Charles Jeanmaire
Recteur d'académie Académie d'Alger 1884-1908 Recteur de l'académie de Toulouse 1908-1911 |
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Naissance | |
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Décès | (à 70 ans) Bagnères-de-Bigorre |
Nom de naissance | Charles Félix Jeanmaire |
Nationalité | |
Activité | |
Père | Jean-François Jeanmaire |
Mère | Catherine Assalie Laurent |
Conjoint | Antoinette Huet |
Distinctions |
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Charles Félix Jeanmaire, né le 18 mai 1841 à Noviant-aux-Prés en Meurthe-et-Moselle et mort le 21 mars 1912 à Bagnères-de-Bigorre en Hautes-Pyrénées, est un Recteur d'académie en France[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Charles Félix Jeanmaire est née le 18 mai 1841 à Noviant-aux-Prés (Meurthe-et-Moselle) et est mort le 21 mars 1912 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)[2].
Fils de Jean-François Jeanmaire, cultivateur propriétaire, futur maire de Noviant, et de Catherine Assalie Laurent[1].
Mariage en mars 1873 avec Antoinette Huet, fille d'une inspectrice générale des salles d'asile[1].
Parcours scolaire et professionnel[modifier | modifier le code]
Charles Jeanmaire se fait remarquer par ses capacités et entre au lycée de Nancy, puis dans un lycée parisien où il prépare avec succès l'entrée à École normale supérieure (France) en 1863. À sa sortie de l'école, il est nommé professeur de 2e au lycée de Bourg-en-Bresse (1866). Il est ensuite affecté au lycée d'Alger comme chargé de cours de philosophie (1869), puis, après son succès à l'Agrégation de philosophie en France, comme titulaire du poste (1875). À son retour d'Alger, il devient inspecteur d'académie, d'abord à Tarbes (1878), puis à Toulouse (1879). En 1882, il est nommé recteur de l'Académie de Besançon puis celle d'Alger (1884), il y reste 24 ans. En 1908 il devient recteur de l'Académie de Toulouse[2] et prend sa retraite (1911)[1].
Sa vie en Algérie[modifier | modifier le code]
Charles Jeanmaire découvre l'Algérie où il revient en 1884 comme recteur à Alger. Il y développe l'enseignement des Indigène qui était presque inexistant à son arrivée. Quand il revient en métropole, il laisse derrière lui plus de 300 écoles[2].
À l'école normale de Bouzareah, il impose une initiation à la langue arabe ainsi qu'a la langue Kabyle. Il impose aussi l'apprentissage du français ainsi que du calcul.
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Officier d'Académie (1872).
- Officier de l'Instruction publique (1879).
- Officier de la Légion d'honneur (1897).
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-François Condette, Les recteurs d'académie en France de 1808 à 1940. Tome II, Dictionnaire biographique., Paris, , 411 p. (ISBN 2-7342-1046-0, lire en ligne), p. 226-227
- Patrick Dubois, Le dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire de Ferdinand Buisson : répertoire biographique des auteurs, Paris, , 204 p. (ISBN 2-7342-0875-X, lire en ligne), p. 89
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :