Culture gallo-romaine

Figures en ronde-bosse gallo-romaines trouvées à Ingelheim am Rhein.

Le terme gallo-romain décrit la culture romanisée de la Gaule sous la domination de l'Empire romain. Cela s'est caractérisé par l'adoption ou l'adaptation gauloise de la morale et du mode de vie romain dans un contexte typiquement gaulois[1]. La fusion des cultures bien étudiée[2] en Gaule donne aux historiens un modèle permettant de comparer et de contraster les développements parallèles de la romanisation dans d'autres provinces romaines moins étudiées.

L'Interpretatio romana a offert des noms romains pour les divinités gauloises telles que le dieu-forgeron Gobannus[3], mais des divinités celtiques, seule la protectrice des chevaux Épona pénétra dans les cultures romanisées au-delà des confins de la Gaule[4].

Au début du ve siècle, les invasions barbares ont imposé à la culture gallo-romaine des changements fondamentaux dans la politique, le fondement économique, et l'organisation militaire. Le traité gothique de 418 offrit une double loyauté, l'autorité romaine occidentale se désintégrant à Rome. La situation critique de la classe dirigeante hautement romanisée[5] est examinée par Ralph Whitney Mathisen[6], les luttes de l'évêque Hilaire d'Arles par Michael Heinzelmann[7].

Au viie siècle, la culture gallo-romaine persisterait particulièrement dans les régions de Gaule narbonnaise qui se développèrent en Occitanie, en Gaule cisalpine et, dans une moindre mesure, en Gaule aquitaine. Le nord autrefois romanisé de la Gaule, une fois occupé par les Francs, se développera dans la culture mérovingienne. La vie romaine, centrée sur les événements publics et les responsabilités culturelles de la vie urbaine dans la res publica et la vie parfois luxueuse du système de villas rurales autosuffisantes, prit plus de temps à s'effondrer dans les régions gallo-romaines où les Wisigoths ont largement hérité du statu quo en 418. La langue gallo-romane a persisté au nord-est dans la Silva Carbonaria qui formait une barrière culturelle efficace avec les Francs au nord et à l'est, et au nord-ouest jusqu'à la basse vallée de la Loire, où la culture gallo-romaine interférait avec la culture franque dans une ville comme Tours et en la personne de Grégoire de Tours, évêque gallo-romain face à la famille royale mérovingienne. Basé sur l'intelligibilité mutuelle, David Dalby compte sept langues issues du gallo-roman : le gallo-wallon, français, francoprovençal (arpitan), romanche, ladin, frioulan et le lombard[8]. Cependant, d'autres définitions sont beaucoup plus larges, englobant diversement les langues rhéto-romanes, les langues occitano-romanes et les langues gallo-italiques.

Contexte[modifier | modifier le code]

Comme tous les peuples celtes, les Gaulois sont les héritiers culturels de la civilisation de Hallstatt. Ils partagent avec les autres peuples celtes des pratiques rituelles, certaines techniques artisanales et forment avec eux une famille linguistique au sein de laquelle il n'y a que peu d'intercompréhension.

On ne peut pas véritablement parler de peuple gaulois, si ce n'est au pluriel ; en effet, à l'époque de la conquête romaine, la Gaule n'est en aucune manière une entité politique unifiée.

Elle est constituée d'une nébuleuse de peuples celtes parlant des dialectes proches. Ces clans nombreux et rivaux, sont très souvent en conflit ; les Gaulois n'ont d'ailleurs aucun chef attitré avant que la guerre des Gaules, lancée par César, ne vienne cristalliser leur opposition à l'envahisseur romain.

Leur manque d'identité collective forte contribue d'ailleurs à leur défaite à Alésia. Cependant on sait que malgré leur manque d'unité, les Gaulois étaient conscients de vivre ensemble sur un espace commun. C'est sûrement ce qui peut expliquer l'accession au pouvoir de Vercingétorix.

Les Gaulois ont longtemps été représentés comme des barbares. Cette vision archaïque de cette civilisation est due essentiellement à l'absence d'écrits gaulois et à la campagne de César (Commentaires sur la Guerre des Gaules) qui voulait glorifier et amplifier sa victoire.

