Charles Wentworth Dilke

Charles Wentworth Dilke
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
Charles Wentworth Dilke (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Blewford (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Maria Dove Walker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Wentworth Dilke (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Wentworth Dilke (1789-1864) est un critique littéraire et un écrivain anglais de tendance libérale.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Charles Wentworth Dilke travaille au service de la paie de la Royal Navy, qu'il quitte en 1830 pour se consacrer à la littérature[1].

Littérature[modifier | modifier le code]

Les opinions libérales de Charles Wentworth Dilke et son intérêt pour la littérature lui font rencontrer Leigh Hunt, le rédacteur en chef du journal The Examiner. De 1814 à 1816, il poursuit la série de Robert Dodsley, Collection of English Plays. En 1829 il prend des parts dans le magazine Athenaeum, en devient le rédacteur en chef et en augmente grandement l'influence. En 1846 il quitte la rédaction et est engagé au Daily News, mais contribue encore au journal Athenaeum avec notamment Alexander Pope, Edmund Burke et Junius. Son petit-fils, Sir Charles Dilke, publie ses écrits en 1875 dans un recueil nommé Papers of a Critic.

Wentworth Place[modifier | modifier le code]

L'actuelle Keats House appelée à l'époque Wentworth place.

Vers , Charles Wentworth Dilke et son ami Charles Armitage Brown emménagent dans des maisons mitoyennes qui seront appelées plus tard Wentworth Place à Hampstead près de Londres. Le poète John Keats vit chez Charles Brown de 1818 à 1820 et a bien connu Charles Dilke. En 1822 Charles Brown part en Italie, et vend sa maison à Charles Dilke. Aujourd'hui, Wentworth Place est devenue Keats House, un musée consacré à John Keats.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Charles Wentworth Dilke épouse Maria Dover Walker (1790–1850). Maria est la fille de Edward Walker et de son épouse Frances Davis, tapissiers à Dean Street à Soho quartier de Londres. Après le décès de son épouse puis celui de sa belle-fille en 1853, il se consacre à l'ascension de son petit-fils qui porte le même nom que lui Charles Dilke, futur politicien de premier plan[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) William Garrett, Charles Wentworth Dilke, Boston, Twayne, coll. « English Author series » (no 300), , 266 p..
  • (en) William Garrett, « Hazlitt's Debt to C.W. Dilke », The Keats-Shelley Memorial Bulletin, no XV,‎ , p. 37–42.
  • (en) William Garrett, « Two Dilke Letters », The Keats-Shelley Memorial Bulletin, no XXVII,‎ , p. 1–9.
  • (en) Roy Jenkins, Dilke - A Victorian tragedy, Londres, Papermac, (réimpr. 1996) (1re éd. 1958), 447 p. (ISBN 978-0-333-62020-5 et 0-333-62020-8), p. 17

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jenkins, p. 16.
  2. Jenkins, p. 17.

Liens externes[modifier | modifier le code]