Elizabeth Blackwell (botaniste)

Elizabeth Blackwell
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Chelsea Old Church (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Elizabeth SimpsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Conjoint
Alexander Blackwell (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Abréviation en botanique
Blackw.Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
A Curious Herbal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Elizabeth Blackwell, née en à Londres [1] et inhumée le dans la même ville, est une illustratrice et auteur botanique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elizabeth Blackwell est la fille du peintre Leonard Simpson[2]. Elle est baptisée le à l'église Saint Nicholas d'Aberdeen (en)[2].

Elle épouse vers 1728 Alexander Blackwell (en)[3], avec qui elle s'installe à Londres[2]. Sa dot permet à son époux de créer une imprimerie dans le Strand, en 1730, mais dès 1734, ce dernier fait faillite et est incarcéré pour dettes à la prison de Highgate. Elizabeth Blackwell fait appel à ses talents artistiques pour dessiner et peindre des plantes médicinales. Elle est soutenue dans cette entreprise par Hans Sloane, Richard Mead, et le directeur du jardin botanique de Chelsea, Isaac Rand (en). Elle s'installe à Chelsea, près du jardin botanique, au 4 Swan Walk[2]. Elle éponge les dettes de son mari au bout de deux ans et le fait ainsi sortir de prison.

Plance de A curious herbal représentant Tussilago farfara L.

Son ouvrage, A curious herbal: containing five hundred cuts, of the most useful plants, which are now used in the practice of physick comprend 500 illustrations qu'elle grave et colorie elle-même. Elle publie quatre planches par semaine, puis édite l'ouvrage en plusieurs parties, publiées respectivement en 1737, 1738 et 1739[2]. Son époux l'aide à traduire les légendes. L'ouvrage est dédié à l'oncle de son mari, professeur de médecine à l'université de Glasgow John Johnstoun, à Richard Mead et à Isaac Rand. Vendu au prix de 5 £, il connaît un succès considérable au XVIIIe siècle et préserve la famille d'Elizabeth Blackwell de la ruine[2] Le format du livre et l'utilisation de la langue anglaise pour les descriptions favorise l'accès du livre à un large public[2]. Une version augmentée est publiée par J. Trew à Nuremberg, entre 1757 et 1773 sous l'intitulé Herbarium Blackwellianum.

Alexander Blackwell s'installe en Suède en 1742, elle-même reste à Londres, où elle donne naissance à leur second fils, baptisé à St Paul's, Covent Garden, le . Son époux est à nouveau emprisonné, cette fois-ci en Suède, impliqué dans un complot politique[4]. Il est condamné à mort et exécuté le , alors qu'Elizabeth Blackwell se prépare à le rejoindre en Suède.

La fin de sa vie est mal connue. Elle meurt à Chelsea, où elle est inhumée le à la Chelsea Old Church (en)[4].

Hommage[modifier | modifier le code]

Un genre de plantes a été nommé en son honneur (le genre a depuis été renommé Homalium).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir entrée Elizabeth Blackwell dans Dictionary of National Biography.
  2. a b c d e f et g (en) ouvrage, Blackwell [née Blachrie], Elizabeth (bap. 1707, d. 1758) (Oxford Dictionary of National Biography), 2004, màj 2010 (lire en ligne).
  3. Gray 2009, p. 40.
  4. a et b Luc Menapace, « Elizabeth Blackwell ou la botanique comme instrument de libération », sur Blog Gallica, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Blackw. est l’abréviation botanique standard de Elizabeth Blackwell.

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