Répartition géographique de l'allemand

Répartition géographique de l'allemand
Image illustrative de l’article Répartition géographique de l'allemand
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  • L'allemand est la langue (co-)officielle (de jure ou de facto) et la langue maternelle de la majorité de la population.
  • L'allemand est une langue co-officielle, mais n'est pas la langue maternelle de la majorité de la population.
  • Carrés : l'allemand standard (ou une variété d'allemand) est reconnue légalement comme minorité linguistique ; aplats : langue nationale ou culturelle par la loi.
  • Allemand standard (ou dialecte allemand) parlé par une minorité appréciable (>50 000), mais sans statut officiel.
Membres
Afrique Minorités distinctes : Namibie, Tanzanie
Amérique Minorités distinctes : Argentine, Bolivie,
Europe Langue officielle : Allemagne, Suisse, Autriche, Liechtenstein
Minorités distinctes : Luxembourg, Belgique, Province autonome de Bolzano (Italie)

L’allemand, sous sa forme standard et dialectale, s'est diffusé dans de nombreux pays, selon des statuts différents. En fonction de l'inclusion ou de l'exclusion de certaines variétés dont le statut de langue distincte est contesté (par exemple, le bas allemand/Plautdietsch[1]), on estime qu'environ 90 à 95 millions de personnes parlent l'allemand comme langue primaire[2],[3],[4], 10 à 25 millions comme langue seconde[2],[3], et 75 à 100 millions comme langue étrangère[2],[5], soit environ 175 à 220 millions de germanophones à travers le monde[6].

Répartition[modifier | modifier le code]

Europe[modifier | modifier le code]

Dans la hiérarchie des langues mondiales établie par David Graddol[7], l'allemand se classe parmi les langues « régionales ».

La langue allemande est parlée dans des pays et territoires d'Europe, où elle est utilisée à la fois comme langue officielle et comme langue minoritaire dans différents pays. Pour couvrir cette zone linguistique, on parle souvent de pays germanophones, d'espace germanophone (Deutscher Sprachraum), ou d'Europe germanophone (les communautés germanophones non européennes ne sont pas communément incluses dans ce concept).

L'allemand est la langue principale d'environ 95 à 100 millions de personnes en Europe, soit presque 12 % de l'ensemble des Européens. Cela en fait la deuxième langue maternelle la plus parlée en Europe, derrière le russe (144 millions de locuteurs) et devant le français (66,5 millions) et l'anglais (64,2 millions).

Les pays européens à majorité germanophone sont l'Allemagne (95 %, 78,3 millions), l'Autriche (89 %, 8,9 millions) et la Suisse (65 %, 4,6 millions), également connus sous le nom de D-A-CH, acronyme de Deutschland (Allemagne), Austria et Confoederatio Helvetica (Confédération helvétique).

Depuis 2004, une réunion annuelle informelle des chefs d'État des pays germanophones a lieu, à laquelle participent les présidents de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse, ainsi que le prince héritier du Liechtenstein[8]. Depuis 2014, le roi des Belges et le grand-duché du Luxembourg y participent[9].

DACH[modifier | modifier le code]

L'acronyme D-A-CH ou DACH représentee les États dominants de la langue allemande (Sprachraum). Il est issu des codes internationaux d'immatriculation des véhicules pour l'Allemagne (D pour Deutschland), l'Autriche (A pour Austria, en allemand Österreich) et la Suisse (CH pour Confoederatio Helvetica, en allemand (die) Schweiz). Dach est également le mot allemand pour « toit », et est utilisé en linguistique dans le terme Dachsprache, que l'allemand standard considère comme étant en relation avec certains dialectes allemands périphériques, en particulier en Suisse, en France, au Luxembourg et en Autriche.

Le terme est parfois étendu à D-A-CH-Li, DACHL ou DACH+ pour inclure le Liechtenstein. Une autre version est « DACHS » (Dachs signifiant « blaireau » en allemand), qui inclut la région germanophone du Tyrol du Sud, en Italie[10].

Reste de l'Europe[modifier | modifier le code]

Au début de l'époque moderne, les variétés d'allemand étaient une lingua franca en Europe centrale, orientale et septentrionale (Ligue hanséatique)[11].

