Condé-sur-Marne

Condé-sur-Marne
Condé-sur-Marne
Condé-sur-Marne à la jonction du canal de l'Aisne à la Marne et du canal latéral à la Marne.
Blason de Condé-sur-Marne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne
Maire
Mandat
Romain Sinner
2020-2026
Code postal 51150
Code commune 51161
Démographie
Gentilé Condéen
Population
municipale
747 hab. (2021 en diminution de 8,34 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 45″ nord, 4° 10′ 49″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 122 m
Superficie 12,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châlons-en-Champagne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châlons-en-Champagne-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.conde-sur-marne.fr

Condé-sur-Marne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village se situe sur la rive droite de la Marne et de son canal latéral. Condé-sur-Marne est un carrefour. Au niveau routier, le village est desservi par les routes départementales 1 (vers Aÿ et Châlons-en-Champagne), 34 (vers Louvois), 37 (vers Ambonnay et Jâlons) et 701 (vers Isse). Au niveau des cours d'eau : le canal de l'Aisne à la Marne y rejoint la canal latéral à la Marne et les ruisseaux Isse, les tarnauds ainsi que la Gravelotte y rejoignent la Marne[1].

Communes limitrophes de Condé-sur-Marne
Ambonnay Isse
Tours-sur-Marne Condé-sur-Marne Aigny
Jâlons

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 667 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Condé-sur-Marne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,9 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (2,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes Condetum supra Matronam, Condati ou Condiacum en 850[15], Condatum en 868.

Condé : du gaulois condate, signifiant « confluent ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Des fouilles archéologiques ont montré que l'emplacement du village était habité depuis la nuit des temps puisque des vestiges (restes de palissades, bâtiments et silos) du mésolithique moyen (7500 av. J.-C.) et du néolithique final (4000 av. J.-C.). D'autres vestiges gallo-romains et médiévales (morceaux de céramique, de tuile) ont été trouvés au cours de fouilles[16].

On commence à trouver le nom de Condé sur Marne (Condetum supra Matronam, Condati ou Condiacum) en 850 dans le cartulaire du chantre Guérin, dans le polyptyque de l'abbaye de Saint-Remi de Reims (description du fisc de Condatus)[17], puis dans les archives de l'abbaye Saint-Remi de Reims, en 1297 en parlant de Frédéric prévôt de Condé. Condé-sur-Marne était, semble-t-il, un assez gros village fortifié, chef-lieu de deux autres villages Brabant et Clairefontaine (aujourd'hui disparus)[18].

Durant la guerre de Cent ans, en 1380, après le passage du duc de Glocester avec ses 3000 archers le village fut totalement incendié ceux-ci. Le village est à nouveau brûlé le 25 août 1652 par les soldats de Charles IV de Lorraine durant la fronde de Champagne.

Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom le 28 nivôse de l'an II (7 janvier 1794) pour devenir Montagne-sur-Marne[19] pour reprendre son nom d'origine le 1 brumaire de l'an IV (23 octobre 1795).

Le 18 juillet 1814, durant la Campagne de France , le général russe Wlasoff ,commandant des 23e et 24e régiment de Cosaques pris ses quartiers à Condé-sur-Marne avec ses officiers pendant 50 jours, les troupes campèrent à l'extérieur. Le village perdit beaucoup d'animaux et de foins réquisitionnés par les Cosaques.

De 1837 à 1869 le village verra la construction du canal latéral à la Marne et celui de l’Aisne à la Marne dont il sera le nœud fluvial, les deux canaux ce rejoignant dans sa partie Est.

La guerre 1870/71 ne fera pas de victimes dans le village mais verra l’arrivée le 24 aout 1870 des Prussiens  et quelques Uhlans envahir ses terres avec son lot de réquisitions de nourriture et fourrage. Des jeunes Condéens participeront à des opérations militaires contre l’ennemi au sein de la première et deuxième section du premier bataillon de la garde nationale mobile. Sosthène Onésime Delacour, maire du village de 1884 à 1904, sera décoré de la médaille de la guerre 1870/71 pour ses états de service durant la guerre.

