner, Heureux qui comme Ulysse d'Henri Colpi en en 1970, lequel marque la dernière apparition de Fernandel au cinéma et La Horse de Pierre Granier-Deferre. En 1971, on note Le Chat de Pierre Granier-Deferre et, après la mort de Fernandel, Le Tueur de Denys de la Patellière en 1972 puis, l'année suivante, L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert.

À partir de 1968, Fernandel ralentit sa carrière au cinéma. En 1970, après Heureux qui comme Ulysse de Henri Colpi, il envisage de se mettre en retrait du cinéma, en ne participant plus qu'à quelques films. Il souhaite alors surtout travailler sur un dernier film avec Marcel Pagnol, mais celui-ci ne se concrétisera pas.

Avec son fils Franck Fernandel en 1962, lors d'un tournage en Italie.

Décès[modifier | modifier le code]

L'acteur quelques mois avant sa mort (Archives de Toulouse).

Fernandel est atteint d'un cancer généralisé[Note 1], mais les médecins et sa famille lui cachent la gravité de son état. On lui fait croire qu'il est atteint d'une pleurésie qu'il aurait attrapée lors du tournage de Don Camillo et ses contestataires. Le 26 février 1971, épuisé par la maladie, il meurt dans son somptueux appartement tout en marbre au 44 de l'avenue Foch à Paris[28]. Il figurait sur l'annuaire (CONTANDIN F art). Il est inhumé au cimetière de Passy (1re division) le après des obsèques célébrées en l'église Saint-Honoré-d'Eylau[13].

Il était aussi propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, « les Mille Roses », sur l'avenue des Trois-Lucs, entourée d'un parc de cinq hectares[29].

Tombe de Fernandel au cimetière de Passy.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Fernandel et son épouse Henriette Félicie Manse ont eu trois enfants :

  • Josette, née le , morte le [30] ;
  • Jeannine, née le , morte le [31] ;
  • Franck, né le , mort le [32].

Les journaux à sensation, friands de scandales autour des célébrités, n'en ont jamais trouvé aucun dans la vie privée de Fernandel. À tel point que l'un d'entre eux titre un jour, dans un geste d'autodérision : « La femme cachée de Fernandel », ladite femme étant la sienne que jamais il ne mettait en avant[33].

Postérité et hommages[modifier | modifier le code]

Dans l'un de ses derniers entretiens, Jean Gabin témoigne de la moralité et de la fidélité de Fernandel[34] dans tous les domaines, tant en amitié qu'en affaires[35],[36][réf. non conforme],[37].

Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dit de lui après sa mort : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin. »[38].

Gabin et Fernandel[modifier | modifier le code]

Devant gérer les revenus de plus en plus importants liés à leur succès, Gabin et Fernandel cherchent à mettre leurs économies à l'abri de l'inflation; Fernandel choisit l'immobilier et Gabin achète des terrains en lui disant : « Les immeubles, ça s'écroule. La terre, ça reste. »[39].

Liés par l'amitié et une grande estime, les deux acteurs ont créé en 1963 leur société de production cinématographique commune, la Gafer, nom formé par les premières syllabes de leurs noms de scène. « Nous avons bien fait de ne pas prendre celles de nos patronymes », explique Fernandel. Gabin se nomme en effet Moncorgé et Fernandel Contandin (cela aurait produit « Moncon »).

Filmographie et box-office[modifier | modifier le code]

Don Camillo (Fernandel) et Peppone (Gino Cervi) dans une scène du film Don Camillo Monseigneur en 1961.

Avec Louis de Funès, Bourvil et Jean Gabin, Fernandel fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles : environ 202 millions entre 1945 et 1970[40].

Ses films ayant eu l'audience la plus élevée sont les suivants :

Films à plus de 5 millions d'entrées[41]
Film Année Réalisateur Entrées
Le Petit Monde de don Camillo 1952 Julien Duvivier 12 791 168 entrées
La Vache et le Prisonnier 1959 Henri Verneuil  8 844 199 entrées
Le Retour de don Camillo 1953 Julien Duvivier  7 425 550 entrées
La Cuisine au beurre 1963 Gilles Grangier  6 396 529 entrées
La Grande Bagarre de don Camillo 1955 Carmine Gallone  5 087 231 entrées

Pièces de théâtre[modifier | modifier le code]

Bien qu'une grande partie de sa vie d'artiste se soit déroulée sur des scènes — dans des revues, des opérettes ou des récitals — mais très pris par ailleurs, notamment par sa carrière cinématographique, Fernandel a peu joué de pièces de théâtre. En 1968, interviewé par Lise Élina[42], il n'en mentionne que deux dans sa vie, pour des rôles qui d'ailleurs ont été écrits pour lui :

Discographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Fernandel avec Jean-Pierre Mocky dans La Bourse ou la Vie (novembre 1965).
  • 1914 : Second au concours Comœdia de la chanson organisé au théâtre du Châtelet de Marseille (devenu Capitole) derrière un certain Larquet, mais lui permettant néanmoins de débuter au cabaret du Palais de cristal
  • 1949 : Grand prix du rire pour On demande un assassin
  • 1952 : Ruban d'argent du meilleur acteur étranger dans un film italien décerné par le syndicat des critiques cinématographiques italiens
  • 1952 : Victoire du meilleur acteur pour Le Petit Monde de don Camillo
  • 1953 : Grand prix de l'Académie du disque pour Lettres de mon moulin
  • 1954 : médaille de l'acteur le plus populaire en Belgique (puis 9 Oscars de la popularité en Belgique wallonne)
  • 1954 : Léopard d'or au Festival de Locarno 1954 grâce à ses six rôles dans Le Mouton à cinq pattes
  • 1957 : citoyen d'honneur de la ville de Cassino (Italie)
  • 1960 : Oscar européen de la popularité
  • 1964 : prix Georges-Courteline de l'humour remis par son colauréat Bourvil
  • 1964 : prix Orange de l'acteur le plus coopératif de l'année par la presse
  • 1964 : Orphée d'Or de l'Académie du disque lyrique pour Mam'zelle Nitouche
  • 1967 (7 décembre) : Invité du général de Gaulle au palais de l'Élysée pour une réception officielle en compagnie d'autres artistes français.
  • 1968 : Intronisation au Grand Conseil des vins de Bordeaux
  • 1968 : Grand prix de l'Académie du disque pour Lettres de mon moulin
  • 1970 : prix remis lors de la Nuit du cinéma par Claude Dauphin

Citations[modifier | modifier le code]