L'allemand est une langue minoritaire reconnue en Hongrie, en Italie (Trentin-Haut-Adige et Südtirol)[12], en Pologne, en Roumanie, en Russie, en Slovaquie et en Tchécoslovaquie.

Aujourd'hui, l'allemand est, avec le français, une deuxième langue étrangère courante dans le monde occidental, l'anglais étant bien établi comme première langue étrangère[5],[13], ainsi qu'en Russie[14]. Par son nombre d'étudiants à tous les niveaux d'enseignement, l'allemand se classe troisième dans l'Union européenne (après l'anglais et le français)[15] ainsi qu'aux États-Unis (après l'espagnol et le français)[16],[17]. En 2015, environ 15,4 millions de personnes étaient en train d'apprendre l'allemand à travers le monde, tous niveaux d'enseignement confondus[13]. Ce nombre est resté relativement stable depuis 2005 (± 1 million) et on peut en déduire qu'environ 75 à 100 millions de personnes sont capables de communiquer en allemand en tant que langue étrangère, en supposant une durée moyenne des cours de trois ans et d'autres paramètres estimés[2]. Selon une enquête de 2012, environ 47 millions de personnes au sein de l'UE (soit jusqu'à deux tiers des 75 à 100 millions de personnes dans le monde) ont déclaré avoir des compétences suffisantes en allemand pour tenir une conversation. Au sein de l'UE, sans compter les pays où l'allemand est une langue (co-)officielle, c'est en Europe centrale et septentrionale que l'allemand en tant que langue étrangère est le plus enseigné, à savoir en Croatie, en Tchéquie, au Danemark, aux Pays-Bas, en Pologne, en Slovaquie, en Slovénie et en Suède[5],[15].

En Belgique, les germanophones constituent l'une des trois communautés institutionnelles, autour des villes d'Eupen et de Saint-Vith. En France, ils sont présents dans la région de l'Alsace et en Moselle.

Afrique[modifier | modifier le code]

La Namibie est une ancienne possession coloniale allemande, où les germanophones représentent autour de 25 % de la population blanche (soit environ 30 000 germanophones représentant 1,5 % de la population du pays) ; en seconde langue, l'allemand est au moins parlé par 45 000 personnes, surtout dans la région de Swakopmund (il y a aussi le Küchendeutsch, pidgin à base lexicale allemande, parlé par au moins 15 000 Namibiens) ;

En Tanzanie, les germanophones constituent une grande partie de l'ex Afrique orientale allemande (1885-1919) : l'allemand est enseigné aux universités de Dar es Salam et de Tanga. Environ 15 000 à 20 000 Tanzaniens maîtrisent l'allemand (surtout des anciens, ou des étudiants actuels de la langue allemande). Un Institut Goethe fonctionne à Dar es Salam.

Amérique du Nord[modifier | modifier le code]

Aux États-Unis, l'allemand est la langue parlée par la majorité des juifs ashkénazes à côté du yiddish et par les Amishs de Pennsylvanie comme langue littéraire du parler quotidien qu'est le pennsilfaanisch. Le Midwest a aussi connu une forte émigration allemande au cours du XIXe siècle (que l'on retrouve dans la toponymie) mais il n'y existe plus de communauté germanophone en tant que telle.

Amérique du Sud[modifier | modifier le code]

En Argentine, dans la province de Río Negro, de nombreux Allemands de la Volga et des Suisses ont fondé des communautés (exemple : Bariloche) et où se réfugièrent de nombreux nazis après la Seconde Guerre mondiale. Au Chili, au lac Llanquihue, les communautés ont aussi été fondées par des immigrants allemands et suisses.

Au Brésil, Mexique et Paraguay, de nombreux Mennonites et juifs ashkénazes ont émigré au fil du XIXe siècle afin de trouver une terre d'asile.

Océanie[modifier | modifier le code]

En Océanie, dans l'ancienne colonie allemande de Nouvelle-Guinée qui a existé de 1884 à 1919, était parlée une forme de créole à base d'allemand appelée Unserdeutsch (« notre allemand »), qui n'est plus parlée aujourd'hui que par une poignée de personnes âgées.