Cette civilisation très complexe, grâce à la recherche archéologique, dévoile aujourd'hui de nombreux secrets. Loin de cette vision réduite du peuple ripailleur et inorganisé, on sait que les Gaulois furent d'excellents agriculteurs et artisans.

Du marnage à la moissonneuse en passant par le tonneau et la force, les Gaulois sont les inventeurs de très nombreux outils que le monde rural continuera à utiliser jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Excellents métallurgistes, ils travaillent parfaitement le fer, le bronze et l'or et sont capables d'une extrême minutie. La découverte de l'étamage est attribuée aux Gaulois Bituriges[9].

Leur système politique, longtemps considéré comme tribal et primaire était en fait hiérarchisé. La femme avait, au sein du groupe, autant de pouvoir et de possibilités que les hommes. Et chacun devait gagner sa place auprès du chef ou de l'autorité en place.

Druides, vates et bardes avaient des fonctions très spécifiques du point de vue scientifique, culturel et éducationnel.

Enfin, ce peuple passé maître dans l'artisanat et la production agricole, était aussi un grand peuple guerrier, dont les armes n'avaient rien à envier à celles des Romains. Leurs techniques d'attaque étaient elles aussi très organisées, comme la trimarcisia ou l'utilisation de chars et d'épées longues pour des batailles de cavalerie.

Thermes de Vénus à Langon (35), exemple d'architecture gallo-romaine en ancienne Armorique gallo-romaine (actuelle Bretagne).

Guerre des Gaules[modifier | modifier le code]

Carte des peuples gaulois.

Origines[modifier | modifier le code]

La guerre des Gaules commence en 58 av. J.-C. lorsque les Helvètes témoignent de leur volonté de s'installer sur le territoire des Santons, en Saintonge. Il incombe donc au gouverneur de la Gaule transalpine d'assurer leur protection lors de leur voyage. Or, il se trouve que, depuis le 1er janvier 58 av. J.-C., l'homme à ce poste n'est autre que Caius Julius Caesar.

Lorsque les ambassadeurs helvètes lui demandèrent la permission de traverser le nord de la province romaine, ce dernier la leur refusa. Les Helvètes prenant acte, décident de prendre un chemin plus au nord. Cependant César les attaque et ils sont réduits en pièces.

De retour, César s'installe dans l'oppidum de Bibracte, chez les « Éduens », où il reçoit, selon ses dires, la quasi-totalité des chefs gaulois témoignant leur gratitude envers celui qui les avait délivrés de « l'invasion » helvète. De plus les chefs gaulois lui demandent de les libérer du puissant chef germain Arioviste qui menace ces communautés. Voici un extrait du discours qu'aurait prononcé le druide Diviciacos, selon les Commentaires sur la Guerre des Gaules, dont la fiabilité n'est pas établie :

« Si César et le peuple romain ne viennent pas à leur secours, tous les Gaulois n'ont plus qu'une chose à faire : à l'exemple des Helvètes, ils émigreront de leur pays, chercheront d'autres terres et d'autres demeures éloignées des Germains et tenteront la fortune, quel que soit le sort qui les attende. (15) Si Arioviste venait à connaître leurs révélations, nul doute qu'il ne livrât tous les otages en son pouvoir aux plus affreux supplices. (16) César, par son autorité, par ses forces, par l'éclat de sa victoire récente, et avec le nom du peuple romain, peut empêcher qu'un plus grand nombre de Germains ne passent le Rhin, pour défendre la Gaule entière d'Arioviste »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre I, 31[10].

Flatté, et voyant le moyen de réussir ces ambitions politiques, César met en déroute le chef germain de par le Rhin. Grisé par son succès il poursuit la conquête au-delà du Rhin, traverse la Manche, conquiert la Belgique. Finalement, il est à la tête d'un territoire vaste de 500 000 km2 contrôlé par une armée qui n'a jamais dépassé les 50 000 hommes. Cependant, multipliant les maladresses dans la gestion de ce territoire, il finit par susciter le mécontentement des chefs gaulois qui veulent se venger et retrouver leur autonomie.

