Eugène Lanti

Eugène Lanti
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Eugène Aristide Alfred AdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Narazu Mono, E.L. ItanŝaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Elaine Limouzin (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
George Orwell (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
Membre de
Œuvres principales
For la Neŭtralismon! (d), La Laborista Esperantismo (d), Leteroj de E. Lanti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Eugène Aristide Alfred Adam, surtout connu sous le pseudonyme d’Eugène Lanti, né le à Néhou (Manche) et mort le à Mexico, est un ouvrier puis enseignant, militant libertaire, puis communiste, animateur du mouvement espérantiste et « anationaliste ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Eugène Lanti nait le à Néhou, en France[1]. Ses parents sont Jean Anténor Adam, charpentier-sabotier, et Henriette Céleste Clémentine Laniepce, originaire du Pays basque[2]. Ses deux parents sont très religieux, analphabètes et possèdent une ferme à Néhou[1],[2]. Il étudie à l’école à Néhou[2], avant d’étudier la menuiserie à Bricquebec et Valognes[2]. En 1897, il travaille comme ébéniste à Rouen et se spécialise dans l’imitation des meubles anciens[1],[2]. Grâce aux conférences à Rouen de Sébastien Faure et Han Ryner, il découvre et adhère aux thèses libertaires[1].

Après avoir travaillé dans plusieurs villes pour s’améliorer, Eugène Lanti déménage à Paris en 1903[1],[2].

Voyages et mort[modifier | modifier le code]

Le , Eugène Lanti part pour le Japon[3]. Il débarque à Yokohama et s’installe à Tokyo[3]. Toutefois, surveillé par la police nippone, il déménage en 1937 dans la province de Yamashiro, puis à Osaka[3]. Il quitte ensuite le Japon pour l’Australie et s’installe à Sydney[3]. Il souffre des premiers symptômes de sa maladie[3]. En 1938, il quitte l’Australie pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, passe par Melbourne et s’installe à Wellington[3]. En 1939, il passe par l’Uruguay, l’Argentine, et Santiago au Chili[3]. En 1940, il fait publier Leteroj de E. Lanti[3]. Il traverse Valparaíso et Acapulco pour s’installer à Mexico, au Mexique[3]. En 1941, il publie deux traductions en espéranto[3]. Atteint d’une tumeur à la tête, il se pend le à Mexico[3],[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le , à la mairie du 12e arrondissement de Paris, mairie de leur domicile au 14, avenue de Corbera[5], il épouse Hélène Kate Limouzin (1870–1950), dite Nellie, tante de l'écrivain britannique George Orwell[6]. Hélène, née à Moulmein en Birmanie, était la troisième fille de Frank (Francis) et Theresa Limouzin, grands-parents maternels de l'écrivain.

Œuvres publiées en français[modifier | modifier le code]

  • Manifeste des anationalistes (publié initialement de manière anonyme en 1931 en espéranto sous le titre Manifesto de la sennaciistoj)
  • La langue internationale

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Nathalie Viet-Depaule, « LANTI (pseudonyme de ADAM Eugène, Aristide, Alfred) », Le Maitron,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e et f Gorecka et Korzhenkov 2018, p. 166.
  3. a b c d e f g h i j et k « esperanto Cotentin - Ecrivains - Eugêne LANTI (Eugêne ADAM) », sur esperanto-cotentin.fr (consulté le )
  4. Gorecka et Korzhenkov 2018, p. 167.
  5. Paris. Actes d'État-Civil. Actes de naissance (1860-1924), mariage (1860-1943) et décès (1860-1986)
  6. Hélène Kate LIMOUZIN

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes[modifier | modifier le code]