  • Fernandel : « Le pastis, c'est comme les seins. Un c'est pas assez et trois c'est trop. »[45]
  • Fernandel à propos de son personnage de don Camillo : « Si je l'ai aimé ? Pensez donc ! J'avais Dieu comme partenaire. »[46]
  • Marcel Pagnol à propos de Fernandel : « Il possède le don de faire rire des êtres qui ont tant de raisons de pleurer. »[réf. nécessaire]
  • Sacha Guitry : « Moi on m'admire, vous on vous aime. »[47]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Issu d'une tumeur « à la poitrine »[26] ou « au sein »[27] selon les sources.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sujet : 4 / Naissance : Marseille (Bouches-du-Rhône, France) - 1903/Mai, page 27/40, acte N°747
  2. Lorcey 1990.
  3. a b et c Biographie accompagnant Les Disques d'or de Fernandel.
  4. (it) « Don Camillo in Val Chison », sur piemonteparchi.it, (consulté le )
  5. Lorcey 1990, p. 28.
  6. Répertoire d'un petit soldat de 1793 dans Marceau ou les Enfants de la République, au théâtre Chave de Marseille.
  7. Sélection du Reader's Digest, mai 1973.
  8. https://histoire.bnpparibas/fernandel-saute-ruisseau-a-la-bnc/ « Fernandel, saute-ruisseau à la BNC », 10 décembre 2021, Site BNP Paribas
  9. https://www.lopinion.fr/economie/fernandel-a-commence-ses-pitreries-dans-la-banque Muriel Motte et Pascal Airault : « Fernandel a commencé ses pitreries dans la banque » publié le 21 septembre 2015, L'Opinion.
  10. « Fernandel, saute-ruisseau à la BNC » sur le site Source d'Histoire de BNP Paribas.
  11. Lorcey 1990, p. 21.
  12. « Fernandel et le music-hall marseillais », Repères méditerranéens, 18 septembre 1960, sur le site de l'INA.
  13. a et b Biographie sur fernandel.online.fr
  14. https://www.marseille.fr/culture/actualites/adessias-fernandel
  15. « Le Schpountz : scène de l'épicerie - 1ère partie (M. Pagnol) Fernandel… », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  16. André Ughetto, « Fernandel », émission La Marche de l'Histoire sur France Inter 7 septembre 2012
  17. Valeurs actuelles no 3783, p. 77.
  18. Jean-pierre Gueno, « La mélodie volée du Maréchal », sur Google book
  19. Le Cinéma français sous l'occupation sur diplomatie.gouv.fr
  20. Yves Riou, L'Occupation sans relâche (documentaire), 2010.
  21. Aurélie Moreau, « Entre ambivalence et opportunisme », sur La Libre Belgique, Lorcey 1990, p. 51
  22. Le film sera entièrement retourné avec d'autres comédiens, le réalisateur Christian-Jaque et Gino Cervi (Peppone) ayant refusé de le faire sans Fernandel.
  23. « Fernandel "Don Camillo, le rôle de ma vie" / Archive INA » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  24. « Fernandel, biographie et filmographie (version archivée) », sur encinematheque.net (consulté le )
  25. « Fernandel et Jean Gabin à propos de la GAFER » (1964), 27 février 1971, sur le site de l'INA.
  26. « Il n’a jamais su qu’il avait le cancer », La Dernière Heure/Les Sports,‎ (lire en ligne)
  27. « Henk van der Mark : "Il y a encore trop de peur par rapport au cancer du sein" », Le Journal des femmes,‎ (lire en ligne)
  28. Lorcey 1990, p. 115.
  29. Lorcey 1990, p. 43.
  30. « Fichier des décès - CONTANDIN Josette Marie », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  31. « Fichier des décès - CONTANDIN Jeannine Marguerite Denise », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  32. « Fichier des décès - CONTANDIN Franck Gerard Ignace », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  33. Olivier Rajchman, « Fernandel : découvrez l'histoire de sa "femme cachée" », Télé Star,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Régis Taillandier et Alexandra Mori, Françaises, Français - Fernandel,, Radio Bleu 10 avril 2017.
  35. Bernard Sichère, Gabin, le cinéma, le peuple, éditions Libella Maren Sell, 19 octobre 2006 (ISBN 978-2350040257), p. 246.
  36. https://www.cnc.fr/cinema/actualites/retour-sur-la-collaboration-entre-fernandel-et-jean-gabin_1408577 sur le site du Centre National de la Cinématographie (CNC).
  37. « Gabin parle de Fernandel », sur YouTube.
  38. « Flashback : Le jour où Fernand Contandin est devenu Fernandel grâce à une histoire d’amour. Par Léopold Fauchon. », Vanity Fair (magazine),‎ (lire en ligne)
  39. Brèves de terroir, page 315 par Luc Véroone, Les Editions Chapitre.com, 4 mars 2020
  40. Box office de Fernandel entre 1945 et 1970 sur jpbox-office.com.
  41. « Fernandel (Acteur français) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  42. « Fernandel à propos de la pièce "Freddy" » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  43. https://data.bnf.fr/fr/39467497/freddy_spectacle_1968
  44. Cf. la dernière édition du Who's Who in France dans laquelle figure Fernandel, en l'occurrence: 10e édition (1971-1972), page 669.
  45. Castans 1976, p. ?.
  46. « Don Camillo, le rôle de ma vie », interview de Fernandel, Première chaîne de l'ORTF, 2 octobre 1965, sur le site de l'INA.
  47. Jelot-Blanc 1981, p. ?.

Annexes[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Merveilleuses Aventures de Fernandel, Laurel et Hardy, etc., éd. SEINE, 1946 (bande dessinée brochée).
  • Carlo Rim, Fernandel, coll. Masques et Visages, Calmann-Levy, 1952.
  • Jacques Lorcey, Fernandel, Anthologie du cinéma, L'Avant-scène, Paris, 1973.
  • Raymond Castans, Fernandel m'a raconté, La Table ronde, .
  • J.-J. Jelot-Blanc, Fernandel : Quand le cinéma parlait provençal, éd. Alain Lefeuvre, (ISBN 2-902639-62-7).
  • Jacques Lorcey, Fernandel, PAC, Paris, 1981.
  • Jacques Lorcey, Fernandel, Éditions Ramsay, coll. « Ramsay cinéma », (ISBN 2-85956-880-8)
  • Frédéric Valmont, Fernandel : Le Rire de la Canebière, Didier Carpentier, 2009.
  • André Ughetto, Fernandel : Le Rire aux larmes, Hoëbecke, 2012.
  • Laurent James, Saint Fernandel, éd. Nouvelle Marge, Lyon, 2021.
  • Ginette Vincendeau, « Fernandel: de l’innocent du village à "Monsieur tout le monde" », dans Gwénaëlle Le Gras, Delphine Chedaleux (dir.), Genres et acteurs du cinéma français 1930-1960, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le Spectaculaire », , p. 133-151.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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