Romanisation[modifier | modifier le code]

La romanisation selon les historiens et archéologues du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Les historiens et archéologues du XIXe siècle comme Arcisse de Caumont ou François Jouannet ont diffusé l'image positive de la romanisation, comme moment où la Gaule serait passée de la préhistoire, à l'histoire[11]. Pour ces auteurs, "la romanisation, c'est l'accès à la civilisation", ce qui aurait permis aux Gaulois de sortir de leur barbarie. Les historiens du XIXe siècle représentent les Gallo-Romains comme « l'union de la vigueur [gauloise] et de l'ordre [romain] ». On trouve dans un manuel d'histoire du XIXe siècle les propos suivants : « comme les Romains étaient très civilisés, ils civilisèrent les Gaulois » ; les Romains auraient fait passer les Gaulois d'une culture rurale à une culture urbaine. Les historiens modernes (comme Laurent Olivier et A.-M. Thiesse) analysent cette vision idéologique du passé comme l'expression d'un désir de « civiliser » le peuple français du XIXe siècle, à l'image du processus de « civilisation » qu'auraient connu les Gaulois des premiers siècles[12].

Napoléon III évoque la romanisation dans son Histoire de Jules César (1865-1866), ouvrage où il entendait justifier l'exercice du pouvoir autoritaire, et montrer que "le césarisme fait le bonheur des peuples[13]". Il la représente comme un progrès pour les Gaulois : "Aussi, tout en honorant la mémoire de Vercingétorix, il ne nous est pas permis de déplorer sa défaite. Admirons l'amour sincère de ce chef gaulois pour l'indépendance de son pays. Mais n'oublions pas que c'est au triomphe des armées romaines qu'est due notre civilisation : institutions, mœurs, langue, tout nous vient de la conquête. Aussi sommes-nous bien plus des fils des vainqueurs que ceux des vaincus[14]". Napoléon III tient par ailleurs en Algérie en 1865 un discours dans lequel il dit aux Algériens que vaincus, ils sont promis à ressusciter, comme les Gaulois, dans un ordre nouveau, une civilisation nouvelle ; comme celle des Gaulois, leur défaite ouvre sur une victoire[15].

La romanisation vue par les historiens modernes[modifier | modifier le code]

Selon Laurent Olivier, aujourd'hui, la romanisation serait plutôt analysée comme l'écrasement d'une culture minoritaire par un Empire qui dispose de la force des armes[16].

Serge Leuwillon parle d'une "exploitation brutale, violente de la Gaule par Rome[17]".

Laurent Olivier attire l'attention sur "la détresse des populations civiles" confrontées à l'armée romaine. Le siège d'Avaricum (Bourges) a donné lieu au massacre de dizaine de milliers de Gaulois ; selon Jules César lui-même, les soldats romains "n'épargnèrent ni les femmes, ni les vieillards ni les enfants" (ils vengeaient le meurtre par des Gaulois, quelques mois auparavant, à Orléans, de marchands romains). Quand le Puy d'Issolud (Uxellodunum) a été assiégé, César a fait couper les deux mains des Gaulois qui avaient porté les armes. "C'est une saignée dans l'histoire de la Gaule". "La romanisation n'est pas un événement heureux"[18].

Christian Goudineau rappelle qu'en -57, Jules César obtient la reddition d'un oppidum, mais les assiégés n'ayant pas livré toutes les armes qu'ils avaient en leur possession, César, en guise de châtiment, selon son propre récit, vendit 53 000 Gaulois à l'encan[19].

Matthieu Poux, sans nier pour autant la brutalité du conflit, souligne au contraire les éléments de continuité qui unissent les deux siècles précédant et suivant la conquête romaine, notamment en matière d'urbanisme (civilisation des oppida), d'architecture (temples et théâtres de type "gallo-romain", adaptation romaine de prototypes architecturaux indigènes) et de religion[20].

Étapes de la romanisation[modifier | modifier le code]

D'un point de vue juridique et politique, l'une des étapes majeures de la romanisation de la Gaule transalpine (encore appelée Gaule chevelue ou Gallia bracata, Gaule en braie), est le célèbre discours de Claude au Sénat, parvenu jusqu'à nous grâce à la retranscription des Tables claudiennes.

En effet, ce discours marque un tournant dans l'histoire de la Gaule romanisée ; à ce titre, il est parfois considéré comme l'acte de naissance de la civilisation gallo-romaine.

