Caucalières

Caucalières
Caucalières
La passerelle
Blason de Caucalières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet
Maire
Mandat
Yohan Ziegler
2020-2026
Code postal 81200
Code commune 81066
Démographie
Gentilé Caucaliérois
Population
municipale
285 hab. (2021 en diminution de 3,06 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 23″ nord, 2° 18′ 45″ est
Altitude 194 m
Min. 178 m
Max. 324 m
Superficie 12,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Castres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mazamet-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Caucalières

Caucalières est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Thoré, le Favié, le ruisseau d'Aiguefonde, le ruisseau d'Aupillac et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « causse de Caucalières et Labruguière ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Caucalières est une commune rurale qui compte 285 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Caucaliérois ou Caucaliéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Massif central au sud du département du Tarn, entre Mazamet et Castres au sud-est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Lagarrigue, Aiguefonde, Labruguière, Payrin-Augmontel, Valdurenque et Castres.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Situé dans le causse de Caucalières la situation géographique de ce village orienté plein sud au pied de la falaise calcaire, semble avoir favorisé un habitat préhistorique, mais les témoignages de ces périodes sont peu nombreux.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Thoré, le Favié, le ruisseau d'Aiguefonde, le ruisseau d'Aupillac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Caucalières.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 956 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[7], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[13]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[14],

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « causse de Caucalières et Labruguière »[16], d'une superficie de 2 001 ha, un plateau sédimentaire calcaire de plaine (calcaire d'origine lacustre), site exceptionnel pour le Tarn. Il s'agit d'un site à orchidées (de pelouses sèches à humides) tout à fait remarquable. La présence du Lézard ocellé est en outre mentionnée[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[18] : le « causse de Caucalières - Labruguière » (2 478 ha), couvrant 7 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Caucalières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[20],[I 1],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,6 %), forêts (22,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), terres arables (2,4 %), prairies (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Caucalières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Castres-Mazamet, regroupant 10 communes concernées par un risque de débordement de l'Agout et du Thoré, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[25]. Les événements passés les plus significatifs sont les crues du 3 au où l'Agout atteint un débit de 3 000 m3/s au niveau du pont du chemin de fer de la Crémade (aval de Castres), avec des pertes humaines et dégâts matériels importants, et la crue des 12 et où le Thoré a atteint un débit de 900 m3/s à Labruguière, avec 4 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1999, 2003, 2011, 2013 et 2017[27],[23].

Caucalières est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Caucalières.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 142 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 95 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Caucaleriis en 1358[33].

De l'occitan caucala (Corneille) et suffixe -ièras (terras) ; « terres à corneilles »[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les seigneurs de Pins ont administré et conduit ce bourg dès la seconde moitié du XIVe siècle et jusqu'à la Révolution. Caucalières-d'Albigeois, sur la rive droite, est alors distincte de Caucalières-de-Lavaur, sur la rive gauche mais rattaché au village d'Aiguefonde. Les deux entités ne se réunissent qu'en 1947. Une petite unité de filature, installée au bord de la rivière, occupait nombre de salariés dès l'extension des activités liées à l'industrie du textile. Bien que le causse ne soit pas trop fertile, les moutons trouvent leur nourriture sur les plateaux et les combes autorisent la culture du seigle et de l'avoine.

Petits faits d'histoires[modifier | modifier le code]

Dans les registres paroissiaux de Saint-Jean-Baptiste de Caucalières, on trouve la relation de faits ou d'événements survenus sur le territoire de la paroisse.

BMS 1722-1734 page 33
Un impôt particulier qui perdurera jusqu'à la Révolution
Arrêt du parlement de Toulouse du 18 mars 1619 qui condamne le.. des habitants de la paroisse à payer annuellement au curé quatre mesures de froment pour chaque paire de labourage en conséquence d'une transaction du 22 mai 1324 produite au procès.
BMS 1754-1761 page 34 35
Des relations difficiles entre le curé et sa hiérarchie
Nous Prêtre et curé de Saint Jean de Caucalières certifions a quiconque il appartiendra de l'année 1758 assisté des marguiliers nous aurions fait une quête dans la paroisse pour acheter une hycharpe que le chapitre de Lautrec quoique fruit prenant pour les deux tiers ne voulut pas fournir et nous aurions ramassé la somme de vingt et une livre et quelque sol laquelle somme fut employée a l'achat de neuf pan ? daguet ? de soie à (suit une liste de fournitures et de prix).
De plus nous mimes au fon de cette hycharpe une frange en argent fin qui couta environ 21 livre le tout.........
.....
Facon de l'hycharpe pour qu'on ne s'y méprenne pas.
Elle est d'un droguet en soie blanc de neuf pans de longueur sur 2 pans de largeur avec surpiquet d'argent fin au bord et une belle frange d'argent fin aux deux bouts.. Je susigné certifie que tout ce dessus contient vérité à Caucalière le 16 avril 1760.
signé Boudes curé de Saint Jean de Caucalières
Le surplus de 21 livre a été fourny aux fraix de nous dit curé sans que le chapitre ai rien donné pour cela
signé Boudes Curé
BMS 1769-1775 page 6
Écroulement d'une tour
L'an 1770 et le septième jour du mois de février la tour "dite de Monfalcout" de Caucalières Tomba à 9 heure du soir sans faire mal à personne.
signé Boudes Curé
BMS 1782-1788 page 51
déménagement de l'église
L'église paroissiale de la paroisse Saint Jean de Caucalières située depuis un temps immémorial sur une montagne de roche fort escarpée du côté du nord et à côté du village, a été transférée, dans une grande place près et sur le bord de la rivière de Thoret, et a été bénie le trois du mois d'août 1788
Me André Plasolles curé de la dite paroisse.

Cahiers de doléances[modifier | modifier le code]

Ci-dessous une transcription (perfectible) du cahier de doléance du tiers état établi par la communauté de Caucalières. Ces doléances seront ensuite reprises en partie dans le cahier de doléance du tiers état de la sénéchaussée de Castres.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Caucalières

Son blasonnement est : Tranché d'or et de sable.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 février 2016 Jean-Michel Arjona[34]    
10 février 2016[35] En cours Yohan Ziegler   Enseignant
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37]. En 2021, la commune comptait 285 habitants[Note 6], en diminution de 3,06 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
263264350336296346368338340
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
307279287287241223246220214
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
205197181144168184174167217
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
230238213206245297309313289
2021 - - - - - - - -
285--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 132 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 303 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 990 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8 % 8,8 % 7,2 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 194 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (70,4 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 41 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,9 %[I 10].

Sur ces 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

27 établissements[Note 9] sont implantés à Caucalières au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 27 entreprises implantées à Caucalières), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 5 5 6 2
SAU[Note 10] (ha) 550 362 730 337

La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 337 ha[42],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Service public[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Le village possède un club de football, le Caucalières Football 7 (CF7), il évolue en championnat de football à 7 UFOLEP.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Caucalières » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres » (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Caucalières » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caucalières » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Caucalières » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Caucalières » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Caucalières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « le Thoré »
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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