Edward Arthur Milne

Edward Arthur Milne
Lieutenant Milne RNVR
Fonctions
Président
Royal Astronomical Society
Président
London Mathematical Society
-
George Barker Jeffery (en)
Rouse Ball Professor of Mathematics (en)
-
Beyer Chair of Applied Mathematics (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
DublinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Hymers College (en) (-)
Trinity College (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Conflit
Distinctions

Edward Arthur Milne ( - ) est un mathématicien et astrophysicien britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Milne naît à Kingston-upon-Hull dans le Yorkshire de l'Est. Il est membre du Trinity College de 1919 à 1925, directeur assistant de l'observatoire de physique solaire de 1920 à 1924 et donne des lectures de mathématiques en 1924 à 1925 et d'astrophysique de 1922 à 1925. Il détient la chaire Beyer de mathématiques appliquées à l'université Victoria de Manchester de 1924 à 1928 avant d'obtenir la chaire Rouse de mathématiques au Wadham College. Milne est président de la Royal Astronomical Society de 1943 à 1945.

Il meurt à Dublin en Irlande.

Travaux[modifier | modifier le code]

Les premiers travaux de Milne concernent l'astrophysique théorique. Dans ce domaine il s'illustre par la résolution du problème éponyme permettant d'expliquer l'assombrissement centre-bord des étoiles. À partir de 1932 il travaille sur le problème de l'Univers en expansion et, dans son livre Relativity, Gravitation, and World-Structure (1935), il propose une alternative à la théorie de la relativité générale d'Einstein. Ses derniers travaux portent sur la structure interne des étoiles.

Milne suscite un débat vigoureux, parfois très vif, dans les années 1930-40 sur la méthodologie et, dans une moindre mesure, sur la philosophie sous-jacente utilisée en cosmologie[1]. Si le temps n'a pas retenu les théories de Milne, les débats engendrés ont permis de préciser le cadre méthodologique de la cosmologie.

Au XXIe siècle, ses théories sont toutefois reconsidérées par certains astrophysiciens, comme les français Aurélien Benoit-Lévy et Gabriel Chardin, dans le cadre des théories de l'antigravité et d'expériences du CERN sur les antiparticules[2].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Thermodynamics of the Stars, 1930,
  • The White Dwarf Stars, 1932,
  • Relativity, Gravitation and World-Structure, 1935,
  • Kinematic Relativity, 1948.


Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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