Diane Marleau

Diane Marleau
Fonctions
Députée à la Chambre des communes

(19 ans, 8 mois et 26 jours)
Circonscription Sudbury
Prédécesseur Doug Frith
Successeur Glenn Thibeault
Ministre de la Coopération internationale

(2 ans, 1 mois et 22 jours)
Premier ministre Jean Chrétien
Prédécesseur Don Boudria
Successeur Maria Minna
Ministre de la Francophonie

(2 ans, 1 mois et 22 jours)
Premier ministre Jean Chrétien
Prédécesseur Don Boudria
Successeur Ronald Duhamel
Ministre des Travaux publics
et des Services gouvernementaux

(10 mois et 29 jours)
Premier ministre Jean Chrétien
Prédécesseur Poste créé
Successeur Alfonso Gagliano
Ministre des Travaux publics

(5 mois et 16 jours)
Premier ministre Jean Chrétien
Prédécesseur David Dingwall
Successeur Poste abolie
Ministre de la Santé

(2 ans, 2 mois et 20 jours)
Premier ministre Jean Chrétien
Biographie
Nom de naissance Diane Paulette Lebel
Date de naissance
Lieu de naissance Kirkland Lake (Canada)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Sudbury (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Conjoint Paul Marleau
Diplômée de Université d'Ottawa
Université Laurentienne
Profession Comptable

Diane Marleau (née le à Kirkland Lake et morte le à Sudbury, Ontario[1]) est une femme politique canadienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle a été alderman (conseiller municipal) à Sudbury (Ontario) et conseillère régionale de la municipalité régionale de Sudbury de 1980 à 1985.

Elle est d'abord élue députée à la Chambre des communes du Canada sous la bannière du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Sudbury lors de l'élection fédérale de 1988. Elle a été réélue depuis à chaque élection subséquente.

Lorsque les libéraux de Jean Chrétien sont élus pour former un gouvernement à la suite de l'élection de 1993, Marleau est nommée au conseil des ministres. Elle sert à titre de ministre de la Santé et ministre du Sport amateur de 1993 à 1996. En 1996 elle est nommée ministre des Travaux publics et ministre des Approvisionnements et des Services, ce qui est vu comme une rétrogradation. Elle a notamment cherché à faciliter l'accès à l'avortement.

Durant son mandat, ces deux postes sont fusionnés en un poste, le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux. En 1997, elle est nommée au poste de ministre de la Coopération internationale et ministre responsable de La Francophonie ; elle est éjectée du cabinet entièrement en 1999.

Après avoir été renvoyée à l'arrière-banc, elle devient critique du leadership de Chrétien et vocale dans son appui de Paul Martin pour le remplacer.

En 2004, après que Martin eut succédé à Chrétien en tant que chef libéral et premier ministre du Canada, il nomme Marleau secrétaire parlementaire au président du Conseil du Trésor et ministre responsable de la Commission canadienne du blé.

En 2006, Marleau brigue le poste de Président de la Chambre des communes du Canada. Son collègue libéral Peter Milliken gagne au premier tour de vote.

Le mari de Marleau, Paul Marleau, est un homme d'affaires important à Sudbury qui a été candidat à la mairie de la ville en 2003.

La Presse canadienne a annoncé sa mort le 30 janvier 2013 à la suite d'un cancer colorectal.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L'ancienne ministre libérale Diane Marleau est décédée », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]