Claude-Marie Raudot

Claude-Marie Raudot
Fonctions
Député de l'Yonne
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Député de l'Yonne
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Conseiller général de l'Yonne
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Biographie
Naissance
Décès
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PontaubertVoir et modifier les données sur Wikidata
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Partis politiques

Claude Marie Raudot est un homme politique français né le à Saulieu (Côte-d'Or) et décédé le à Pontaubert (Yonne).

Biographie[modifier | modifier le code]

Claude-Marie Raudot naît le 4 nivôse an X à Saulieu[1]. Il est le fils de Jean-Edme Michel Auguste Raudot, député de l'Yonne sous la Restauration, et de son épouse, Jeanne-Pierrette Adelon de Chaudenay.

Claude-Marie Raudot est avocat, puis magistrat en 1824. Il est substitut à Sens en 1823, à Auxerre en 1825, puis à Versailles en 1829[2]. Il démissionne en 1830 et s'occupe de ses propriétés, à Alligny-en-Morvan (où il possède le manoir de Régloix, un nom dont il signe parfois ses œuvres), et à Pontaubert, près d'Avallon.

Conseiller général en 1842, il est député de l'Yonne de 1848 à 1851, siégeant à droite. Il ne se rallie pas à l'Empire et perd son mandat. Il se présente en vain comme candidat indépendant en 1852. Il est à nouveau député de l'Yonne de 1871 à 1876, siégeant à droite. En 1874, il est président de la commission du budget.

Grand partisan de la décentralisation, il est membre de l'Institut des Provinces. Très actif, il s'occupe du chemin de fer, de l'amendement des terres, et Avallon lui doit ses premières fontaines. Il est l'auteur de nombreux ouvrages[3] et articles. Il écrit ainsi un Essai sur la Décadence de la France où il établit les différentes menaces planant sur la France: l'étatisme, l'affaiblissement militaire, le retard de l'agriculture, la natalité[4]. Ses principaux articles et ouvrages ont été réunis sous le titre de Mes Oisivetés, emprunté à Vauban.

Il meurt le 22 avril 1879 à Pontaubert, au château d'Orbigny[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • De la Décadence de la France, Amiot, 1850 (lire en ligne)
  • De la Grandeur possible de la France, Amyot, 1851
  • De l'Agriculture en France, Charles Douniol, 1857
  • Napoléon Ier peint par lui-même, E.Dentu, 1865
  • L'Empire allemand, la Turquie et l'Europe, Librairie Charles Douniol, 1877 (lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance de Claude-Marie-Raudot, Registre d'état-civil de la commune de Saulieu (an VIII-an XIV), cote 2 E 584/010, Archives départementales de la Côte-d'Or, 765 p. (lire en ligne), p. 201
  2. Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, « Fiche Magistrat : Claude Marie Raudot », sur Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS), (consulté le )
  3. « Claude-Marie Raudot (1801-1879) », sur bnf.fr (consulté le )
  4. Aux Origines de l'Action Française, Victor Nguyen, p. 45
  5. Acte de décès de Claude-Marie Raudot, Registre des décès de la commune de Pontaubert (1873-1897), cote 2 E 306/12, Archives départementales de l'Yonne, 143 p. (lire en ligne), p. 37

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe – XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS), 2010.
  • Victor Nguyen, Aux origines de l'Action Française. Intelligence et politique à l'aube du XXe siècle, Paris, Fayard, 1991, 958 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]