Le 8 avril 1904, le village verra passé le CBR (Compagnie de la Banlieue de Reims) petit train reliant Reims à Châlons-en-Champagne et Epernay. Condé sur Marne le seul village de la ligne à avoir deux arrêts. Un à la gare, rue neuve et un autre au niveau de la halle.

Pendant la Grande guerre.

La Première Guerre  mondiale apportera son lot de malheurs également, 31 Condéens sont morts au champ d’honneur, le village verra passer les troupes allemandes en septembre 1914 repoussées par la suite après leur défaite aux marais de Saint Gond. Le village servira de base arrière pour les troupes françaises (9e et 24e Dragons, 4e Chasseurs à cheval, 3e et 4e bataillons du 4e régiment de zouaves, 10e régiment d’artillerie). L’évènement le plus traumatisant de cette guerre est sans aucun doute le bombardement du village le 2 Mai 1917 vers 22 h 30 par des Gothas G de la Luftwaffe qui tua un soldat, en blessa deux autres au niveau humain et côté matériel détruisit une grande partie de l’église, l’école des filles, la garderie, deux bombes tombèrent dans les rues ne faisant que des dégâts légers (vitres et vitrines des magasins) et une dernière tomba dans une étable tuant quatre vaches et blessant des chevaux. Il faudra attendre 1925 avant de voir l’église restaurée.

La Deuxième Guerre mondiale blessera à nouveau le village. Les premiers Allemands entreront dans Condé-sur-Marne le 12 Juin 1940 cela donnera lieu à de violents combats entre l’ennemi arrivant en nombre et des éléments du 23e régiment de chasseurs (chars) et d’infanterie regroupé dans la ferme de Roland Lemoine. 22 militaires français y perdirent la vie. Le village subira deux jours d’intenses bombardements. Le clocher de l’église sera décapité par un obus français tuant deux Allemands qui avaient pris position avec une mitrailleuse lourde. Les trois quarts des maisons de Condé furent détruites ou endommagées au cours de cette bataille. Le village restera aux mains des troupes allemandes jusqu’au 29 août 1944 où les troupes américaines du général Searby rentrent dans le village vers les 10 h du matin et chassent les derniers Allemands, les autres ayant déjà fui en débandade durant la nuit du 28 au 29 Août.

Depuis ce temps, le village vit dans la paix et est revenu ce petit village paisible et accueillant des bords de Marne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[20], la commune antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne, est désormais membre de la nouvelle communauté d'agglomération Cités-en-Champagne.

Celle-ci résulte en effet de la fusion, au 1er janvier 2014, de l'ancienne communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, de la communauté de communes de l'Europort, de la communauté de communes de Jâlons (sauf la commune de Pocancy qui a rejoint la communauté de communes de la Région de Vertus) et de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne[21],[22].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1965 Marcel Loré    
1965 1977 Roger Potié    
1977 1983 Gaston Grandjean    
1983 1999 Yannick Lemoine    
1999 2014 Jean-Jacques Loré[23]    
2014[24] En cours
(au 4 juillet 2014)
Romain Sinner    

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont les Condéens et les Condéennes[25].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 747 habitants[Note 4], en diminution de 8,34 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
539526526587555542556581507
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
548529553567563543508496503
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
529529503480526521504444451
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
528504477594566599654656710
2014 2019 2021 - - - - - -
785768747------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Condé-sur -, situé en zone rurale est surtout orienté vers l'agriculture (blé, luzerne, maïs, pomme de terre ...) avec plusieurs exploitations agricoles et la viticulture avec trois maisons de Champagne. L'économie du village réside aussi sur ses nombreux artisans (Un coiffeur à domicile, 5 entreprises de maçonnerie et bâtiments, une de plâtrerie, un paysagiste et une entreprise de pulvérisation). Pour sa vie locale le village possède une boulangerie (faisant relais de poste et épicerie de secours) et un bar. Condé-sur-Marne est également un village étape pour le tourisme avec ses nombreuses chambres d'hôtes et son petit port de plaisance.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Rémi de Condé-sur-Marne est d'architecture romane et date du XIIe siècle. Son clocher, rare en Europe, est constitué d'un empilement d'étages de plus en plus étroits. Elle comporte aussi un porche champenois de la Renaissance. La tour et ce porche sont les derniers vestiges de l'église du XIIe siècle[29]. Elle est classée monument historique depuis 1918[30], l'année suivant son bombardement.
  • L'Aqueduc sert au relevage des eaux. Il fait partie du système d'écluses du canal de la Marne à l'Aisne.
  • La Halle en bois date d'avant la Révolution française. Elle a été déplacée de quelques mètres en 1844 pour laisser le passage direct à la rue de Chalons, crée à l'occasion de la construction du canal de l'Aisne à la Marne et du pont de l'écluse. Antérieurement, la circulation vers Chalons-en-Champagne se faisait par la rue du 14 juillet (rue du bas à l'époque). Le changement de la Halle s'est fait sans la démonter. Seules, les tuiles ont été enlevées et remplacées par des ardoises, au remontage.
  • La Halte Nautique se situe à l'embranchement entre le canal latéral à la Marne et le canal de l'Aisne à la Marne. Un joli petit port a été créé où les péniches et bateaux de plaisance viennent y accoster.
  • L'Ecole de la Biodiversité: Le jardin a été créé par les Maîtresses d'école, les écoliers des villages d'Aigny, de Condé-sur-Marne et d'Isse et de bénévoles. On peut y découvrir la vie des insectes et y cueillir toutes sortes d'aromates.
  • Le Musée du terrain d'aviation militaire de Condé-Vraux (implanté à Vraux), qui retrace l'histoire de ce terrain de desserrement de la base aérienne 112 de 1939 à 1945.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Condé-sur-Marne

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

tiercé en pairle : au premier d'or aux trois fleurs de lys de gueules, au deuxième d'azur à l'église d'argent couverte de gueules, au troisième de gueules à la gerbe de blé d'or liée d'argent.

Manifestations communales[modifier | modifier le code]

  • Le foyer rural et la maisons des associations accueillent les nombreuses activités de Familles rurales Condrouillates (Théâtre (Acte1), danse country (Rednex), gym, Art (peinture et modelage sur terre), guitare, Piano, scrapbooking et cinéma.
  • Club la Détente condéenne (pour les anciens)
  • Brocante le lundi de Pâques. Celle-ci est réputée et accueille près de 200 exposants. Une restauration est disponible sur place.
  • Fête patronale tous les deuxièmes weekend du mois de juin.
  • Fête nationale: Retraite aux lampions, feu d'artifice et bal le 13. Défilé et pot de l'amitié le 14 juillet.
  • Point de départ du véloroute allant jusqu'à Damery. 28 km à faire en vélo, patins à roulettes ou à pied le long du canal latéral à la Marne.
  • Terrain multisports

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Rémi Martin RIGOLLET : Un héros condéen parmi les grognards de Waterloo. Né à Condé sur Marne le 8 février 1788, Rémi Martin RIGOLLET s'engagea dans la Garde Impériale le 9 juin 1805 et affecté au 105e Régiment d'Infanterie de Ligne sous le commandement du Colonel Jean LANNES (futur Maréchal d'Empire) en Espagne. Il sera blessé une première fois d'un coup de lance le 2 mai à Madrid puis une deuxième fois par un coup de feu dans le genou gauche le 9 février 1813 aux Carrascal toujours en Espagne. Il rejoindra l'armée du nord en 1815 et participera à la bataille de Waterloo. Au cours de cette bataille il recevra 3 coups de lance au côté droit, trois coups de sabre sur la tête, sera fait prisonnier à l'issue de la bataille et envoyé en Angleterre où il ne restera que quelque temps. Invalide, il est remis à la vie civile avec le grade de Sous-Lieutenant. Le 15 février 1853 il sera fait Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur (Décret 88486 du 26/12/1852 signé par le Ministre de la Guerre). Rémi Martin RIGOLLET décédera le 16 avril 1859 à l’Hôpital des invalides à Paris.