Nombre de locuteurs par pays[modifier | modifier le code]

En Europe, l'allemand est une langue internationale qui, dans la liste hiérarchique des langues d'Abram de Swaan (en), fait partie des langues « supercentrales »[18].
Traduction de l'image : 1 langue hypercentrale (anglais) ; 13 langues supercentrales (arabe, mandarin, anglais, français, allemand, hindi, japonais, malais, portugais, russe, espagnol, swahili, turc) ; langues centrales (environ 100) ; langues périphériques (toutes les autres, 98 % des langues du monde).

On évalue en 2020 à environ 130 millions le nombre de germanophones dans le monde ayant l'allemand comme langue maternelle[19]. Leur répartition par ordre décroissant est donnée dans le tableau suivant.

Répartition des germanophones de langue maternelle par pays
Pays Locuteurs Proportion Année
Drapeau de l'Australie Australie 79 353 0,4 % 2016[20]
Drapeau de l'Autriche Autriche 7 115 780 88,6 % 2001[21]
Drapeau du Belize Belize 9 364 2,7 % 2010[20]
Drapeau de la Belgique Belgique 76 920[22] 0,7 % 2017[23]
Drapeau du Canada Canada 271 870 0,7 % 2016[20]
Drapeau de la Bolivie Bolivie 62 741 0,65 % 2012[24]
Drapeau de la Croatie Croatie 2 986 0,07 % 2011[20]
Drapeau de Chypre Chypre 1 294 0,1 % 2011[20]
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 41 967 0,4 % 2011[25]
Drapeau du Danemark Danemark 20 000 0,4 % 2012[26]
Drapeau de l'Estonie Estonie 522 0,04 % 2011[20]
Drapeau de la Finlande Finlande 7 258 0,13 % 2021[27]
Drapeau du Brésil Brésil 5 000 000[28] 2,30 % 2022
Drapeau de la France France 1 200 000 1,77 % 2011[29]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 69 495 000 84,8 % 2021[30]
Drapeau de la Hongrie Hongrie 38 248 0,4 % 2011[20]
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 30 413 0,2 % 2009[31]
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan 7 063 0,1 % 1999[20]
Drapeau de la Lettonie Lettonie 203 0,01 % 2000[20]
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein 34 438 91,5 % 2015[32]
Drapeau de la Lituanie Lituanie 528 0,01 % 2011[20]
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 14 658 3,1 % 2011[33]
Drapeau du Monténégro Monténégro 129 0,02 % 2011[20]
Drapeau de la Namibie Namibie 11 154 0,5 % 2011[20]
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 42 302 0,9 % 2018[34]
Drapeau du Paraguay Paraguay 48 812 0,7 % 2012[35]
Drapeau de la Pologne Pologne 96 461 0,2 % 2011[36]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 26 557 0,1 % 2011[20]
Drapeau de la Russie Russie 44 757 0,03 % 2010[37]
Drapeau de la Serbie Serbie 2 190 0,03 % 2011[20]
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 5 186 0,09 % 2011[20]
Drapeau de la Slovénie Slovénie 1 628 0,08 % 2002[20]
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 30 034 0,07 % 1996[20]
Drapeau de l'Italie Italie Inconnu
Drapeau de l'Espagne Espagne 192 691[22] 0,4 % 2016[38]
Drapeau de la Suède Suède 72 000 0,73 % 2016[39]
Drapeau de la Suisse Suisse 5 161 647 62,8 % 2016[40]
Drapeau des États-Unis États-Unis 964 441 0,3 % 2016[41]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 4 206 0,01 % 2001[42]
Total (partiel) 85 468 001

Territoires infranationaux[modifier | modifier le code]