C'est originellement par ce discours que fut consacrée l'intégration des élites gauloises à la citoyenneté romaine, même s'il s'agit d'un processus qui s'étale sur plusieurs décennies.

L'Empire romain a d'ailleurs réussi à perdurer grâce à cette politique d'intégration des élites, qui a touché progressivement, au fil des siècles, toutes les provinces conquises du bassin méditerranéen.

Les peuples de Gaule ont cependant été les plus intimement mêlés à l'histoire de Rome et assimilés au système politique et social des Romains, se calquant sur ce système, notamment au niveau des institutions.

Aménagement du territoire[modifier | modifier le code]

La Gaule avant la conquête romaine était peuplée d'une soixantaine de tribus (dont l'unité culturelle est elle aussi remise en cause). Le territoire s'organisait alors autour de ces tribus qui possédaient toutes leur oppidum (place fortifiée, édifiées à proximité des matières premières ou sur des voies commerciales) Il s'agissait alors de centres commerciaux, structurés par des places publiques, des marchés et des foires. Pour les plus grandes, elles étaient aussi des centres politiques et administratifs.

La romanisation de la Gaule va entraîner une modification de l’aménagement du territoire. Tout d'abord, les villes gauloises vont être modifiées selon les codes d'architecture romain. La ville va se découper suivant le plan urbain orthogonal, le cardo et le décumanus, avec le forum au centre. Les cirques, théâtres, vont alors se multiplier dans les villes. En vingt ans, une soixantaine de villes vont être construites sur le modèle romain.

Les campagnes et le monde rural vont eux aussi s'organiser autour de villae où le travail comme la vie agricole va se hiérarchiser.

Véritables domaines ruraux, ces structures regroupent les habitations des propriétaires, de la main d’œuvre, ainsi que des bâtiments d'exploitation et les fabriques artisanales.

En ce qui concerne les voies de circulation, les Romains ne vont que réaménager des voies gauloises existantes. Les 90 000 km de voies vont relier les villes aux villae, et permettre un commerce très important, mais aussi une grande rapidité dans le déplacement des personnes et bien sûr des troupes.

Échanges culturels[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui le concept d'acculturation de la Gaule par les Romains est remis en cause. Il s'agirait plus vraisemblablement d'une assimilation culturelle entre les deux civilisations. Les Gaulois ont adopté l'architecture des villes romaines (Cardo / Décumanus), leur organisation de l'espace, etc. Les Romains ont mis à profit les connaissances et les inventions gauloises pour le développement de l'agriculture et de leur artisanat. Il reste néanmoins des points sur lesquels les échanges culturels et techniques n'ont pas eu lieu. Malgré l'invention et la forte présence des tonneliers gaulois, les Romains ont continué à utiliser leurs amphores pour les transports et le commerce des liquides.

Syncrétisme religieux[modifier | modifier le code]

Dans le livre VI des Commentaires sur la Guerre des Gaules, Jules César cite les dieux des Gaulois, mais faute de pouvoir donner leurs noms celtiques, il les affuble de théonymes romains équivalents et en fait une description approximative et déformée par l’interpretatio romana :

