Culture d'Oman

Artisanat local dans le nord du pays
Les langues sémitiques, origine géographique et nombre de locuteurs

La culture d'Oman, pays du sud-est de la péninsule arabique, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (4 600 000, estimation 2017). La culture omani(e) est celle d'un pays musulman du Moyen-Orient, constitué d'une vaste plaine désertique bordée de hautes chaînes de montagne au nord et au sud-est, mais doté d'une position stratégique à l'entrée du golfe Persique et d'une importante façade maritime (mer d'Arabie). Parcourue par les navigateurs et les marchands, cette contrée longtemps isolée suscita cependant des convoitises dans l'Antiquité, à la Renaissance, puis au moment de la colonisation. Remparts, tours et forts témoignent de ces temps troublés et certains vestiges font aujourd'hui partie du patrimoine distingué par l'UNESCO.

À partir des années 1970, l'arrivée de la manne pétrolière et l'accession au pouvoir du sultan Al-Qabus ont permis d'enrichir l'héritage historique et culturel traditionnel de nouveaux atouts plus ouverts sur le monde contemporain (urbanisme, musées, festivals).

Histoire[modifier | modifier le code]

Langues et peuples[modifier | modifier le code]

Langues[modifier | modifier le code]

La langue officielle est l'arabe, mais l'anglais, le baloutche, l'ourdou et divers dialectes indiens sont également pratiqués.

Peuples[modifier | modifier le code]

La population est constituée d'Arabes, de Baloutches, et d'immigrés en provenance de l'Asie du Sud (Inde, Pakistan, Sri Lanka, Bangladesh) ou d'Afrique.

Traditions[modifier | modifier le code]

Religion(s)[modifier | modifier le code]

La plupart des Omanis sont musulmans et ibadis à 75 %. Les autres se réclament d'une autre mouvance de l'islam – telle que le sunnisme –, de l'hindouisme ou du christianisme.

Symboles[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

Croyances[modifier | modifier le code]

Mythologie[modifier | modifier le code]

Fêtes[modifier | modifier le code]

La plupart des jours fériés d'Oman font partie des fêtes religieuses, qui suivent le calendrier musulman :

Date Nom français Nom local Remarques
1 mouharram Nouvel an musulman Awal Muharram أول محرم
12 rabi al Awal Naissance du prophète de l'islam, Mahomet Al Mawlid Annabawi Asharif المولد النبوي الشريف
17 rajab Ascension de Mahomet Al Isra'a wa'l Mi'raj الإسراء و المعراج
1 chawwal Fin du ramadan Aïd el-Fitr عيد الفطر
10 dhou al Hijja Fin du pèlerinage à La Mecque Aïd el-Kebir العيد الكبير

Trois jours fériés laïcs d'Oman se tiennent selon le calendrier grégorien :

Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'an
23 juillet Jour de la renaissance Commémore l'ascension au pouvoir du sultan Qabous bin Said Al Said en 1970
18 novembre Fête nationale Fête l'anniversaire du sultan Qabous né en 1940

Parmi les jours de la semaine, le vendredi est le jour férié.

Société[modifier | modifier le code]

Droit[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Vêtements[modifier | modifier le code]

Omanais à Nizwa.
Kandjar omanais (vers 1924)

Pour les hommes, le costume national est une longue robe à manches longues, appelé dishdasha. Habituellement, le vêtement est blanc, même si quelques autres couleurs comme le brun, lilas, et le noir sont parfois portés. Il existe de nombreux accessoires hommes peuvent porter, par exemple, le muzzar (un type de chèche), l'assa (une canne ou un bâton utilisé principalement pour les occasions formelles), et le Kandjar. Le Kandjar est utilisé lors d'occasions formelles, souvent décrit comme un important symbole de l'élégance masculine.

Le costume national pour les femmes omanaises comprend une robe portée par-dessus un pantalon (sarouel) et une coiffe (lihaf). Habituellement, elles portent des bijoux en or, et la plupart des femmes dans les villes portent une abaya, une robe noire ou un modeste manteau porté par-dessus les vêtements, et le hijab, la couverture de la chevelure des musulmanes typique.

