Edward Johnson

Edward Johnson
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Edward Johnson est un compositeur anglais, actif entre 1572 et 1601.

Biographie[modifier | modifier le code]

Edward Johnson fut employé comme musicien par la famille Kitson – qui résidait à Hengrave Hall dans le Suffolk – à partir de 1572. En 1575, il participa à un divertissement organisé à Kenilworth par le comte de Leicester pour la reine Élisabeth tout en restant quelques années encore au service des Kitson.

En 1591, il fournit une version de deux chansons interprétées lors de festivités organisées pour la reine Élisabeth par Edward Seymour, comte d’Hertford, en son domaine d’Elvetham dans le Hampshire.

En 1594, il devint Bachelor of music de l’université de Cambridge (il avait demandé que John Bull soit l’un des examinateurs).

Quatre ans plus tard, Johnson est mentionné dans le Palladis Tamia (publié à Londres en 1598) comme « un des importants compositeurs d’Angleterre ». C’était certainement le cas puisque Morley invita Johnson à contribuer aux The Triumphs of Oriana (1601) et que William Byrd transcrivit pour clavier une pavane et une gaillarde composées par Johnson[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Source[1].

  • Com agayne (2 voix & 3 violes), 1591
  • Elisa is the fayrest quene (1 voix & 4 violes), 1591
  • 3 Psaumes, 1592
  • Madrigal (6 voix), 1601
  • Ah, sillie John (chanson à 3 voix)
  • Paduan, 1621
  • Jhonsons Medley : cette pièce, originellement écrite pour luth, comporte 6 sections (chacune avec sa variation) et une courte coda. « On y observe des éléments mélodiques et formels qui rappellent tout à fait ceux du Medley de Byrd : figuration sobre, homophonie, contrastes rythmiques » [2]. On trouve une transcription anonyme dans le Fitzwilliam Virginal Book, une transcription par William Byrd dans le Forster Virginal Book et une par Randall dans le Tisdale's Virginal Book.
  • Pavana « Delight » (transcription par William Byrd dans le Fitzwilliam Virginal Book; aussi dans le Forster Virginal Book)
  • Galiarda (idem)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • E.H. Fellowes, The English Madrigal Composers, Londres, 1921, 2/1948.
  • E. Brennecke, The Entertainment at Elvetham, 1591, in: Music in English Renaissance, éd. J.H. Long, Lexington, 1968, 32.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b David Brown, The New Grove Dictionary of Music and Musicians, ed. St. Sadie, 1991, vol. 9, p. 676.
  2. Charles Van den Borren, Les origines de la musique de clavier en Angleterre, 1912, R/1979, p. 212.