Ettore Gotti Tedeschi

Ettore Gotti Tedeschi
Naissance (79 ans)
Pontenure - Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italie
Profession
Autres activités
De 2009 à 2012, président de l'Institut pour les œuvres de religion

Ettore Gotti Tedeschi, né le à Pontenure en Italie, est un économiste et banquier italien, universitaire et éditorialiste de L'Osservatore Romano. De 2009 à 2012, il a été le directeur de l'Institut pour les œuvres de religion plus connue sous le nom de banque du Vatican.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tedeschi a travaillé comme consultant en stratégie industrielle et financière avec la société informatique française SEMA à Paris de 1973 à 1984 puis et McKinsey à Milan et Londres). En 1985, il entreprend une carrière dans le domaine de la finance pour les entreprises Procomin, Istituto Mobiliare Italiano (IMI) et Banca Nazionale del Lavoro. Il change ensuite pour la banque d'affaires Sogei, où il rencontre le président-directeur général de la Cassa Depositi e Prestiti, Massimo Varazzani, le banquier émergent, Gianmario Roveraro (membre de l'Opus Dei assassiné en 2006) ainsi que Giuseppe Garofano, membre de l'Opus Dei et directeur de Montedison S.p. A., un des plus grands holdings industriels en Italie[1].

En 1990, il travaille sur l'introduction en bourse du groupe Parmalat, qui le mène à s'investir dans les négociations pour l'acquisition de Federconsorzi en 1991. Entre-temps, il entre au conseil d'administration du groupe Parmalat où il reste un an.

En 1992, avec Gianmario Roveraro aux finances, Tedeschi trouve le financement de Akros à la demande de l'homme d'affaires espagnol Emilio Botín, président de Grupo Santander. Il rassemble approximativement 275 milliards d'euros obtenus de 200 actionnaires (incluant Fiat, Iri, CIR Group, Ferrero, Parmalat, l'Union Commerciale, Banca Popolare di Milano et la Cassa di Risparmio di Torino(la Caisse d'épargne de Turin). En 1993 il est nommé Président de Finconsumo Banca SpA (du groupe Santander), se plaçant à la tête des opérations italiennes du groupe espagnol Banco Santander.

De 1996 à 2006, il est professeur de stratégie financière à l'Université catholique du Sacré-Cœur, puis d'éthique des affaires à l'Université de Turin. Il écrit également pour L'Osservatore Romano et Il Sole 24 Ore.

Il a également diverses fonctions dans différentes institutions bancaires, entreprises de Capital risque et de Capital-investissement.

Il a été conseiller de Sanpaolo IMI et de la Caisse de dépôts bancaires et de prêts d'Italie.

Le , il devient président de l'Institut pour les œuvres de religion[2], poste qu'il a occupé jusqu'à sa démission le , après un vote de défiance à son égard du conseil d'administration de la banque[3].

Pensée économique et religieuse[modifier | modifier le code]

Se présentant comme catholique et libéral, Ettore Gotti Tedeschi a écrit, avec Rino Cammilleri, un livre intitulé, L'Argent et le paradis, sur l'économie mondiale et le monde catholique, où il affirme « la supériorité d'un capitalisme inspiré par la morale chrétienne. »

Il accorde un rôle très important dans sa conversion à l'Alleanza Cattolica (Alliance catholique d'Italie). Il est considéré pendant des décennies[pas clair] comme un économiste libéral proche de la doctrine sociale de l'Église, mais aussi un intellectuel qui n'a jamais accepté de connotations particulières autres que celles résultant de son comportement.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'Argent et le paradis. L'économie mondiale et les catholiques, coécrit avec Rino Cammilleri, Piemme, 2004
  • L'Esprit animal - La juste compétition, coécrit avec Alberto Mingardi, Universita 'Bocconi Editore, 2007.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]