Elias Avery Lowe
Pour les articles homonymes, voir Lowe.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | |
| Père | Charles Loew (d) |
| Mère | Sarah Ragoller (d) |
| Conjoint | H. T. Lowe-Porter (en) |
| Enfant | Beatrice Lowe (d) |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Membre de | |
| Distinctions |
Elias Avery Lowe est un paléographe américain, né à Kalvarija, à l'époque Kalwaria, (ouïezd de Mariampol dans le gouvernement de Suwałki) dans la partie polono-lituanienne de l'Empire russe[1] (actuelle Lituanie) le et mort à Bad Nauheim le . Son nom de naissance est « Loew », nom d'une famille juive d’origine ashkénaze[2] qu'il altère en Lowe en 1918.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il naît dans la famille d'un marchand juif[3] de broderies et soieries qui émigre avec sa famille en 1892 à New York et qui obtient la nationalité américaine en 1900. Elias Lowe obtient son doctorat en 1908 à l’université de Munich sous la direction de Ludwig Traube, et continue à Oxford et aux États-Unis avant de se fixer en Grande-Bretagne, puis à Princeton à partir de 1937.
Son œuvre majeure est la publication des Codices Latini Antiquiores, qu’il a commencée en 1929 et dirigée à partir de 1934.
Il est chercheur au sein de l’Institute for Advanced Study de Princeton en 1936, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1954, puis membre associé étranger en 1964.
Elias Avery Lowe épouse en 1911 la traductrice américaine Helen Tracy Porter (en), traductrice en anglais de l'œuvre de Thomas Mann, dont il a trois filles ; leur fille Frances est la grand-mère maternelle de l'homme politique britannique Boris Johnson.
Bien que Lowe « n'ait jamais abandonné sa solidarité envers le peuple juif », il n'a plus jamais pratiqué le judaïsme de son enfance et à la fin de sa vie il déclare à l'une de ses filles que s'il avait eu à choisir une religion à pratiquer, cela aurait été le catholicisme. Après sa mort à Bad Nauheim, en Allemagne, ses cendres ont été enterrées au Corpus Christi College d'Oxford[4].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Die ältesten Kalendarien in Monte Cassino, Munich, thèse de doctorat, 1908.
- The Beneventan Script. A History of the South Italian miniscule, Oxford, 1914 ; 2e édition augmentée, Rome, 1980.
- Palaeographical papers. 1907-1965, éd. Ludwig Bieler, Oxford, 1972.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cette partie de la province de Sudovie appartenait à la Pologne, puis à partir de 1795 à la Prusse, à partir de 1807 au grand-duché de Varsovie, avant d'entrer dans l'Empire russe en 1816. Elle est rattachée à la nouvelle Lituanie en 1919.
- (en) Interview: Boris Johnson, The Jewish Chronicle, par Daniella Pele, avril 2008.
- Charles Loew époux de Sarah Ragoler
- (en) Elias Avery (1879–1969). Oxford Dictionary of National Biography (éd. en ligne). Oxford University Press
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (de) Bernhard Bischoff, « Elias Avery Lowe, 15. Oktober 1879 - 8. August 1969 », Jahrbuch der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, , p. 203 et suiv..
- (en) Patricia Tracy Lowe, A marriage of true minds. A memoir of my parents, Helen Tracy Lowe-Porter and Elias Avery Lowe, New Paltz (New York), (ISBN 0-9642350-4-8).
- Michel Lejeune, « Éloge funèbre de M. Elias Lowe, associé étranger de l’Académie », Comptes-rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 113, no 3, , p. 495–496 (lire en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
