Couronne du royaume de Pologne

Couronne du royaume de Pologne
(pl) Korona Królestwa Polskiego
(la) Corona Regni Poloniae

13851795

Drapeau
Drapeau de Sigismond III Vasa.
Blason
Armoiries de Sigismond III Vasa.
Hymne

Bogurodzica

Gaude Mater Polonia
Description de cette image, également commentée ci-après
Couronne du royaume de Pologne, 1635.
Informations générales
Statut Démocratie nobiliaire, monarchie constitutionnelle élective
Capitale Cracovie
Langue(s) polonais, latin (officielles)
ruthène, allemand, yiddish, arménien, et autres (non officielles)
Religion Catholicisme
Monnaie Grosz
Démographie
Population 5 500 000 habitants (1550)
Superficie
Superficie 614 000 km2
Histoire et événements
1385 Union de Krewo.
1569 Union de Lublin.
1618 Apogée territorial.
1791 Constitution.
1795 Disparition.

Entités précédentes :

Carte administrative de la république des Deux nations et ses fiefs, en 1619. (sur la carte de l'Europe actuelle).

La couronne du royaume de Pologne (en polonais : Korona Królestwa Polskiego, en latin : Corona Regni Poloniae), ou simplement la Couronne (Korona), est le nom communément utilisé entre 1569 et 1795 pour désigner les possessions territoriales de la partie polonaise, héritière du royaume de Pologne, de la république des Deux Nations.

Histoire[modifier | modifier le code]

Traditionnellement, le royaume de Pologne commence vers l'année 966, lorsque Mieszko Ier et son royaume slave païen deviennent chrétiens. Le Baptême de la Pologne, marque le processus de création de l'État polonais. En 1025, le prince Bolesław Chrobry, duc de Pologne, fils aîné et successeur de Mieszko, devient le premier roi couronné de Pologne.

Politique[modifier | modifier le code]

La création de la Couronne du royaume de Pologne est une étape importante dans l'évolution de l'État polonais et de l'identité européenne. Il représente le concept du royaume polonais (nation), distinctement séparé de la personne du monarque[1]. Après la signature de l'union de Lublin en 1569, le royaume de Pologne évolue en république des Deux Nations. La République devient une alternative à la Couronne pour désigner l'État polonais[1]. La couronne du royaume de Pologne est également liée à d'autres symboles de la Pologne (en), tels que la capitale (Cracovie), les armes et le drapeau de la Pologne[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le concept de la Couronne a aussi des aspects géographiques, en particulier liés à l'indivisibilité de la Pologne - Couronne - territoire[1] Il peut également être considéré comme une division administrative, des territoires sous administration directe de l'État polonais. Du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle, la Pologne, l'Ukraine et certains comtés limitrophes de Russie, Biélorussie, Moldavie, Slovaquie et Roumanie, entre autres, font partie du royaume de Pologne, puis de la république des Deux Nations, jusqu'à son effondrement final en 1795.

Provinces[modifier | modifier le code]

Les terres de la Couronne sont divisées en deux provinces : Petite-Pologne (en polonais : Małopolska) et Grande-Pologne (en polonais : Wielkopolska). Celles-ci sont à leur tour divisées en unités administratives appelées voïvodies (les noms polonais des voïvodies et des villes sont indiquées ci-dessous entre parenthèses).

Province de Grande-Pologne[modifier | modifier le code]

Voïvodies de la république des Deux Nations.

Province de Petite-Pologne[modifier | modifier le code]

Province de Prusse royale (1569-1772)[modifier | modifier le code]

Prusse royale (en polonais : Prusy Królewskie) est une province du royaume de Pologne de 1466 à 1569, puis de la république des Deux Nations jusqu'en 1772. La Prusse royale Prusse comprend la Pomérélie (Poméranie), le Kulmerland (Région de Chełmno), la voïvodie de Marienbourg (Malbork), Dantzig (Gdańsk), Thorn (Toruń) et Elbing (Elbląg). L'historien polonais Henryk Wisner écrit que la Prusse royale appartenait à la province de Grande-Pologne[2].

Fiefs[modifier | modifier le code]

Principauté de Moldavie[modifier | modifier le code]

Vassale de la Pologne de 1387 à 1455 et de 1600 à 1618[3].

Villes du comté de Szepes (1412-1795)[modifier | modifier le code]

Par le traité de Lubowla, la Hongrie échange, contre un prêt de soixante fois le montant de 37 000 gros de Prague (environ sept tonnes d'argent pur), 16 villes de la région de Szepes et le droit de les incorporer à la Pologne jusqu'à ce que la dette soit remboursée. Les villes concernées sont : Biała, Ľubica, Wierzbów, Spiska Sobota, Poprad, Straże, Spiskie Włochy, Nowa Wieś, Spiska Nowa Wieś, Ruszkinowce, Wielka, Spiskie Podgrodzie, Maciejowce, Twarożne.

Duché de Siewierz (1443–1795)[modifier | modifier le code]

Principauté-épiscopale de Warmie (1466–1772)[modifier | modifier le code]

Lauenburg et Terre de Bütow[modifier | modifier le code]

Duché de Livonie[modifier | modifier le code]

Duché de Courlande et Sémigalie[modifier | modifier le code]

Duché de Prusse (1525–1618)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (pl) Juliusz Bardach, Boguslaw Leśnodorski, et Michal Pietrzak, Historia Panstwa i prawa polskiego, Paristwowe Wydawnictwo Naukowe (Varsovie), , pp.85-86
  2. Henryk Wisner, Rzeczpospolita Wazów. Czasy Zygmunta III i Władysława IV. Wydawnictwo Nériton, Instytut Historii PAN (Varsovie), , Page 26
  3. Moldavia at britannica.com]

Sources[modifier | modifier le code]