Epsilon Trianguli Australis

Epsilon Trianguli Australis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 36m 43,22223s[1]
Déclinaison −66° 19′ 01,3334″[1]
Constellation Triangle austral
Magnitude apparente +4,11[2]

Localisation dans la constellation : Triangle austral

(Voir situation dans la constellation : Triangle austral)
Caractéristiques
Type spectral K0 III[3]
Indice U-B +1,16[2]
Indice B-V +1,17[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −15,5 ± 2,7 km/s[4]
Mouvement propre μα = +24,35 mas/a[1]
μδ = −54,47 mas/a[1]
Parallaxe 16,17 ± 0,18 mas[1]
Magnitude absolue −0,16 ± 0,10 (bolométrique)[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1-2 M
Rayon 16,2 ± 0,2 R
Gravité de surface (log g) 2,20+0,14
−0,19
Luminosité 91 L
Température 4 436 K

Désignations

ε TrA, CPD−65 3102, FK5 574, HD 138538, HIP 76440, HR 5771, SAO 253226, WDS J15367 -6619A[6]

Epsilon Trianguli Australis (ε Trianguli Australis / ε TrA), est une étoile de la constellation circumpolaire australe du Triangle austral. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente visuelle de +4,11[2]. Sur la base d'une parallaxe annuelle de 16,17 mas[1], l'étoile est située à environ 340 années-lumière du Soleil. Elle se rapproche du Soleil avec une vitesse radiale d'environ −15,5 km/s[4].

Epsilon Trianguli Australis est une étoile géante évoluée orangée de type spectral K0 III[3]. Elle fait 1 à 2 fois la masse du Soleil et a gonflé jusqu'à atteindre 16,2 fois le rayon du Soleil. Elle émet 91 fois la luminosité du Soleil depuis sa photosphère élargie à une température effective de 5 039 K[5].

Elle possède une compagne de type A5[7] et de magnitude 9,36 avec une séparation angulaire de 81,9 secondes d'arc et un angle de position de 220°, en 2010. L'étude du mouvement propre des deux étoiles indique que la paire forme une double optique[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b W. Buscombe, « Spectral classification of Southern fundamental stars », Mount Stromlo Observatory Mimeogram, vol. 4,‎ (Bibcode 1962MtSOM...4....1B)
  4. a et b J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  5. a et b P. Cruzalèbes, A. Jorissen, Y. Rabbia, S. Sacuto, A. Chiavassa, E. Pasquato, B. Plez, K. Eriksson, A. Spang et O. Chesneau, « Fundamental parameters of 16 late-type stars derived from their angular diameter measured with VLTI/AMBER », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 434, no 1,‎ , p. 437–450 (DOI 10.1093/mnras/stt1037, Bibcode 2013MNRAS.434..437C, arXiv 1306.3288)
  6. (en) Epsilon Trianguli Australis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  8. B. D. Mason, G. L. Wycoff, W. I. Hartkopf, G. G. Douglass et C. E. Worley, The Washington Visual Double Star Catalog, (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne) "Optical pair, based on study of relative motion of the components using the method of apparent motion parameters. —DUN 188"

Lien externe[modifier | modifier le code]