Étiquette[modifier | modifier le code]

État[modifier | modifier le code]

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Cuisine(s)[modifier | modifier le code]

Boisson(s)[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Activités physiques[modifier | modifier le code]

Jeux[modifier | modifier le code]

Sports, arts martiaux[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Littérature contemporaine[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Presse[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Internet (.om)[modifier | modifier le code]

Artisanats[modifier | modifier le code]

Textiles, cuir, papier[modifier | modifier le code]

Bois, métaux[modifier | modifier le code]

Poterie, céramique, faïence[modifier | modifier le code]

Verrerie d'art[modifier | modifier le code]

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Dessin[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

Graphisme[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Arts de scène[modifier | modifier le code]

Musique(s)[modifier | modifier le code]

Danse(s)[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

City Cinema à Sour

Lancé en 2001, le Festival international du film de Mascate (Muscat International Film Festival ou MIFF) fut le premier festival de cinéma de la région du Golfe[2]. Il est organisé tous les deux ans dans la capitale.

Alors que les spectateurs apprécient surtout les films américains (Hollywood) et indiens (Bollywood), la production locale reste modeste. Réalisé par Khalid Al Zedjali en 2006, Al Boom est le premier film de long métrage omanais[3].

Arts numériques[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Percussions au Musée Bait Al Baranda

Musées[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial à Oman.

Quatre sites sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO :

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au 12/01/2016) :

  • 2010 : Al-Bar’ah, musique et danse des vallées du Dhofar[4].
  • 2012 : Al-Taghrooda, poésie chantée traditionnelle des Bédouins dans les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman[5].
  • 2012 : Al ‘azi, élégie, marche processionnelle et poésie[6].
  • 2014 : Al-Ayyala, un art traditionnel du spectacle dans le Sultanat d’Oman et aux Émirats arabes unis[7].
  • 2015 : Al-Razfa, un art traditionnel du spectacle (Émirats arabes unis - Oman)[8].
  • 2015 : Le café arabe, un symbole de générosité[9].
  • 2015 : Le Majlis, un espace culturel et social[10].
  • 2018 : L’Alardhah du cheval et du chameau[11].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ar + en) Omani proverbs (compilation et traduction par A.S.G. Jayakar), Oleander, Cambridge, 1987, 72 p. (ISBN 0906672120)
  • (en) Mohammed Said Rashid Al-Habsi, The Omani theatre : an historical and analytical study of the identity of the Omani theatre since its appearance up to year 2000, 2 vol., University of Exeter, 2003 (thèse)
  • Alain Chenevière, Oman : le sultanat de l'encens, Vilo, Paris, 1997, 191 p. (ISBN 2-7191-0348-9)
  • (en) Salmá Samar Damlūji, The architecture of Oman, Garnet, Reading, 1998, 499 p. (ISBN 9781859640838)
  • (en) Marcia Stegath Dorr et Neil Richardson, « Craft traditions of the desert, oasis, and sea », in Smithsonian Folklife Festival (Washington), 2005, p. 66-73
  • (en) Issam El-Mallah (dir.), Omani traditional music and the Arab heritage, H. Schneider, Tutzing, 2002, 250 p. + pl. (ISBN 3795209862)
  • (en) Ruth Hawley, Silver: the traditional art of Oman, Stacey International, Londres, 2000, 100 p. (ISBN 9781900988278)
  • (en) Rebecca L. Torstrick et Elizabeth Faier, Culture and Customs of the Arab Gulf States, ABC-CLIO, 2009, 174 p. (ISBN 9780313336591)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Omani craft industries, Public Authority for Craft Industries, Sultanate of Oman, 200?, 32 min (DVD)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Florence DONNAREL, « A Oman, dans le sillage de l’encens », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) « Welcoming world cinema », in Times of Oman, 19 février 2010
  3. (en) « Oman's first feature film to launch festival »[1]
  4. « UNESCO - Al-Bar’ah, musique et danse des vallées du Dhofar d’Oman », sur unesco.org (consulté le ).
  5. « UNESCO - Al-Taghrooda, poésie chantée traditionnelle des Bédouins dans les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman », sur unesco.org (consulté le ).
  6. « UNESCO - Al ‘azi, élégie, marche processionnelle et poésie », sur unesco.org (consulté le ).
  7. « UNESCO - Al-Ayyala, un art traditionnel du spectacle dans le Sultanat d’Oman et aux Émirats arabes unis », sur unesco.org (consulté le ).
  8. « UNESCO - L’Al-Razfa, un art traditionnel du spectacle », sur unesco.org (consulté le ).
  9. « UNESCO - Le café arabe, un symbole de générosité », sur unesco.org (consulté le ).
  10. « UNESCO - Le Majlis, un espace culturel et social », sur unesco.org (consulté le ).
  11. « UNESCO - L’Alardhah du cheval et du chameau », sur unesco.org (consulté le ).