Fédération française de tennis de table

Fédération française de tennis de table
Image illustrative de l’article Fédération française de tennis de table

Sigle FFTT
Sport(s) représenté(s) tennis de table
Création 1927
Président Gilles Erb (au 06/12/2020)
Siège 3, rue Dieudonné-Costes, 75013 Paris
Licenciés 205 457 (2018)[1]
Site internet www.fftt.com

La Fédération Française de Tennis de Table (FFTT) est l'instance gérant le tennis de table en France. Elle a été fondée en mars 1927[2]. Son siège se trouve rue Dieudonné-Costes à Paris dans le 13e arrondissement.

Instances[modifier | modifier le code]

Le siège de la FFTT, 3 rue Dieudonné-Costes.

Le président depuis le 6 décembre 2020 est Gilles Erb ; le Directeur Technique National est Bernard Bousigue.

La fédération comptait en 2004-2005 176 000 licenciés (123 000 licences traditionnelles et 53 000 licences promotionnelles)[3] et 4 100 clubs[2]. Le nombre de licences était de 191 780 en 2011, et 17 522 communes avaient au moins un licencié. Le nombre moyen de licenciés par club était de 51,2 en 2011.

La FFTT organise en particulier chaque année le championnat de France individuel et par équipes. Parmi les grandes réalisations figurent l'organisation des championnats d'Europe en 1988 à Paris-Bercy des championnats du monde à Paris-Bercy en 2003 et 2013, et de la coupe du monde en 2006 et 2011 à Paris; puis en 2018 à Disneyland Paris, sans oublier les top 12 européens de 2012 à Villeurbanne et 2017 à Antibes.

Présidents de la FFTT[modifier | modifier le code]

Robert Parent, Président de la Fédération, en 1940.
Christian Palierne lors de la conférence Mondial Ping en mai 2013
années nom
1927 à 1929 Jean Foucault
1929 à 1933 Comte Fernand Palmieri
1933 à 1935 Marcel Corbillon
1935 à 1937 Docteur Charles Guerin
1937 à 1942 Robert Parent
1942 (avril-novembre) Marcel Corbillon
1942 à 1944 Robert Foulon
1944 à 1959 Jean Prulière
1959 à 1966 Pierre Ceccaldi
1966 à 1978 Georges Duclos
1978 à 1982 Jean-Paul Courtier
1982 à 1991 Bernard Jeu
1991 à 1992 René Champdorge
1992 à 2000 Pierre Albertini
2000 à 2008 Gérard Velten
à Alain Dubois
avril à Jacques Helaine
à Christian Palierne[4]
depuis le Gilles Erb[5]

Niveaux de compétition par équipes[modifier | modifier le code]

Pour les équipes en championnat seniors, il y a jusqu'à 16 divisions:

  • L'échelle nationale comporte 5 niveaux: Pro A, Pro B, Nationale 1, Nationale 2 et Nationale 3.
  • L'échelle régionale comporte 5 niveaux: Pré-nationale, régionale 1, régionale 2, régionale 3 et régionale 4 (dans certaines régions)
  • L'échelle départementale comporte jusqu'à 6 niveaux : pré-régionale, départementale 1, 2, 3, 4 et 5 (dans certains départements)

Nombre de licenciés[modifier | modifier le code]

Année nombre
2005 176 000
2011 191 000
2018 205 000
2023 211 000[6]

En 2023, sur les plus de 210 000 licenciés, plus de 100 000 licenciés s’adonnent à une pratique de compétition. Les féminines représentent 42 000 pongistes.

Polémiques[modifier | modifier le code]

Dans les années 90, la FFTT procède à la mise à l'écart progressive de Olivier Marmurek de l'équipe de France. Il est notamment expulsé de l'INSEP, sa bourse d'athlète de haut niveau lui est retiré, il n'est pas sélectionné à diverses compétitions internationales majeurs... Son expulsion est cependant jugé invalide par le CNSOF mais cette décision n'est pas appliquée. Toutes ces mesures sont prises alors qu'il est l'un des meilleurs joueurs français à cette époque et sans justifications. Ces décisions jugées injustes poussent même un cadre fédéral à démissionner[7].

En 2016, la non sélection de Stéphane Ouaiche, alors champion de France en titre, aux Jeux olympiques de Rio crée une polémique. Le coach du principal intéressé souligne une décision injuste du DTN de la FFTT qui aurait privilégié des joueurs (Tristan Flore et Benjamin Brossier) s'entraînant à l'INSEP[8]. Cette décision est critiquée pour le manque de communication de la FFTT qui n'a pas prévenu le principal intéressé ainsi que les autres potentiels sélectionnés (Adrien Mattenet et Antoine Hachard)[9]. Elle a un fort retentissement dans le monde du tennis de table français qui s'insurge de ce choix[10]. Une pétition est même mise en ligne pour réclamer l'intégration de Stéphane Ouaiche dans la sélection [11].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. FFTT : Chiffre clés
  2. a et b Site de la fédération
  3. http://www.le-pongiste.com/documents_officiels/stats0405.pdf
  4. « Christian Palierne, président de la Fédération française de tennis de table », sur jeunesse-sports.gouv.fr
  5. Gilles ERB, nouveau président de la FFTT pour 4 ans, sur fftt.com, 6 décembre 2020 (consulté le 7 décembre 2020).
  6. « Le cap des 200 000 licenciés franchi ! », sur fftt.com (consulté le ).
  7. « Olivier Marmurek, tribune libre d'un sportif brisé par sa fédération | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
  8. Bernard Tranier, « Tennis de table : le Villeneuvois Stéphane Ouaiche privé de Jeux olympiques », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  9. « Gérard Giffard «Dans l'affaire Ouaiche, il y a eu un manque de communication..» », sur ladepeche.fr (consulté le )
  10. « Ouaiche victime d'une nouvelle injustice », sur ladepeche.fr (consulté le )
  11. « Signez la pétition », sur Change.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]