Désiré Tagro

Désiré Tagro
Illustration.
Fonctions
Ministre d'État
Secrétaire général de la Présidence de la République de Côte d'Ivoire

(4 mois et 4 jours)
Président Laurent Gbagbo
Premier ministre Gilbert Marie N'gbo Aké
Gouvernement Aké N'Gbo
Successeur Amadou Gon Coulibaly
Ministre de l'Intérieur

(3 ans et 5 mois)
Président Laurent Gbagbo
Premier ministre Guillaume Soro
Gouvernement Soro I et II
Prédécesseur Joseph Dja Blé
Successeur Emile Guiriéoulou
Biographie
Nom de naissance Désiré Asségnini Tagro
Date de naissance
Lieu de naissance Issia (AOF)
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décès Abidjan (Côte d'Ivoire)
Nationalité Ivoirien
Profession Magistrat

Désiré Asségnini Tagro, né le à Issia et mort le à Abidjan, était un homme politique ivoirien, ancien ministre et négociateur des accords de Ouagadougou de 2007.

Biographie[modifier | modifier le code]

Membre du FPI et magistrat de profession, il devient en 2000 le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Émile Boga Doudou. Il est choisi ensuite au poste de conseiller spécial chargé des affaires juridiques par le président de la République de l'époque Laurent Gbagbo. À la suite du succès de l'accord de Ouagadougou où il représentait la délégation présidentielle, il est nommé ministre de l'Intérieur de Côte d'Ivoire de 2007 à 2010 puis conseiller spécial de la présidence de la République auprès de Laurent Gbagbo[1].

En 2010, une enquête est ouverte à la suite d'accusations de trafic d'influence et de favoritisme au profit de personnes originaires de sa région au concours de l'École nationale de police. Il est aussi accusé d'avoir détourné de l'argent lié à l'organisation du Hajj et d'un fonds pour les victimes des déchets toxiques du Probo Koala déversés en 2006. Il est nommé avec le premier ministre de l'époque Guillaume Soro, dans une affaire de corruption liée à Sagem Sécurité. Il est finalement blanchi de toutes les accusations[2].

Mort[modifier | modifier le code]

Désiré Tagro meurt à la Polyclinique internationale Sainte-Anne-Marie à Abidjan le , après son arrestation par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire et celle de Laurent Gbagbo lors de la bataille d'Abidjan. Un reportage de France 24 le montre blessé au visage et à la poitrine, faisant des gestes désignant les FRCI le conduisant, créant une controverse sur l'origine des blessures ayant entraîné sa mort[3],[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Désiré Tagro », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. « Affaire Tagro : le ministre de l'Intérieur blanchi », Jeune Afrique, (consulté le )
  3. Les dernières images de Désiré Tragro en vie diffusées par France 24
  4. Annonce sur Europe1.fr
  5. « Le bras droit de Gbagbo tabassé à mort », sur 7sur7.be (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]