Effet de masquage

En physique atomique, l'effet de masquage provoque la diminution de l'attraction entre un électron et le noyau atomique, lorsqu'un atome comprend plus qu'une orbitale atomique.

Origine[modifier | modifier le code]

Selon la mécanique quantique, les électrons d'un atome sont répartis sur des couches. Dans les atomes ne possédant qu'une seule couche électronique, la force nette exercée sur chaque électron est proportionnelle à la force exercée par le noyau, positif. Lorsqu'il y a plus de couches électroniques, chacun des électrons sur les couches 2, 3, 4… subit à la fois l'attraction électrostatique du noyau et la répulsion des autres électrons qui occupent des orbitales plus proches du noyau[1]. En conséquence, plus un atome possède d'orbitales électroniques, moins l'attraction nette sur les électrons occupant les orbitales les plus éloignées est élevée. Cette diminution de l'attraction électrostatique explique pourquoi les électrons de valence sont plus faciles à déloger de leur orbitale.

La grandeur de l'effet de masquage est difficile à établir précisément à cause des effets quantiques.

En spectroscopie de rétrodiffusion de Rutherford, il faut tenir compte de cet effet lorsque la cible se trouve à une grande distance de la source des ions.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Shielding effect » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) David J. Griffiths, Introduction to Quantum Mechanics, Upper Saddle River, New Jersey, Prentice Hall, , 394 p. (ISBN 0-13-124405-1), p. 190

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]