Denis-Simon de Marquemont

Denis Simon de Marquemont
Image illustrative de l’article Denis-Simon de Marquemont
Biographie
Naissance
Paris, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Ordination sacerdotale
Décès (à 53 ans)
Rome,  États pontificaux
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Urbain VIII
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de SS. Trinità al Monte Pincio
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Fonctions épiscopales Archevêque de Lyon
Administrateur apostolique d'Autun

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Denis Simon de Marquemont ou Denys Simon, (né à Paris en 1572 et mort à Rome en 1626) est un archevêque et cardinal.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est fils de Denis Simon, seigneur de Marquemont, secrétaire du Roi, et de sa femme Marie Roillart.

En 1603 il est ordonné prêtre du diocèse de Paris.

Très tôt il entre dans la diplomatie : il est membre de la délégation qui va négocier l’absolution de Henri IV auprès du Pape Clément VIII; le Roi Louis XIII le nomme chargé d’affaires par intérim auprès du Pape Paul V; en 1622 il est à nouveau envoyé à Rome comme adjoint de l’ambassadeur.

Il a aussi une carrière ecclésiastique romaine : Clément VIII le nomme camérier, le pape Urbain VIII président de Congrégations.

En 1612 il est nommé archevêque de Lyon par le Roi. Il visite alors de nombreuses paroisses de son diocèse. Les procès-verbaux de ses visites ont été conservés. Il fut aussi prieur de Locamand en 1618.

Il facilite l'implantation de plusieurs communautés religieuses dont la Visitation, les prêtres de l'Oratoire, le Carmel, le Tiers-Ordre franciscain, l'ordre du Verbe incarné, les Carmes déchaussés, les Feuillants, les Ursulines, les Récollets.

En 1626 il est créé cardinal titulaire de la Trinité-du-Mont par le pape Urbain VIII et meurt cette même année à Rome. Il lègue à l'église de la Charité de Lyon de nombreux objets de culte, des tableaux, des objets d'art, des reliques[1].

Sources[modifier | modifier le code]

  • Denis-Simon de Marquemont, Harangue prononcée en la sale du Petit Bourbon, le 27. octobre 1614. à l'ouverture des Estats tenus à Paris, Sebastien Cramoisy, 1615. [Lire en ligne sur le site Numelyo (page consultée le 15-05-2019)]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon. Tome 1, Lyon, Lardanchet, , 458 p., p. 114

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]