Château de la Fin

Château de la Fin
Présentation
Type
Propriétaire
Famille Bougerolle
Localisation
Pays
Département
Commune
Région historique
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
voir sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
Localisation sur la carte de l’Allier
voir sur la carte de l’Allier

Le château de la Fin est situé à Thiel-sur-Acolin, en France.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est situé sur le territoire de la commune de Thiel-sur-Acolin, dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Description[modifier | modifier le code]

Les maisons seigneuriales, abandonnées depuis longtemps, furent remplacées en 1871, par un château moderne, où l’alternance de la brique rose et de la pierre blanche souligne angles et encadrements.

Le corps de logis, de plan rectangulaire, à deux niveaux et niveau de combles, reçoit sur les angles deux pavillons carrés dissymétriques en retour d’équerre. Le plus important, à quatre niveaux, écrase par son volume, l’ensemble de la construction. Le second, plus petit, à trois niveaux, pris en œuvre, forme avant-corps.

L’autre façade, côté jardin, reçoit elle aussi un pavillon de plan carré[1],[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La terre de La Fin fut constituée par le regroupement de trois seigneuries primitives, dont les sièges étaient installés sur trois mottes castrales[1]  :

  • la motte de La Fin-Baron où existait un château primitif qui, en 1554, avait disparu et la motte castrale ne portait plus que l'ancienne chapelle seigneuriale.
  • la motte de la Fin-Fourchaud, dont la seigneurie appartenait en partie, en 1343, à Pierre Calbrun, chevalier, conseiller du duc de Bourbon. En 1435, Jean de Bertine, issu des seigneurs de La Fin-Fourchaud, laissa la seigneurie à sa fille Alix, qui l’abandonna à Jean Mareschal, écuyer, seigneur du Fourchaud et des Noix[2].
  • la motte de La Fin-Rabotin, berceau de la famille bourbonnaise de La Fin du XIIIe au XVIe siècle, aussi seigneurs de Beauvoir, Lurcy, La Nocle, et tardivement de La Ferté, vidames de Chartres[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Thiel sur Acolin - La Fin », sur Mon Bourbonnais, (consulté le ).
  2. a et b René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 93.
  3. Voir Prégent de La Fin, vidame de Chartres, neveu maternel du vidame Jean de Ferrières : Léon de Bastard d'Estang, Vie de Jean de Ferrières, vidame de Chartres, seigneur de Maligny, Auxerre, Perriquet et Rouille, 1861, p. 173-174 (en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]