Alexandre Alfred BATILLIOT: Un héros chez les FFI. Né à Condé sur Marne le 11 août 1908, Alexandre BATILLIOT est mobilisé en 1939 et rejoint le 5e bataillon des forces françaises de Loire Inférieure où il monte au grade de Sergent avec la spécialité de scaphandrier. Fait prisonnier par les Allemands en 1940 qui le libèrent rapidement par la suite ayant besoin de scaphandriers pour leur base navale de Saint Nazaire. Alexandre profite de cette liberté pour disparaître et rentrer dans l'armée des ombres et c'est sous les ordres du Lieutenant-Colonel FFI Jacques CHOMBARD DE LAUWE (alias Félix) qu'il combattra. C'est au cours d'une mission de harcèlement qu'il sera tué par les Allemands d'une balle en plein front le 2 avril 1945 à 8h00 du matin au lieu-dit Carheil près de Plessé (Loire Atlantique). En son honneur la place de la mairie de Condé sur Marne porte son nom depuis le 1er mars 1946.

Jean SIOT : un héros de la résistance. Né à Mareuil sur Ay (Marne) en 1922, Jean Siot a passé toute son enfance à Condé-sur-Marne. Le 5 mars 1943 il reçoit une convocation du préfet de Chalons en Champagne Perreti Della Rocca pour le STO (Service du travail Obligatoire) et est envoyé à la ligne de forts du côté de Soissons puis sur le mur de l'Atlantique. Considéré comme insoumis il est appréhendé par la police française le 27 avril 1944 avec huit de ses camarades. Envoyé à Brest, il s'échappe le lendemain et muni d'une fausse identité il se rend à Hénon dans les Cotes d'Armor pour y entrer dans la clandestinité. Agent de liaison puis chef du groupe 14 et promu lieutenant le 1er juin 1944. Le 9 juillet 1944 200 soldats allemands encerclent Hénon et tous les hommes du village sont arrêtés puis envoyés au siége de la Gestapo à Uzel. Torturé il ne parle pas et arrive à faire innocenter 25 prisonniers qui seront libérés. Lui et une vingtaine de ses camarades seront retrouvés dans un charnier en forêt de Lorge (Cotes-d'Armor). Ils avaient été fusillés. Le village de Hénon a donné son nom à sa rue principale et Condé-sur-Marne a donné son nom à la place où se trouve la Halle.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Carte IGN de Condé-sur-Marne » sur Géoportail (consulté le 19 septembre 2013)..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Condé-sur-Marne et Bouzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Dans le cartulaire du chantre Guérin
  16. archives de la Mairie de Condé sur Marne
  17. Benjamin Guérard, Polyptyque de l'abbaye de Saint-Remi de Reims : Dénombrement des manses des serfs et des revenus de cette abbaye vers le milieu du neuvième siècle de notre ère, Paris, , 214 p. (lire en ligne), p. 12.
  18. Abbé Constant Paulet, Mon Fief sur la Marne, Vraux, Aigny, Condé sur Marne, Isse, Billy le grand, Vaudemange, Imprimerie du centre professionnel Guénange, .
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  21. « Cités en Champagne », Les intercommunalités, Syndicat Mixte du SCoT et du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
  22. « La communauté d'agglomération passera de 14 à 38 communes en 2014 Le financement de la future intercommunalité fait débat : De Vatry à Aigny, en passant par La Veuve, le futur établissement public, dont la création vient d'être validée par le préfet, aura des allures de géant. Mais la définition de ses compétences, notamment en zone rurale, suscite des craintes », L'Union,‎ (lire en ligne).
  23. [xls]« Liste des maires au 1er août 2008 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
  24. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  25. « Condé-sur-Marne », sur Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « L'église Saint Rémy de Condé-sur-Marne », sur site de la commune de Condé-sur-Marne (consulté le ).
  30. Notice no PA00078671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 19 septembre 2013.