Comité d'organisation politique électorale indépendante

Comité d'organisation politique électorale indépendante
(es) Comité de Organización Política Electoral Independiente
Image illustrative de l’article Comité d'organisation politique électorale indépendante
Logotype officiel.
Présentation
Président Roberto Enriquez
Fondation
Siège Avenue La Gloria, El
Bosque, Caracas
Secrétaire général Jesús Alberto Barrios
Fondateur Rafael Caldera
Positionnement Centre droit
Idéologie Démocratie chrétienne
Catholicisme social
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique
Couleurs Vert
Site web copei.org.veVoir et modifier les données sur Wikidata
Représentation
Députés
3  /  277

Le Comité d'organisation politique électorale indépendante (Comité de Organización Política Electoral Independiente), abrégé en COPEI, est un parti politique vénézuélien fondé en 1946 par Rafael Caldera et membre de l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique. Fondé par d'anciens militants de l'UNE, le syndicat étudiant, le parti se donne pour but de diffuser les idées du catholicisme social.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le COPEI obtient 19 députés aux élections d'octobre 1946, devenant la deuxième force du pays, loin derrière, toutefois, l'Action démocratique (AD) qui a 137 sièges.

Plusieurs partis associés à la MUD, boycottent les élections municipales vénézuéliennes de 2017[1]. Le COPEI, anciennement membre de la MUD, participe au scrutin[2].

Pour l'élection présidentielle vénézuélienne de 2018, Henri Falcón est choisi comme candidat du parti. Nicolás Maduro remporte 67,8 % des voix contre 21,0 % pour Falcón, qui rejette le processus électoral, dénonce des irrégularités[3] et réclame l'organisation d'un nouveau scrutin[4]. Le taux de participation est de 46,1 % selon les résultats officiels[5]. Une source du CNE a pour sa part affirmé qu'à la clôture des bureaux de vote, le taux de participation était de 32,3 %[6]. Dans les deux cas, il s'agit du plus faible taux de participation de l'histoire du pays pour une élection présidentielle[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Venezuela: l'opposition boycotte les municipales », sur Le Figaro (consulté le )
  2. « Venezuela: l'opposition demeure dispersée à l'approche des municipales - Amériques - RFI », sur RFI (consulté le )
  3. RFI, « Venezuela : Nicolas Maduro réélu, Henri Falcón réclame un nouveau scrutin », sur rfi.fr, (consulté le ).
  4. « Venezuela: Nicolas Maduro réélu, Henri Falcón réclame un nouveau scrutin - Amériques - RFI », sur RFI (consulté le )
  5. (en) « Venezuela’s Maduro on course for re-election amid low turnout », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Thomson Reuters Foundation, « Venezuela vote turnout was 32 pct by 6 pm - election board source », sur news.trust.org (consulté le )
  7. « Venezuela : Nicolas Maduro largement réélu président après un scrutin boycotté par l'opposition », sur Franceinfo (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]