Charulata

Charulata

Titre original চারুলতা
Réalisation Satyajit Ray
Scénario Satyajit Ray
Acteurs principaux
Sociétés de production R.D.Banshal & Co.
Pays de production Drapeau de l'Inde Inde
Genre Drame, romance
Durée 117 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Charulata (চারুলতা) est un film indien réalisé par Satyajit Ray, sorti en 1964[1].

Le scénario est tiré de la nouvelle Nastanirh (The Broken Nest) publiée en 1901 par Rabindranath Tagore, rebaptisée plus tard Charulata.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Calcutta, 1879. Un jeune et riche intellectuel, Bhupati, édite en anglais un hebdomadaire politique, The Sentinel, et porte peu d'attention à son épouse Charulata, femme sentimentale et douée de goûts artistiques, notamment littéraires. Se rendant compte de la solitude de sa femme, Bhupati demande à son cousin Amal, un jeune lettré insouciant et rêveur, d'aider Charulata dans ses efforts littéraires et de stimuler le talent qu'elle pourrait avoir. Petit à petit, Charulata va se prendre d'affection pour Amal et se retrouver bouleversée par l'irruption de nouveaux sentiments...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Une autre manière d'exposer le fil conducteur du film est de partir de son titre - Charulata. Satyajit Ray signe une nouvelle fois un film centré sur une femme. Ses sentiments et sa personnalité sont limités et même contrariés par l'ordre social. Charulata est une femme passionnée, douée pour la littérature. Son appétit pour la vie, sa soif de liberté sentimentale, sa sensualité la font tomber amoureuse du jeune cousin de son mari distant. Ce cousin - Amal - est un jeune diplômé en littérature. Il est joyeux, insouciant. Il l'aide finalement malgré lui à exprimer son talent pour l'écriture, au point où elle sera publiée.

Le mari de Charulata en est le contrepoint politique. Aristocrate fortuné de l'Inde de la fin du XIXe siècle, Bhupati veut être moderne et libéral. Il est obsédé par le fait de ne plus apparaître comme un riche oisif en se lançant dans l'édition d'un journal politique. Il est quant à lui contrarié dans ses rêves à la fois par l'ordre colonial, les réalités économiques et surtout la cupidité de ses proches parents à qui il vient en aide.

Charulata est inscrit au programme limitatif de l'enseignement de spécialité cinéma des sessions 2017, 2018 et 2019 du baccalauréat général (B.O.E.N.)

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Mandelbaum, « "Charulata", une déflagration de sensualité retenue », sur Le Monde,
  2. (bn) « Format de projection de Charulata », sur Youtube, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]