« Le dieu qu'ils honorent le plus est Mercure. Il a un grand nombre de statues ; ils le regardent comme l'inventeur de tous les arts, comme le guide des voyageurs, et comme présidant à toutes sortes de gains et de commerce. Après lui ils adorent Apollon, Mars, Jupiter et Minerve. Ils ont de ces divinités à peu près la même idée que les autres nations. Apollon guérit les maladies, Minerve enseigne les éléments de l'industrie et des arts ; Jupiter tient l'empire du ciel, Mars celui de la guerre ; c'est à lui, quand ils ont résolu de combattre, qu'ils font vœu d'ordinaire de consacrer les dépouilles de l'ennemi. Ils lui sacrifient ce qui leur reste du bétail qu'ils ont pris, le surplus du butin est placé dans un dépôt public ; et on peut voir, en beaucoup de villes de ces monceaux de dépouilles, entassées en des lieux consacrés. Il n'arrive guère, qu'au mépris de la religion, un Gaulois ose s'approprier clandestinement ce qu'il a pris à la guerre, ou ravir quelque chose de ces dépôts. Le plus cruel supplice et la torture sont réservés pour ce larcin. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VI, 17[21].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Woolf Greg, Becoming Roman : the origins of provincial civilization in Gaul, University of St Andrews, Cambridge University Press, , 296 p. (ISBN 0-521-41445-8, 9780521414456 et 0521789826, OCLC 37981378)
  2. Les interprétations modernes révisent la dichotomie antérieure de la "romanisation" et de la "résistance", surtout sous l'influence croissante de l'archéologie, à travers les restes matériels des modèles de consommation de tous les jours, tels que Woolf 1998 : 169-205, qui souligne les découvertes à Vesontio / Besançon.
  3. (en) John Pollini, Gallo-Roman bronzes and the process of Romanization : the Cobannus hoard, vol. 9 : Monumenta Graeca et Romana, Leiden/New York/Köln, Brill, , 103 p. (ISBN 90-04-12437-3 et 9789004124370, OCLC 49522596)
  4. L.S. Oaks, "The goddess Epona: concepts of sovereignty in a changing landscape" in Pagan Gods and Shrines of the Roman Empire, 1986
  5. (en) Frank D. Gilliard, « The Senators of Sixth-Century Gaul », Speculum, vol. 54, no 4,‎ , p. 685-697 (ISSN 0038-7134 et 2040-8072, DOI 10.2307/2850323, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Ralph Whitney Mathisen, Roman Aristocrats in Barbarian Gaul : Strategies for Survival in an Age of Transition, University of Texas Press, , 262 p. (ISBN 978-0-292-75806-3 et 0292758065, OCLC 645828287, DOI 10.7560/770515)
  7. (en) John Drinkwater, Hugh Elton et M. Heinzelmann, Fifth-Century Gaul : A Crisis of Identity?, Cambridge University Press, , 400 p. (ISBN 978-0-521-52933-4, lire en ligne), chap. 21 (« The 'affair' of Hilary of Arles (445) and Gallo-Roman identity in the fifth century »), p. 228-238
  8. (en) David Dalby, The Linguasphere register of the world’s languages and speech communities. Observatoire Linguistique, Linguasphere Press, vol. 2, Oxford, Observatoire Linguistique, Linguasphere Press, 1999/2000 (lire en ligne)
  9. A. Daubrée, « Aperçu historique sur l'exploitation des métaux dans la Gaule », Revue Archéologique, vol. 17,‎ , p. 298-313 (ISSN 0035-0737, lire en ligne, consulté le )
  10. Wikisource : Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre I
  11. Noël Coye, La préhistoire en parole et en acte. Méthodes et enjeux de la pratique archéologique, 1830-1950, éditions L'Harmattan, , p. 53.
  12. Laurent Olivier et A.-M. Thiesse s'expriment dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 2 ("Le héros national"), DVD Arte Éditions, 2012.
  13. Christian Goudineau dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 2 ("Le héros national"), DVD Arte Éditions, 2012.
  14. Napoléon III, Histoire de Jules César (1865-1866), cité dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 2 ("Le héros national"), DVD Arte Éditions, 2012.
  15. Serge Lewuillon, dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 2 ("Le héros national"), DVD Arte Éditions, 2012.
  16. Laurent Olivier dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 2 ("Le héros national"), DVD Arte Éditions, 2012.
  17. Serge Lewuillon, dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 1 ("Le roi des guerriers"), DVD Arte Editions, 2012.
  18. L. Olivier, dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 1 ("Le roi des guerriers"), DVD Arte Éditions, 2012.
  19. Ch. Goudineau dans le documentaire de Jérôme Prieur, Vercingétorix, épisode 1 ("Le roi des guerriers"), DVD Arte Editions, 2012.
  20. Matthieu Poux, « Les Gaules et les Germanies, laboratoires d'hybridation et de romanité », dans Les mondes romains. Questions d'archéologie et d'histoire, Paris, Ellipses, (lire en ligne).
  21. Wikisource : Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VI

