Eirik Labonne

Eirik Labonne
Fonctions
Résident général de France au Maroc
-
Ambassadeur de France en Union soviétique
-
Paul-Émile Naggiar (en)
Résident général de France en Tunisie
-
Ambassadeur de France en Espagne
-
Ambassadeur de France au Mexique
-
Jean-Baptiste Périer (d)
Henri Goiran (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Nom de naissance
Eirik Pierre LabonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Eirik Labonne, né à Paris le [1] et décédé le [2], est un diplomate français qui commença à exercer juste avant la Première Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Henry Labonne et le frère de Roger-Henri Labonne (commandant de la LVF)[3]. Son épouse, née Marie-Louise Charrier, cousine de Paul Morand, est décédée le 6 octobre 1988[réf. nécessaire]. Paul Morand en parle dans son journal inutile en 1971 et souligne qu'il eut la prescience de l'existence souterraine des gisements de pétrole de Colomb-Bechar en Algérie.

Carrière[modifier | modifier le code]

Entré dans la carrière diplomatique en 1913[2], Eirik Labonne a notamment assumé les fonctions :

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Maroc - Session du Conseil du gouvernement de janvier 1947 : Discours d'ouverture prononcé par M. Eirik Labonne, ambassadeur de France, résident général, Paris, Imprimerie officielle, , 22 p.
  • Discours d'ouverture prononcé par Eirik Labonne au Conseil du gouvernement le 23 janvier 1947 à Rabat, Paris, La Documentation française, , 7 p.
  • Politique économique de l'Union française, industrialisation et armement : Deux conférences à l'École nationale d'administration, juin 1948, Atelier d'impressions SLN, , 64 p.
  • Industrialisation et équipement stratégique : Étude-programme. Deux exposés, Atelier d'impressions SLN, , 74 p.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Anne-Aurore Inquimbert, Un officier français dans la guerre d'Espagne : carrière et écrits d'Henri Morel (1919-1944), Rennes, PUR, , 304 p. (ISBN 978-2-7535-0883-5, lire en ligne), p. 203
  2. a et b Charles-André Julien, Le Maroc face aux impérialismes : 1415-1956, Paris, Éditions JA, , 549 p. (ISBN 978-2-85258-097-8, lire en ligne), p. 526
  3. Eric Lefèvre et Jean Mabire, Par moins 40 devant Moscou, les Français de la LVF en 1941, Paris, Grancher, , p.31
  4. Ibid.[lire en ligne (page consultée le 8 octobre 2011)]
  5. Revue politique et parlementaire, vol. 176 à 177, Colin, (lire en ligne), p. 352
  6. Histoire, économie et société, vol. 23, n° 1 à 4, Éditions CDU et SEDES, (lire en ligne), p. 402
  7. Eugène Guernier, L'Encyclopédie coloniale et maritime, vol. 2, Paris, Encyclopédie coloniale et maritime, (lire en ligne), xiii
  8. Juste deux jours avant que Paris ne passe sous l'occupation allemande.
  9. (en) Georges-Henri Soutou, Émilia Robin Hivert et al., L'URSS et l'Europe de 1941 à 1957, Paris, PU Paris-Sorbonne, , 473 p. (ISBN 978-2-84050-570-9, lire en ligne), p. 51
  10. Huitième Résident général : Eirik Labonne, p. 75
  11. Pierre Grosser, « Une « création continue » ? L'Indochine, le Maghreb et l'Union française », Monde(s), no 12,‎ , p. 71-94 (DOI 10.3917/mond1.172.0071, lire en ligne)
  12. Présentation du fonds 5 EVEOM des Archives nationales d'outre-mer.