Territoire Pays Locuteurs Pourcentage Année Référence
Uusimaa Drapeau de la Finlande Finlande 3 726 0,22 % 2021 [27]
Tyrol du Sud Drapeau de l'Italie Italie 275 800 (chez les plus de 16 ans) 65,3 % 2014 [43]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Germanophone » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) Jan Goossens: Niederdeutsche Sprache: Versuch einer Definition. in Jan Goossens (Hrsg.), Niederdeutsch: Sprache und Literatur. Karl Wachholtz, 2. Auflage, Neumünster, 1983, p. 27; Willy Sanders, Sachsensprache, Hansesprache, Plattdeutsch: sprachgeschichtliche Grundzüge des Niederdeutschen., Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, 1982 (ISBN 3-525-01213-6), p. 32 et suiv. ; Dieter Stellmacher, Niederdeutsche Sprache., 2e édition, Weidler, Berlin, 2000 (ISBN 3-89693-326-4), p. 92.
  2. a b c et d (de) Ammon, Ulrich – Die Stellung der deutschen Sprache in der Welt (de Gruyter Mouton; (ISBN 978-3-11-019298-8))
  3. a et b (en) Sum of Standard German, Swiss German, and all German dialects not listed under "Standard German" at Ethnologue, 18e éd., 2015.
  4. (de) Länderkunde – Deutschland, Österreich, Schweiz und Liechtenstein im Querschnitt [« Regional Geography – An Overview of Germany, Austria, Switzerland and Liechtenstein »], Berlin, Inform-Verlag, (ISBN 3-9805843-1-3), p. 7.
  5. a b et c (en) « Special Eurobarometer 386: Europeans and their languages » [PDF], European Commission, (consulté le ).
  6. (en) « The most spoken languages worldwide (by speakers in millions) », New York, Statista (consulté le ) : « Native speakers=105, total speakers=185 ».
  7. (en) David Graddol, The Future of English? : A guide to forecasting the popularity of the English language in the 21st century, British Council, , 64 p. (ISBN 9780863554889, OCLC 837677634).
  8. (en) « Meeting of German-speaking heads of state », sur Président fédéral (Allemagne).
  9. (de) « Treffen deutschsprachiger Staatsoberhäupter », sur Président fédéral (Allemagne).
  10. Exemples : (de) « DACHS-Projekt "Ergotherapie 2010 », .
  11. (de) Peter von Polenz, Deutsche Sprachgeschichte vom Spätmittelalter bis zur Gegenwart, vol. Band III: 19. und 20. Jahrhundert, Berlin, New York, de Gruyter, coll. « de Gruyter Studienbuch », , 192–194, 196 (ISBN 3-11-016426-4), « 6.5. Inter- und übernationale Beziehungen ».
  12. (en) Georg Grote, Hannes Obermair, A Land on the Threshold. South Tyrolean Transformations, 1915–2015, Oxford, Bern, New York, Peter Lang, (ISBN 978-3-0343-2240-9).
  13. a et b (en) « Deutsch als Fremdsprache weltweit. Datenerhebung 2015 – Worldwide survey of people learning German; conducted by the German Ministry for Foreign Affairs and the Goethe Institute » [PDF] (consulté le ).
  14. (ru) « Знание иностранных языков в России », Levada Center,‎ (consulté le ).
  15. a et b (en) « Foreign language learning statistics – Statistics Explained », sur ec.europa.eu (consulté le ).
  16. (en) « Foreign Language Enrollments in K–12 Public Schools » [PDF], février ublisher=american council on the teaching of foreign languages (actfl) (consulté le ).
  17. (en) « Enrollments in Languages Other Than English in United States Institutions of Higher Education, Fall 2013 », (consulté le ).
  18. (en) Abram De Swaan, Words of the World : The Global Language System, chapitre 1.1., 2001.
  19. Marlene Thiele, « L’allemand dans le monde », sur deutschland.de, (consulté le ).
  20. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (en) « Population by language, sex and urban/rural residence » [archive du ], UNdata (consulté le ).
  21. (de) « Bevölkerung nach Umgangssprache und Staatsangehörigkeit » [archive du ] [PDF], sur Statistik Oesterreich, (consulté le ).
  22. a et b Selon Eurostat, par année. (en) « The number of persons having their usual residence in a country on 1 January of the respective year. », sur Commission européenne (consulté le ).
  23. (en) « Special Eurobarometer 386: Europeans And Their Languages » [PDF], Commission européenne (consulté le ).
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  39. (se) « Här är 20 största språken i Sverige », sur Språktidningen, .
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  42. (uk) « Банк даних », sur database.ukrcensus.gov.ua (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]