Eastward

Eastward

Développeur
Pixpil
Éditeur
Compositeur

Date de sortie

INT : 16 septembre 2021

Genre
Mode de jeu
Plate-forme
Ordinateur(s) :
Console(s) :

Langue
Moteur

Évaluation
PEGI : 12 ?
Site web

Eastward est un jeu vidéo d'action-aventure avec des éléments de rôle[1],[2], développé par la société Pixpil et édité par Chucklefish, disponible sur Nintendo Switch, Windows et MacOS le [3].

Trame[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le jeu prend place dans un monde à l’agonie, régulièrement victime de vagues mortelles d’un poison dans l’air nommé MIASME[4]. L’histoire de John et Sam prend place sur l’île Cocotte, une ville souterraine qui se veut coupée du reste du monde face à la menace du MIASME. Alors que la plupart des habitants craignent de monter un jour à la surface, manipulés par un maire esclavagiste, des événements poussent John et Sam à quitter leur foyer vers la surface[5]. Ils débutent une aventure dans différentes sociétés pour trouver la vérité derrière les pouvoirs de Sam et le MIASME[1].

Personnages[modifier | modifier le code]

Le joueur peut alterner entre les deux personnages principaux : John et Sam.

John est un vieux mineur muet qui habite depuis quarante années dans une roulotte dans une ville souterraine sans connaissance du monde extérieur. Il se retrouve par hasard à adopter Sam, une petite fille qui a la personnalité inverse de John. Elle est bavarde, curieuse, pleine de vie et profondément naïve. Au cours de l’histoire, elle développe des pouvoirs mystérieux[1],[3],[5],[6].

D’autres personnages sont rencontrés dans l’aventure comme Alva, une ancienne princesse qui créée des inventions pour aider les habitants du monde d’Eastward. L’antagoniste Solomon est aussi rencontré dans l’aventure. Au début, il semble être uniquement un enfant habillé en punk avec la rumeur d’être un « Destroyer », un des premiers à apporter la mort à l’humanité, et sa menace se fera de plus en plus présente au cours du jeu[1].

Système de jeu[modifier | modifier le code]

Eastward est un jeu en deux dimensions et le contrôle des personnages se fait par une vue du dessus. L’interface est divisée entre l’environnement et une barre indiquant la santé du personnage[7].

Le système de jeu se repose sur la complémentarité entre John et Sam. Le joueur peut alterner entre les deux personnages pour résoudre les énigmes et tuer les ennemis.

Un autre système du jeu est la cuisine pour améliorer temporairement ou rendre de la vie au joueur.

Enfin, des éléments de RPG sont présents comme des améliorations des personnages auprès de marchands disséminés dans le monde[5].

Développement[modifier | modifier le code]

Eastward est en développement pendant six ans. Le développeur et cofondateur de Pixpil Tommo Zou rapporte que la conception du jeu s’est créée à partir de dessins, créé par un artiste du studio, de monstres dans un univers inspiré de la citadelle de Kowloon. Il indique que le choix de la 2D est justifié par la nostalgie des anciens jeux tout en le modernisant en créant de la perspective dans les décors pour simuler de la 3D. Enfin, il explique qu’à travers le scénario du jeu, il voulait donner une vision plus optimiste de la crise environnementale actuelle en transmettant le sentiment d’espoir et que tout n’est pas perdu même devant les personnes qui disent le contraire[8]

Un contenu téléchargeable additionnel nommé Octopia est sorti le . Dans cette nouvelle aventure, Sam et John vivent une vie paisible à la campagne où ils tentent de remettre à neuf une vieille ferme. Le joueur doit cultiver des légumes, élever des animaux et construire pour améliorer sa propriété[9].

Les musiques sont composées par Joel Corelitz (en)[10].

Accueil[modifier | modifier le code]

Le jeu reçoit un accueil favorable de la presse spécialisée. Le site Metacritic, qui effectue des moyennes à partir de nombreuses publications, lui attribue la note de 82 %[11].

Maxence Jacquier de Jeuxvideo.fr ou Filipe Da Silva Barbosa de Gameblog attribuent à Eastward de nombreuses qualités comme des personnages drôles et attachants et une réalisation impressionnante tout en regrettant de trop nombreux aller-retour[3],[7].

Eastward est nommé à la session 2022 des British Academy Games Awards dans la catégorie « Best Debut Game » qui récompense le meilleur jeu parmi les nouveaux studios ; cependant, un autre jeu sera sélectionné pour la récompense[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « Eastward » Accès libre, sur eastwardgame.com (consulté le ).
  2. Olivier Marlas, « Test : Eastward, ah, la merveille ! : chez Pixpil, l'île mue » Accès payant, sur Gamekult, (consulté le ).
  3. a b et c Indee, « Eastward : Sublime et passionnant, une aventure exceptionnelle sur PC et Switch » Accès libre, sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  4. Reblys, « Eastward | L'Épopée à taille humaine » Accès libre, sur podculture.fr, (consulté le ).
  5. a b et c Jérôme Béquet, « Jeux vidéo. Notre test de « Eastward » : un périple mémorable, d’Ouest en Est » Accès libre, sur Ouest-France, (consulté le ).
  6. (en) Jon Bolding, « Eastward Review : A post-apocalyptic picaresque as charming as it is pretty » Accès libre, sur IGN, (consulté le ).
  7. a et b Filipe Da Silva Barbosa, « TEST de Eastward : L’hommage sublime aux jeux d’action-aventure 16-bits - A l'East du nouveau ou bien ? : A l'East, du nouveau ou bien ? » Accès libre, sur Gameblog, (consulté le ).
  8. (en) Bryant Francis, « Eastward's creators share insights on making pixel art adventures : Eastward's Tommo Zhou discusses why a 2D pixelated aesthetic was perfect for Pixpil's debut adventure game » Accès libre, sur Game Developer, (consulté le ).
  9. « Eastward : Octopia sur Nintendo Switch » Accès libre, sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
  10. (en) « The story so far... » Accès libre, sur eastwardgame.com (consulté le ).
  11. (en) « Eastward : PC Critic Reviews » Accès libre, sur Metacritic (consulté le ).
  12. « Eastward Jeu video 2021 : Récompenses » Accès libre, sur Internet Movie Database (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]