Famille de Rostolan
| de Rostolan | |
 Armes de la famille de Rostolan | |
| Blasonnement | D’azur à la montagne d’argent surmontée d’un croissant du même, au chef de gueules chargé de trois étoiles d’or (Armorial Général Provence de 1697) |
|---|---|
| Devise | Énergie et modération |
| Pays ou province d’origine |  Provence |
| Charges | Sénateur, député, conseiller municipal, conseiller régional |
| Fonctions militaires | Général, vice-amiral, officier |
| Récompenses militaires | Ordre national de la Légion d'honneur, ordre national du Mérite |
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La famille de Rostolan, anciennement Rostolan, est une famille subsistante de l'ancienne bourgeoisie d'Aix-en-Provence.
Histoire[modifier | modifier le code]
Louis Hyacinthe Elzéar Rostolan[1],[2] (1742-1796), avocat, fils d'André Rostolan (1695-1768), docteur en droit, avocat et consul d'Aix-en-Provence, acquit la charge de président trésorier de France au bureau des finances d'Aix le (charge conférant la noblesse lorsque le père et le fils en avaient successivement été investis et les avaient exercés chacun vingt ans ou jusqu'à leur mort)[3].
Louis de Rostolan (1791-1862), fils de Louis Hyacinthe Rostolan et de Thérèse Polixène Fournier, né à Aix-en-Provence le sous le patronyme « Rostolan »[4] est autorisé par jugement du Tribunal civil d’Aix du 3 février 1860 à rectifier son nom en « de Rostolan »[5].
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Louis Hyacinthe Elzéar Rostolan (1742-1796), trésorier général de France au bureau des finances en la généralité de Provence à Aix-en-Provence en 1770[6].
- André de Rostolan (1784-1833), maréchal des logis des gardes du corps du roi, breveté lieutenant-colonel, chevalier de Saint-louis, chevalier de la Légion d'honneur[7].
- Louis de Rostolan (1791-1862), lieutenant général, commandant de l'École polytechnique, gouverneur de Rome, sénateur, comte romain par bref pontifical du , grand croix de la Légion d'honneur.
- Balthazar de Rostolan (1830-1902), comte romain, capitaine des Mobiles de l'Eure (1871), chevalier de la Légion d'honneur.
- Jean de Rostolan (1915-1993), général de brigade, officier de la Légion d'honneur, commandeur dans l'ordre national du Mérite
- Michel de Rostolan (1946), député FN de l'Essonne (1986-1988), conseiller municipal de Saint-Michel-sur-Orge (1989-2001), conseiller régional d'Île-de-France (1992-2010), président du comité de soutien à Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 1995.
- Olivier de Rostolan (1953), vice-amiral, officier de la Légion d'honneur.
- Maxime de Rostolan (1981), entrepreneur écologiste, militant et lobbyiste engagé dans l'agroécologie et la permaculture.
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Maxime de Rostolan (1981)
Le titre de comte romain[modifier | modifier le code]
Louis de Rostolan (1791-1862) reçut un titre de comte romain héréditaire par bref pontifical du [8], autorisé à titre personnel en France par décret impérial du [5]. F. de Saint-Simon et E de Séréville écrivent : « Mort en 1862 sans postérité, le général, selon le bref, pouvait transmettre son titre à son neveu Marie-Mitre-Balthazar de Rostolan, mais à titre personnel seulement »[9].
La famille de Rostolan a adhéré à l’Association des Dernières Familles anoblies par charge (ADF) en 1983, et à la Réunion de la noblesse pontificale (RNP) en 1992. Son aîné actuel, Jacques de Rostolan (1939), porte le titre de courtoisie de comte romain.
Références[modifier | modifier le code]
- Les Bouches-du-Rhône: encyclopédie départementale, 1937, page 428.
- acte de mariage le 27 février 1770 à Aix-en-Provence (paroisse Saint-Esprit) de Louis Hyacinthe Elzéar Rostolan, fils d'André Rostolan.
- Classification des charges conférant la noblesse, extrait du "Nouveau Nobiliaire de France", de L. d'Izarny, J.J. Lartigue, J. de Vaulchier, Éditions Mémoire & Documents
- Base Léonore, dossier de la Légion d'honneur LH/2386/21: acte de naissance de Louis Rostolan
- Mémoires de l'Institut historique de Provence, 1927, page 200.
- Notice « Rostolan-Louis, (Hyacinthe-Elzéar) », Les Bouches-du-Rhône : encyclopédie départementale, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1937, p. 428 (lire en ligne).
- Revue historique de l'Ouest, 1888, page 127.
- Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Editions Sedopols, 1994, p.9.
- E. de Séréville et F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française : Noblesse pontificale, vol. 2, Paris, Editions Contrepoint, , p.514
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Rostolan (Ph. & M. de): « André de Rostolan 1784-1833 : de la marine impériale aux Gardes du Corps du Roi » (2019)
