Constitution tchadienne de 2018

Constitution du Tchad

Présentation
Titre Constitution de la république du Tchad
Pays Drapeau du Tchad Tchad
Langue(s) officielle(s) Français
Type Constitution
Branche Droit constitutionnel
Adoption et entrée en vigueur
Adoption
Signataire(s) Idriss Déby Itno
Promulgation
Entrée en vigueur
Abrogation

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Site de la présidence de la république du Tchad

La Constitution de la république du Tchad de 2018 est la loi fondamentale du Tchad en vigueur entre le et le .

Le texte, qui instaure la Quatrième République dans le cadre d'un régime présidentiel, supprime le poste de Premier ministre. Il remplace la Constitution de 1996.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'avant-projet prévoyait un mandat de sept ans renouvelable une fois[1]. Le texte final instaure un mandat présidentiel de six ans, renouvelable une fois, et le poste de Premier ministre est supprimé[2].

Le , le projet de constitution est adopté par le gouvernement[3] puis adopté par l'Assemblée nationale le 30 avril[4].

Le 2 mai suivant, le Conseil constitutionnel rejette un recours de l'opposition contre l'adoption du texte[5].

Le texte est promulgué le 4 mai par le président Idriss Déby[6].

Au lendemain de la mort de son père, le , un Conseil militaire de transition dirigé par le général Mahamat Déby est mis en place[7],[8]. La Constitution du 4 mai 2018, révisée le 14 décembre 2020, qui prévoit qu'en cas de vacance du pouvoir, le président du Sénat[N 1] assure l'intérim pendant 45 à 90 jours, le temps d'élire un nouveau président de la République, est ainsi suspendue[9].

Contenu[modifier | modifier le code]

La Haute Cour de justice, est placée sous la juridiction de la Cour suprême et perd son pouvoir exclusif de juger pour haute trahison le président de la République, ceux des autres institutions ainsi que les membres du gouvernement et leur éventuels complices. De même, le Conseil constitutionnel, perd lui aussi son indépendance au profit de la Cour suprême et son pouvoir exclusif de contrôle de constitutionnalité des lois, des lois organiques, des décrets et des traités internationaux[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Attributions dévolues de façon transitoire au président de l'Assemblée nationale, en attendant la mise en place du Sénat.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Réforme constitutionnelle au Tchad : Deby aura-t-il « son septennat » ? », sur La Tribune (consulté le )
  2. « Le Tchad se dote d'une nouvelle Constitution qui renforce le régime présidentiel - France 24 », sur France 24 (consulté le )
  3. RFI, « Le projet de Constitution adopté par les ministres, Déby toujours plus puissant », sur rfi.fr, (consulté le ).
  4. « Le Tchad adopte une nouvelle Constitution renforçant les pouvoirs du président », sur Le Monde.fr (consulté le )
  5. « Tchad : démission du Premier ministre Albert Pahimi Padacké et de son gouvernement – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  6. « Le Tchad promulgue sa nouvelle constitution et passe à la IVe République - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  7. « Deby, maître du Tchad et allié stratégique de l’Occidefonctionnt dans la lutte contre les jihadistes », sur lorientlejour.com, (consulté le ).
  8. « Tchad : le fils d'Idriss Déby occupe la fonction de “président de la République”, prévoit une Charte de transition », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  9. « Constitution du 4 mai 2018, révisée le 14 décembre 2020 » [PDF], sur letchadanthropus-tribune.com (consulté le ).
  10. (en) « Chad's Proposed New Constitution: Between Hopes for Refoundation and an Uncertain Future », sur ConstitutionNet (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]