Claude-François Attiret

Claude-François Attiret
Naissance
Décès
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DoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Claude-François Attiret, né le à Dole et mort le dans la même ville, était un sculpteur franc-comtois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Claude-François Attiret appartient à une dynastie d'artistes dolois particulièrement active au XVIIIe siècle. Cousin du peintre et missionnaire jésuite Jean-Denis Attiret et de l'architecte Antoine-Louis Attiret, il est formé dans l'atelier familial avant d'être l'élève de Jean-Baptiste Pigalle. Il complète sa formation par des séjours à Rome[1]. Il est reçu à l'Académie de Saint-Luc à Paris en 1760 et devient professeur en 1764. Après son mariage, en , avec Jeanne-Marguerite Mouchet , il s'installe à Paris. Sa femme meurt peu d'années après et il remarie, avec Denise Peit, à Paris, en 1768. Mais sa carrière est partagée entre la capitale, la Franche-Comté, mais aussi la Bourgogne, où la clientèle aristocrate lui passe de prestigieuses commandes (bas-reliefs du château de Montmusard, de Plombières, hôtel de Buffon à Montbard, décor de nombreux hôtels particuliers à Dijon), sans compter des commandes publiques significatives (décor de l'arc de triomphe, dit Porte Guillaume, à Dijon, fontaine de la porte d'Arans à Dole). Il acquiert une renommée importante après la commande qu'il honore en 1777 et relative à la réalisation d'une série de bustes représentant d'illustres personnalités bourguignonnes des XVIIe et XVIIIe siècles. Son œuvre majeure reste toutefois le buste dit de "La chercheuse d'esprit" (1774), du titre de l'opéra comique de Charles-Simon Favart[2].

Le musée des beaux-arts de Dole lui a consacré une importante rétrospective en 2005.

Quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eugène Fyot, « Claude-François Attiret, statuaire », La Revue de Bourgogne,‎ , p. 5-39 (ark:/12148/bpt6k671574)
  2. Attiret sculpte le buste de l'héroïne de l'opéra Nicette, jeune fille de 14 ans à qui il est reproché d’être trop naïve et de manquer d’esprit. L’œuvre connaît un grand succès au Salon de l’Académie de Saint-Luc. cf. article Claude-François Attiret, le plus Bourguignon des Francs-Comtois Le bien public Dijon, 7 novembre 2016.
  3. a et b Acquis par le musée en 2014 (Grande Galerie - Le Journal du Louvre, mars/avril/mai 2015, n°31).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Guiffrey, Livrets des expositions de l'Académie de Saint-Luc à Paris pendant les années 1751, 1752, 1753, 1756, 1762, 1764 et 1774, avec une notice bibliographique et une table, Paris, Baur et Détaille libraires-éditeurs, (lire en ligne), p. 113-114, 134, 166, 171
  • Stanislas Lami (préf. Henry Roujon), « Attiret (Claude-François) », dans Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, t. 1, Paris, Honoré Champion libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 30-33
  • Abbé Paul Brun, « Attiret (Claude-François) », dans Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art de la France. Franche-Comté, Paris, Bibliothèque d'art et d'archéologie, (lire en ligne), p. 7-8

Liens externes[modifier | modifier le code]