Consonne fricative latérale rétroflexe sourde

Consonne fricative latérale rétroflexe sourde
Symbole API
Numéro API
Unicode U+A78E

X-SAMPA
Kirshenbaum
Symboles des fricatives latérales (parmi lesquels le second est la rétroflexe sourde et a été inclus dans Unicode 6.0).

La consonne fricative latérale rétroflexe sourde est un son consonantique assez rare. Le symbole utilisé, officiellement dans les extensions de l'alphabet phonétique international, est [ꞎ][1],[2]. Son symbole est, comme toutes les consonnes rétroflexes, formé du symbole de la dentale correspondante auquel on a ajouté un hameçon rétroflexe.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Voici les caractéristiques de la consonne occlusive nasale rétroflexe voisée :

  • son mode d'articulation est fricatif, ce qui signifie qu’elle est produite en contractant l'air à travers une voie étroite au point d’articulation, causant de la turbulence ;
  • son point d’articulation est rétroflexe, ce qui signifie qu'elle est articulée avec la pointe de la langue retournée contre le palais ;
  • sa phonation est sourde, ce qui signifie qu'elle est produite sans la vibration des cordes vocales ;
  • c'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche ;
  • c'est une consonne latérale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer sur les deux côtés de la langue, plutôt que dans le milieu ;
  • son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.

En français[modifier | modifier le code]

Le français ne possède pas le [ꞎ].

Dans les autres langues[modifier | modifier le code]

On le trouve en toda.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Priest 2008
  2. Avant Unicode 6.0, il pouvait aussi être représenté avec la séquence de caractères ‹ ɬ̢ › <U+026C, U+0322> ou, dans les polices d’écritures SIL, avec le caractère de la zone d’usage privé ‹  › <U+F266>.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Lorna A. Priest, Proposal to Encode Additional Latin and Cyrillic Characters, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]