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique Garcia et Jérémy Perrodeau (Illustrations), Les Gaulois à l'oeil nu, CNRS, , 176 p. (ISBN 978-2-2711-3221-5).
  • Philippe Ménager, Patrimoine gallo-romain en France, Editions Christine Bonneton, , 256 p. (ISBN 978-2-8625-3711-5).
  • Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : Vivre, travailler, croire, se distraire 51 av. J-C - 486 apr. J-C, Editions Errance, , 219 p. (ISBN 978-2-8777-2331-2).
  • Françoise Beck et Hélène Chew, Quand les Gaulois étaient romains, Gallimard, Paris, 1989.
  • Gérard Coulon, Les Gallo-Romains, 2 tomes, Armand Colin, Paris, 1985.
  • Paul-Marie Duval, La Gaule pendant la paix romaine, GLM (Hachette), Paris, 1991, (ISBN 2-7028-2162-6)
  • Albert Grenier, Les Gaulois, Petite bibliothèque Payot, Paris, 1970, (ISBN 2-228-88838-9)
  • Albert Grenier, Manuel d'archéologie gallo-romaine, 2 tomes, 1946.
  • Renée Grimaud, Nos ancêtres les Gaulois, éditions Ouest-France, Rennes, 2001, (ISBN 2-7028-4542-8)
  • J. J. Hatt, Histoire de la Gaule Romaine, 120 avant J.-C. – 451 après J.-C. : Colinisation ou Colonialisme ?, 3e éd., Payot, Paris, 1970.
  • Jacques Marseille, Nouvelle histoire de la France, Tempus, Paris, 2002, (ISBN 978-2-262-01966-2)
  • Danièle & Yves Roman, Histoire de la Gaule, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1997, (ISBN 2-7028-1646-0)
  • Émile Thévenot, Les Gallo-Romains, coll. Que sais-je ?, Paris, 1948.
Études spécialisées
  • Catherine Balmelle et Jean-Pierre Darmon, La mosaïque dans les Gaules romaines, A&J Picard, 2017.
  • Alix Barbet, La peinture murale en Gaule romaine, A&J Picard, 2007.
  • Raymond Brulet et Fabienne Vilvorder, La céramique romaine en Gaule du Nord : Dictionnaire des céramiques - La vaisselle à large diffusion, Brepols, 2010.
  • Jean-Pierre Brun, Archéologie du vin et de l'huile en Gaule romaine, Errance, Paris, 2005.
  • Gérard Coulon, L'Enfant en Gaule romaine, 2e éd. revue et augmentée, Errance, Paris, 2004.
  • Divinités et cultes : Dans les campagnes de la Gaule romaine et des régions voisines, textes réunis par Robert Bedon et Hélène Mavéraud-Tardiveau, Presses Universitaires de Limoges et du Limousin, Limoges, 2018.
  • François de Izarra, Hommes et fleuves en Gaule romaine, Errance, Paris, 1993.
  • Isabelle Fauduet, Les temples de tradition celtique en Gaule romaine, Errance, Paris, 2010.
  • Alain Ferdière, Les campagnes en Gaule romaine : Les hommes et l'environnement en Gaule rurale, en 2 tomes, Errance, Paris, 1988 et 1991.
  • Chantal Nerzic, La sculpture en Gaule romaine, Errance, Paris, 1991.
  • Présence des divinités et des cultes dans les villes et les agglomérations secondaires de la Gaule romaine et des régions voisines : Du Ier siècle avant notre ère au ive siècle de notre ère, textes réunis par Robert Bedon et Hélène Mavéraud-Tardiveau, Presses Universitaires de Limoges et du Limousin, Limoges, 2016.
  • Michel Reddé et al. (dir.), L'architecture de la Gaule romaine : Les fortifications militaires, MSH / Ausonius, Bordeaux, 2006.
  • Bernard Rémy et Nicolas Mathieu, Les femmes en Gaule romaine : ier siècle avant J-C - ve siècle après J-C, Errance, Paris, 2009.
  • Bernard Rémy et Nicolas Mathieu, Les vieux en Gaule romaine (ier siècle avant J.-C. – ve siècle après J.-C.), Errance, Paris, 2015.
  • Geneviève Roche-Bernard et Alain Ferdière, Costumes et textiles en Gaule romaine, Errance, Paris, 1993.
  • William Van Andringa, La religion en Gaule romaine : Piété et politique (ier-ive siècle apr. J.-C.), 2e éd. revue et augmentée, Errance, Paris, 2017.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]